Mais la population mobilisée n’a pas dit
son dernier mot
Depuis la fin du mois de mai,
l’armée soudanaise a commencé à réprimer les manifestations à Khartoum, la
capitale du pays. Lundi 3 juin, elle a investi le lieu d’un sit-in géant,
occupé depuis le 6 avril dernier devant le Quartier général de l’armée, ouvrant
le feu sur les manifestants. Le bilan connu est déjà lourd avec au moins 30
morts, mais il pourrait être encore beaucoup plus élevé.
Par ses
manifestations massives, la population soudanaise avait obligé l’armée à
écarter du pouvoir l’ex-dictateur Omar Al-Bachir aux commandes depuis plus de
30 ans. Mais les généraux comptent bien rester à la tête du pays. Après avoir
tenté de mettre fin aux manifestations en jouant la comédie d’une
pseudo-transition démocratique, les militaires utilisent la répression brutale.
Mais des
appels à de nouvelles manifestations se multiplient.
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