lundi 13 mai 2019
dimanche 12 mai 2019
CSG : annulation de la hausse de la CSG…
Et il faudrait leur dire merci ?
Une partie des retraités, ceux
qui touchent moins de 2 000 euros nets de pension par mois, devraient se voir
rembourser ces jours-ci les montants prélevés au titre de l’augmentation de la
CSG que le gouvernement a été contraint d’annuler par la mobilisation des
gilets jaunes.
Le
gouvernement voudrait présenter ce recul comme une mesure qui augmenterait le
pouvoir d’achat. Mais le gouvernement ne donne rien de plus aux
retraités : il ne fait que leur rendre ce qu’il leur avait volé !
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Uber : quels que soient les statuts, des travailleurs
Et leur la force, c’est la grève !
Alors qu’Uber doit entrer en
Bourse, des milliers de chauffeurs du groupe ont fait grève à San Francisco,
New York, et dans de nombreuses villes américaines, ainsi qu’à Londres, au
Brésil et en Australie. Sous différents statuts, ce sont tous des travailleurs
indépendants, soumis au bon vouloir d’Uber qui peut changer leur rémunération
du jour au lendemain, sans même les en avertir à l’avance. Une étude a ainsi
calculé qu’ils gagnaient moins que le salaire minimum dans plusieurs villes
américaines.
Pour résister
à l’exploitation féroce que veut imposer Uber, les chauffeurs retrouvent donc
le chemin de la lutte et cherchent à s’organiser : plusieurs centaines
d’entre eux ont même constitué, malgré les nombreux obstacles, une ébauche de
syndicat en Californie.
Pinault : une petite amende… d’un milliard. Comme une égratignure
Pour le profit, ils ne font pas dans la dentelle
Kering (Gucci,
Yves-Saint-Laurent, Balenciaga), le groupe de luxe du milliardaire François
Pinault a été condamné à payer 1,25 milliards d’euros pour fraude fiscale
envers l’État italien. Il a détourné pendant des années une partie de ses
profits italiens vers la Suisse.
Ce même
Pinault, numéro trois dans le classement des grandes fortunes françaises, a
promis 100 millions d’euros pour la rénovation de Notre-Dame. Des millions
par-ci, des milliards par-là, une minorité d’hyper-riches nagent dans l’argent
pendant que les gouvernements imposent des sacrifices aux travailleurs et aux
classes populaires… Ce n’est pas une amende que ces parasites méritent, mais
une bonne révolution !
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PS années Hollande : pratiques peu ragoutantes, pour ne pas dire plus
C’est leur univers qui est fou
Il faut l'admettre, l'ex-maire d'Argenteuil quelque peu dubitatif (ph. un autre regard sur Argenteuil) |
Travail dissimulé, fausse
signature, fausse déclaration au fisc, affaires commerciales douteuses, policiers
complaisants pour le moins, et surtout opération d’internement abusif… On se
croirait dans un polar, sauf que l’on est apparemment dans la réalité.
Après
l’histoire de ses pains au chocolat, de ses aventures commerciales, voilà que
l’ancien conseiller de Hollande, ex-candidat PS aux élections législatives
d’Argenteuil-Bezons, ex-adjoint au maire du cru, Faouzi Lamdaoui offre un
nouvel épisode de sa vie tumultueuse.
La presse
vient de nous apprendre que lui et deux commissaires de police (dont un ancien
commissaire d’Argenteuil) viennent d’être mis en examen au bout
de nombreuses années dans l’affaire de l’ex-chauffeur du conseiller et de
son mentor Hollande.
Le
mieux est de lire l’article de France info :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/val-d-oise/argenteuil/argenteuil-elysee-affaire-lamdaoui-rebondit-1666803.html
En
tout cas, des mœurs répugnantes même si elles ne sont pas une exception.
Et
dire qu’à Argenteuil, lorsque le présent monsieur mis en examen était candidat
aux élections législatives de 2007 et revendiquait de diriger la municipalité d’Argenteuil,
il y avait des gens pour le prendre au sérieux et « militer » pour
lui.
samedi 11 mai 2019
Élections européennes : à la Mutualité, le meeting de la liste présentée par Lutte ouvrière « Contre le grand capital, le camp des travailleurs
Avec Arlette, Ghislaine, Jean-Pierre et Nathalie, un beau meeting
Nous
y reviendrons.
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Nathalie Arthaud en meeting
Profits : des délocalisations successives pour le profit maximum
Et une exploitation sans limite
Une ONG a fait le constat qu’une
partie de l’industrie textile est en train d’investir en Ethiopie car c’est là
que les salaires des ouvrières sont le plus bas, 23 euros par mois contre 95 au
Bangladesh et 326 en Chine !
Mais les
patrons se heurtent à la résistance ouvrière : démissions
massives, turn-over important, faibles rendements, et surtout des grèves. Les
patrons ont toujours cherché à employer des travailleurs le moins cher
possible, n’hésitant pas à délocaliser pour cela. Et tant que le monde du
travail n’aura pas remis en cause leur pouvoir sur l’économie, ils continueront
à jouer les travailleurs les uns contre les autres !
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