Et leur la force, c’est la grève !
Alors qu’Uber doit entrer en
Bourse, des milliers de chauffeurs du groupe ont fait grève à San Francisco,
New York, et dans de nombreuses villes américaines, ainsi qu’à Londres, au
Brésil et en Australie. Sous différents statuts, ce sont tous des travailleurs
indépendants, soumis au bon vouloir d’Uber qui peut changer leur rémunération
du jour au lendemain, sans même les en avertir à l’avance. Une étude a ainsi
calculé qu’ils gagnaient moins que le salaire minimum dans plusieurs villes
américaines.
Pour résister
à l’exploitation féroce que veut imposer Uber, les chauffeurs retrouvent donc
le chemin de la lutte et cherchent à s’organiser : plusieurs centaines
d’entre eux ont même constitué, malgré les nombreux obstacles, une ébauche de
syndicat en Californie.
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