lundi 24 décembre 2018

Migrants : crimes d’État


Un sort des migrants qui ne cesse de se dégrader


Le Défenseur des droits, qui n’est pourtant pas un politicien proche des plus démunis, dénonce la dégradation de la situation sanitaire et sociale des migrants vivant dans des campements en France. Les migrants se trouvent « dans un état de dénuement extrême, dépourvus de tout abri et ayant comme première préoccupation celle de subvenir à leurs besoins vitaux : boire, se nourrir, se laver ».
Il souligne que, loin de s’améliorer, leur sort ne cesse de se dégrader à cause de la chasse organisée par les gouvernements, qui vont jusqu’à empêcher les associations de leur venir en aide.
De Chirac-Sarkozy à Hollande-Macron, les gouvernements poursuivent la même politique à l’égard des migrants, toujours aussi criminelle.

Karl Marx à Argenteuil, et une rue qui porte bien son nom


Respect !

Lors du dernier conseil municipal, il a été question de la dédicace du futur groupe scolaire du Val-Notre-Dame qui s’appellera Simone Veil, et de celle de deux nouvelles voies.
         A cette occasion, il a été question de Karl Marx. Effectivement, de retour d’Algérie où il était parti se soigner, celui-ci vécut en 1882 plusieurs mois chez sa fille Jenny et son compagnon Charles Longuet. Leur maison existe toujours, boulevard… Karl Marx, face à la gare d’Argenteuil.

         Karl Marx fut un intellectuel exceptionnel qui ne se contenta pas de formuler des analyses mais milita pour les appliquer. Il analysa le capitalisme comme une phase transitoire du développement de l’humanité. Pour éviter la barbarie, cette dernière doit laisser la place à une autre forme sociale caractérisée par l’appropriation des forces de production, le communisme. Cet avènement ne se fera pas spontanément. Le prolétariat conscient qui n’exploite la force de travail de quiconque peut être la force capable de faire émerger à l’échelle de la planète cette société nouvelle.
         De bien belles idées et un bien beau programme qui est le nôtre à Lutte ouvrière.



dimanche 23 décembre 2018

« Gilets jaunes » : gouvernement mielleux et expulsions musclées des gilets jaunes


Des palabres d’un côté, la répression au petit matin de l’autre


Grenades lacrymogènes à Frouard dans l’est du pays le 24 novembre.  Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le pouvoir utilise la force.
Jeudi 20 décembre vers 6 heures du matin, le préfet de Moselle a mobilisé pas moins d’une centaine de gendarmes pour déloger les gilets jaunes des ronds-points d’Augny (au sud de Metz), de Longeville-lès-Saint-Avold et de Phalsbourg.
Des engins de chantier ont été utilisés pour détruire les cabanes que les gilets jaunes avaient intallées. A Phalsbourg, où des dizaines de gilets jaunes sont arrivés en renfort, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour « rébellion ». Les gilets jaunes, qui ne se sont pas laissé intimider, ont de nouveau réinvesti les ronds-points.
Très hypocritement le préfet prend prétexte de la « sécurité », mais la volonté du pouvoir de mettre un terme à la mobilisation des gilets jaunes par la force est claire.
Pendant que le gouvernement palabre sur le grand débat national, ses forces de répression agissent au petit matin.

Hôpitaux, drame de Lariboisière, il faut des moyens !


Un manque criant de personnel aux conséquences dramatiques


Une patiente, atteinte de fièvre et de maux de tête, est décédée aux urgences de l’hôpital Lariboisière à Paris après être restée 12 heures sur un brancard sans avoir été prise en charge. Visiblement, elle avait été considérée comme sortie de l’hôpital, car elle ne répondait pas au téléphone et personne n’était venu vérifier sa présence.
Médecins, infirmiers, urgentistes dénoncent depuis des années le manque de personnel et de moyens dans les hôpitaux en général et aux services d’urgence en particulier. La recherche de la rentabilité et d’économies tous azimut, politique criminelle menée par les gouvernements successifs, a conduit au drame de Lariboisière.

Syrie : retrait américain : les paroles et les actes


Intervention directe ou avec la peau des autres



Déclarant que la guerre contre Daesh serait gagnée, Donald Trump a annoncé le retrait des troupes américaines en Syrie. Est-ce une nouvelle déclaration choc ou bien une réelle décision que Trump compte faire appliquer ? Quoi qu'il en soit, qu'ils interviennent directement avec des troupes au sol ou par l'intermédiaire d'autres pays ou de milices auxquelles ils fournissent aide militaire et financière, les États-Unis resteront de toute façon un acteur majeur dans la guerre qui se poursuivra là-bas.
Cette guerre se mène en particulier avec la peau des soldats kurdes. Elle a bien peu à voir avec les intérêts des populations… mais tout à voir avec les intérêts sonnants et trébuchants de l’impérialisme américain.

Commerces ouverts le dimanche : pour les familles des salariés, bonjour les dégâts


Les simples salariés, des inconnus pour la municipalité ?

 
Même pas cela qui serait légitime, mais le simple droit de vivre comme les autres

Hollande avait fait voter, et le député d’Argenteuil-Bezons d’alors, Philippe Doucet, l’avait suivi de bon cœur, l’augmentation du nombre d’ouvertures des commerces le dimanche à 12 ouvertures maximum.
         Chaque année ce nombre doit être voté en conseil municipal pour la suivante.
         C’est chose faite, ce sera, en 2019 à Argenteuil, ce nombre maximum de 12, des ouvertures concentrées en particulier en décembre et janvier.
         La municipalité a déclaré qu’elle avait consulté les propriétaires des commerces et du centre commercial Côté Seine. Mais elle n’évoque nulle part les salariés, et les salariées en particulier.
         Vraiment pas super pour les enfants de ces familles populaires qui auront bien du mal à voir leurs parents le dimanche pratiquement durant un mois et demi !

Fête-banquet à Argenteuil le 2 février 2019


La fête de Lutte ouvrière à Argenteuil, c’est dans un mois et demi. On réserve






samedi 22 décembre 2018

« Grand débat national » : enfumage en perspective


La ficelle est grosse



Macron a décidé, pour détourner la colère des gilets jaunes, de lancer un « grand débat national » à partir de mi-janvier, pour deux mois, sur quatre thèmes : l’écologie, la politique fiscale, les services publics et la représentativité démocratique. Il compte ainsi inviter la population à discuter, dans les mairies ou ailleurs. C’est une manière classique de gagner du temps, tout en semant l’illusion qu’il tiendra compte des avis exprimés.
La ficelle est grosse… alors que les gilets jaunes viennent de faire la démonstration que la bonne façon de se faire entendre, c’est en se mobilisant dans la rue et, pour les travailleurs, dans les entreprises.