Des palabres d’un côté, la répression au petit matin de l’autre
Grenades lacrymogènes à Frouard
dans l’est du pays le 24 novembre. Depuis
le début du mouvement des gilets jaunes, le pouvoir utilise la force.
Jeudi 20
décembre vers 6 heures du matin, le préfet de Moselle a mobilisé pas moins
d’une centaine de gendarmes pour déloger les gilets jaunes des ronds-points
d’Augny (au sud de Metz), de Longeville-lès-Saint-Avold et de Phalsbourg.
Des
engins de chantier ont été utilisés pour détruire les cabanes que les gilets
jaunes avaient intallées. A Phalsbourg, où des dizaines de gilets jaunes sont
arrivés en renfort, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à
vue pour « rébellion ». Les gilets jaunes, qui ne se sont pas laissé
intimider, ont de nouveau réinvesti les ronds-points.
Très
hypocritement le préfet prend prétexte de la « sécurité », mais la
volonté du pouvoir de mettre un terme à la mobilisation des gilets jaunes par
la force est claire.
Pendant
que le gouvernement palabre sur le grand débat national, ses forces de
répression agissent au petit matin.
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