lundi 21 mai 2018

Fête de Lutte ouvrière 2018 : premières photos, hier à Presles












Nathalie ARTHAUD sur CNews durant la fête de Lutte ouvrière

agenda militant


Demain 22 mai

Avec la fonction publique mais pas seulement

14 heures

République-Bastille-Nation

Tous en grève demain 22 mai !


Samedi 26 mai


Samedi prochain 26 mai, Lutte ouvrière manifestera mais avec ses propres mots d’ordre et son propre cortège. Tous en manifestation samedi !
A Paris,
Départ à 14 heures 30 Paris


Un monde de plus en plus barbare


A renverser au plus vite !



Selon le rapport d'un organisme international (IDMC), le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays ne cesse d'augmenter: 11,6 millions de nouveaux réfugiés intérieurs en 2017 ont dû fuir leur foyer pour cause de guerres ou de violences, dont la moitié en Syrie, en Irak, au Soudan ou en République Démocratique du Congo. Il y a aujourd'hui dans le monde plus de 65 millions de personnes déplacées pour cause de conflits armés, dont le tiers s'est réfugié dans un pays voisin du leur.
Pendant ce temps les grandes puissances, qui ont semé ces guerres et la misère à travers le monde, se hérissent de barbelés pour empêcher quelques-uns de ces réfugiés d'atteindre les pays dominés par les riches. Une société barbare à renverser !

dimanche 20 mai 2018

Fête de Lutte ouvrière à Presles dans le Val d’Oise


La fête bat son plein. Venez faire la fête !


Comme l’an passé, comme le temps le permet, une nouveauté car encore améliorée cette année, un parking gratuit (dans la mesure des places disponibles) à 300 mètres de la fête. Suivre les indications.


Demandez le programme de ce dimanche


Le chapiteau Karl Marx
Aujourd’hui à 12 h.30
"Grève SNCF : la lutte des cheminots est celle de tous les travailleurs"

Forum de Lutte ouvrière animé par des grévistes


L’article du Parisien-95 d’hier matin… 

Presles : l’esprit de la fête ne se tarit pas chez Lutte Ouvrière

Presles, ce vendredi. Les militants préparent la fête de LO. Chaque année elle réunit plus de 20 000 personnes au domaine de Bellevue pendant trois jours. LP/Marie Persidat

Pendant trois jours à Presles, on va parler un peu politique, mais surtout faire la fête ! LO organise son traditionnel rassemblement. Un festival plutôt grand public.


Parle-t-on encore vraiment politique à la fête de LO qui commence ce samedi ? Bien sûr, on croise des militants d’extrême gauche venus du monde entier dans le grand domaine de Presles qui accueille le rassemblement depuis le début des années 1980. Mais plonger dans ce festival pas comme les autres reste une expérience plus festive qu’autre chose. Et cela fait plus de trente ans que cela dure. « Depuis toujours, le but de cet événement c’est de réunir un milieu populaire le plus large possible », explique Pierre Royan, cadre du parti. « C’est ce qui fait que cette fête est aussi réussie ! » Sur trois jours, sont vendues environ 25 000 entrées. Et la fréquentation reste assez stable, quelle que soit l’atmosphère politique nationale du moment.
En passant d’un stand coloré à l’autre, au milieu des drapeaux et décorations, on n’est en effet pas obligé de parler de la lutte finale. Le programme allie culture et divertissement aux propos communistes révolutionnaires trotskistes. Il n’y a peut-être qu’à Presles que l’on peut apprendre à danser le Dabkeh (danse de groupe du Moyen-Orient où l’on tape le sol avec les pieds), assister à une conférence donnée par une astrophysicienne, voir un concert des Soviet Suprem, s’acheter des livres d’occasion et manger de l’andouillette. Le tout au même endroit.

« Certains invitent des amis de province… »

Cela ressemblerait presque à une fête de village, version XXL. Les habitants de Presles (dont la mairie est à droite) peuvent d’ailleurs venir gratuitement. « Certains invitent des amis de province exprès à ce moment-là pour venir avec eux », sourit Pierre Royan. « Ici on vient faire la fête. Il y a une ambiance fraternelle très chaleureuse qui donne un ton très ouvert. Nous sommes très fiers de cette ambiance. C’est vraiment nous. »


                                                                                LP/Ma.P.

Si des curieux s’ajoutent tous les ans aux visiteurs, les habitués ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde. « C’est ma trentième fête ! », explique Christelle de Rouen. « Et je participe toujours avec le même enthousiasme. » Valérie vient avec sa fille Coline, 11 ans, dont c’est la 11e participation ! « Pour mois c’est un moment culturel, j’en profite pour acheter des bouquins, écouter des conférences, voir une pièce de théâtre. Ici c’est beaucoup plus petit que la fête de l’Huma et surtout plus champêtre, on dirait presque une fête de famille. » Valérie et Christelle sont formelles, l’ambiance « fraternelle » se retrouve d’année en année. « Tout le monde se parle même en faisant la queue. C’est un peu l’ambiance dont on rêve, on aimerait que notre société ressemble à cela tous les jours. »
Au milieu de la fête, il s’agit néanmoins de parler aussi des sujets qui fâchent. Des forums sont notamment prévus sur la grève des cheminots, les problèmes des hôpitaux ou encore le conflit chez Air France.

Samedi de 11 heures à 23 heures, puis sans interruption du dimanche à 9 heures au lundi à 20 heures au domaine de Bellevue, parking gratuit. Les préventes étant terminées, la carte d’entrée est vendue sur place au prix de 20 €, elle est valable pour les trois jours. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés. Programme détaillé sur le site de LO www.fete.lutte-ouvriere.org


                                                                      Marie Persidat

"Marée populaire" ? Nathalie ARTHAUD sur France inter hier : le 26 mai, Lutte ouvrière manifestera mais avec ses propres mots d’ordre et son propre cortège

Mai 68 : modeste itinéraire d’un jeune de 16 ans (Suite, 6.)


Un soir, du côté de Billancourt

 
Georges Séguy à Billancourt

Durant les semaines de Mai-Juin, et malgré la grève des transports après le 13 mai, les participants se déplacent beaucoup, d’un lieu des évènements à un autre. On marche, on fait du stop, les voitures des uns servent aux autres, et puis, pour donner des nouvelles aux parents, j’ai mon solex…
         Le jour où le secrétaire confédéral de la CGT vient en compagnie de son prédécesseur, Benoît Frachon, rapporter dans la soirée du 27 mai l’état des discussions de Grenelle aux travailleurs de chez Renault, des étudiants et des travailleurs d’autres entreprises se rassemblent aux portes de l’usine, place Nationale, face à Billancourt.
         Les portes de l’usine sont closes, mais il y a du monde sur la place. On n’entendra pas les fameux sifflets qui ponctuent le discours de Séguy. Certains les analyseront comme des marques de critiques à son encontre quand d’autres affirmeront que c’est contre les propositions du gouvernement qu’ils visent. Une chose est sûre est que la CGT acceptera des Accords dits de Grenelle au contenu bien en-deçà des possibilités du mouvement.
         Je participe ce soir-là à ce rassemblement de la place Nationale. Le nom de la « forteresse ouvrière » sonne à mes oreilles.


A suivre, vers Voix ouvrière mais pas seulement

PSA Vesoul, une première mobilisation réussie


La voie à suivre

  
Débrayage du 17 mai 2018

La direction de PSA pensait faire passer son mauvais coup, passer de 35h à 37h 45, payées 36 h, en douceur… c’est raté !
Jeudi un débrayage a eu lieu de 14h à 17h 30. Parti du Ferrage peinture, les grévistes se retrouvent rapidement à une quarantaine avec le renfort de la couture. Ils seront rejoint par des grévistes du magasin Nord, c’est en tout à plus d’une centaine qu’ils scandent « pas de travail sans salaire ».
Des ouvriers et des ouvrières ont pu exprimer leur colère devant les caméras de FR3 et TF1. Une première mobilisation qui a revigoré les participants et qui en appelle d’autres.
Un appel à la grève est posé pour mardi 22 mai, jour de la grève de la fonction publique, pour demander le maintien des 35 h.