dimanche 6 mai 2018

Argenteuil SNCF, et droit de passage


Pas d’accord avec ce tour de passe-passe !

 
Une carte, oui, mais pour TOUS !

Jusqu’à maintenant, suite à la pression de la municipalité précédente, il est possible de franchir la gare d’Argenteuil-centre lorsque l’on vient du quartier d’Orgemont pour se rendre vers le centre, et vis-versa.
         Si l’on comprend bien l’information trouvée sur le site internet de la Ville d’Argenteuil, cette possibilité évidente risque de ne plus durer.
         En tout cas, elle serait supprimée pour tous, sauf pour les Argenteuillais habitant dans un rayon de 500 mètres maximum qui devraient être munis d’une carte individuelle idoine.
         Nous sommes très nombreux pourtant à habiter au-delà des 500 mètres requis et à utiliser ce raccourci bien pratique.
         Nous verrons ce qu’il est possible de faire pour empêcher ce mauvais coup, d’autant plus que ce droit de passage date de plus d’un siècle et demi, depuis la construction de la gare d’Argenteuil, en 1863 je crois !

                                                                                       D MARIETTE 

http://www.argenteuil.fr/actualite/140/39-entree-en-gare.htm

Argenteuil, des cloches quelque peu "sans gêne"


Un voisin pas très catholique



Dans un commentaire d’une de nos brèves postée il y a quelques jours, le curé du cru mis en cause a posté le commentaire vraiment bêbête suivant : « Habiter près d’une église comporte des risques certains ! ».
         Le genre de réponse que l’on entend fréquemment de la part de voisins indélicats qui se considèrent toujours dans leur bon droit et qui occasionnent ce que l’on appelle des « troubles de voisinage ».
         On peut donc renvoyer à ce curé individualiste et quelque peu sans-gêne cette référence.
         « Sans gêne » se dit comment en latin ?

Fête de Lutte ouvrière à Presles dans le Val d'Oise, les 19, 20, et 21 mai 2018


Vive la fête !

 

Le 5.05.18.
Bonjour,

La fête de Lutte ouvrière à Presles approche maintenant à très grands pas. Elle aura lieu dans quinze jours maintenant, les 19, 20 et 21 mai prochains lors du week-end de la Pentecôte. L’anniversaire de Mai 68 y occupera une place importante. Pour le reste, vous retrouverez la fête que vous connaissez, chaleureuse, culturelle, et fraternelle.
         Sur place, le billet d’entrée pour les trois jours coûtera 20 euros. L’entrée est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Réservé auprès de moi, pour ma part avant dimanche 13 mai midi, ce billet coûte 15 euros. Donc, il vous reste une semaine pour vous les procurer auprès de moi. Par ailleurs des bons de réduction sont également en vente. Un bon acheté maintenant coûte 4 euros et permettra d’acheter pour 5 euros sur place. Une réduction de 20 % ! C’est merveilleux ! Mais auprès de moi, seulement avant dimanche 13 mai midi !
         Donc, vous pouvez me passer les commandes. Si vous payez en chèques, ceux- ci sont à libellés à l’ordre de « Lutte ouvrière la fête ».
Il faut les commander via mon mail, ou en me téléphonant.
         A bientôt, et
                   Salut et fraternité,
                                                         Dominique

                        MDommarie@aol.com                    06.99.49.98.64.

Le site de la fête :




Carrousel de la connaissance


Féminin/masculin #combattons l’exploitation
Spectacle audiovisuel de 45 minutes.
Le nombre impressionnant de femmes qui dénoncent les agressions sexistes qu’elles ont subies témoigne de la persistance de rapports de domination et d’oppression entre hommes et femmes.
Certains tentent toujours d’expliquer, si ce n’est de justifier, cette domination par le fait que la nature doterait les femmes de douceur et de faiblesse et les hommes de détermination et de force.
Il n’en est rien ! Le sexe biologique ne suffit pas à faire une femme ou un homme, c’est l’organisation sociale et la culture qui construisent et formatent le féminin et le masculin. Les relations sociales entre hommes et femmes ont une histoire qui s’inscrit dans l’histoire des sociétés. Elles changeront avec elles.


  

Un car partira à 9 heures d’Argenteuil le dimanche 20 mai pour Presles. Trois arrêts : Joliot-Curie-mairie-Val Sud. Pour le retour du soir, départ de Presles à 19 heures. Il est gratuit. Il faut seulement s’inscrire… dans la limite des places disponibles. Faites vite, il reste encore quelques places.

samedi 5 mai 2018

Air France, PDG sorti, plus que jamais le combat continue. Vive la grève !


Camouflet, camoufly !

Le bluff et la manœuvre du PDG d’Air France se sont retournés contre lui. Mettant son poste en jeu, dramatisant la situation, il croyait mettre une majorité de salariés derrière lui. Mal lui en a pris.
         Il y a effectivement eu une mobilisation record (plus de 80%) au referendum mis en place par ses soins. Mais le résultat n’a pas été celui qu’il attendait. Plus de 55% des travailleurs d’Air France qui ont voté ont rejeté « l’accord » salarial dérisoire qu’il proposait.
         C’est une excellente nouvelle.
         Le PDG a démissionné. Le combat continue pour une hausse substantielle des salaires, nécessaire chez Air France comme partout dans le monde du travail.


Voilà ce que nous écrivions il y a quelques jours dans le numéro de cette semaine de notre hebdomadaire

Air France : référendum patronal, revendications salariales
02 Mai 2018

À l’approche du 4 mai, dernier jour du référendum organisé par la direction d’Air France – pour ou contre 2 % seulement d’augmentation, avec 5 % maximum sur trois ans et une clause antigrève – celle-ci s’est faite discrète.


Et pour cause : elle savait que beaucoup de ses salariés, qu’ils aient fait grève ou pas pour réclamer 6 % de hausse de salaire, rejetaient ses propositions.
Depuis plus de trois mois, son PDG pleure misère malgré plus de deux milliards de bénéfices, tout en cachant que son conseil d’administration s’est augmenté de 28 %. Il a prétendu qu’il comprenait le personnel, mais ne pouvait lui accorder que 1 %. Puis, aidé en cela par les grèves, il a « découvert » que ce qu’il disait être un maximum pouvait doubler. Mais cela ne faisait toujours pas le compte. Il a alors cherché, sans succès, à faire avaliser ses propositions par des membres de l’intersyndicale. Et quand il a déclaré « C’est ça ou je démissionne », cela n’a pas ému grand monde.
Air France est un des premiers annonceurs publicitaires du pays et les médias, déjà rarement favorables aux grèves, n’ont rien à lui refuser. Alors, depuis des jours, on entend des chroniqueurs expliquer à tour de rôle que les grévistes d’Air France menacent sa survie, que le moment est mal choisi pour faire grève. La direction de la compagnie ne dit pas autre chose. Là, elle le fait dire par d’autres, ce qui peut pousser des salariés hésitants dans le sens qu’elle veut. Cela s’ajoute aux pressions qu’exerce sa hiérarchie.
Si cela ne suffit pas, il reste la division. Depuis des semaines, journalistes et commentateurs jouent des catégories de personnel les unes contre les autres, en ciblant les pilotes, qu’ils présentent comme des privilégiés du fait de leurs salaires.
Sur ce terrain, Air France a reçu le renfort de la CGC, à laquelle adhère une partie du haut encadrement, et de la CFDT, qui multiplie les tracts contre les pilotes, mais sans que ses militants se hasardent trop à les diffuser dans les ateliers, de crainte de se faire prendre à partie.
Quel que soit le résultat de ce référendum, une chose est certaine : des mécanos-avions aux hôtesses, des bagagistes aux pilotes et aux employés du fret, les raisons de réclamer 6 % de rattrapage salarial n’auront pas changé. Ni le moyen de les obtenir : la grève !

                                         Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2596)

Edouard Philippe, un premier ministre aux oreilles fragiles et certainement pas téméraire



Edouard ! Edouard ? Edouard ! Tu te caches où ?

 
Il ne doit pas trop aimer le contact

Pendant 3 jours, le premier ministre a sillonné le département du Cher à la rencontre principalement de... patrons et d’élus locaux.
A l’hôpital de Bourges où le personnel des urgences, totalement débordé, a fait récemment plusieurs journées de grève pour exiger de l’embauche et des ouvertures de lits, pas de visite pour Edouard Philippe.
A Vierzon, jeudi 3, les cheminots de Vierzon en grève, rejoints par ceux d’Orléans, les travailleurs licenciés de l'entreprise Carrier de Romorantin et des travailleurs de plusieurs entreprises locales, se sont retrouvés devant la gare de Vierzon pour défendre leurs revendications.
Un petit quart d’heure de défilé, pas plus, avant que les 400 manifestants soient tenus à distance du centre-ville et de la mairie où le premier ministre était reçu par le maire PCF. Les travailleurs en lutte n'ont rencontré que des CRS largement déployés dans la ville pour délimiter un périmètre restreint où Edouard Philippe a pu serrer des mains en toute quiétude, loin des slogans qu’il ne saurait entendre.
Mais les manifestants ont mis de l’ambiance, scandant avec les cheminots « cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire », et tous sont repartis avec la conviction qu'il faut poursuivre et élargir la lutte.




 

« Surloyers » étendus, AB-Habitat et autres bailleurs, un très mauvais coup contre de nombreux travailleurs et les quartiers populaires


Il va vraiment falloir s’y mettre

 

Macron, si tu continues, la classe ouvrière, la classe ouvrière,
Macron, si tu continues, la classe ouvrière et les locataires
Vont te botter les fesses…

 

Un nombre important de locataires d’AB-Habitat sont en colère. Ils sont même très en colère. Locataires dans un certain nombre de cités appartenant au bailleur dit « social », ils ont eu la désagréable surprise fin avril de se voir brutalement imposer un « surloyer », et de recevoir au début de ce mois de mai l’avis que leur compte pour ceux qui sont prélevés directement étaient prélevés dès maintenant du montant de ce surloyer.
         Il doit en être de même pour les locataires d’autres bailleurs.
         C’est une nouvelle disposition de la loi, macronienne apparemment, qui demanderait à ces bailleurs d’appliquer les choses de cette façon.      Des revenus très peu élevés peuvent néanmoins être concernés par cette mesure car ils sortent des limites de barèmes discutables et parfois sujets à des erreurs.
         Cette ponction inattendue va réduire d’autant le pouvoir d’achat des travailleurs concernés, pousser certains d’entre eux, chez certains bailleurs, à devoir aller chercher à se loger ailleurs.
         C’est scandaleux.
         Cela signifie que le bail qu’ils ont signé naguère, sur la base de certaines conditions, est devenu caduque. En quelque sorte, il y a tromperie.
         Quant à faire de certaines cités de véritables ghettos, il n’y pas mieux pour y parvenir.
         La « mixité sociale » y était déjà très limitée. Elle va se réduire, avec ces mesures, à sa plus simple expression.
         Bref, sur tous les plans, il faut s’y opposer., collectivement, et avec force. Il n’est jamais trop tard. DM

Argenteuil, Ecoles, Locaux et petites manoeuvres


Non aux micmacs ! "Embauchez et construisez" !



Nous avons reçu d’un parent d’élève de l’école Ambroise Thomas, satisfait de notre article d’hier, et qui ajoute : « Les locaux manquent tellement sur l'école Ambroise Thomas que mairie et Direction académique semblent s'entendre pour remplacer les CP à douze par une des classe de 24 élèves et deux enseignants. Ce n'est pas équivalent, enseignants et parents y voient plein de problèmes : comment seront constituées les équipes, que se passera-t-il en cas d'absence, déjà aujourd'hui le remplacement est trop rare, tout le monde craint que cela soit pire demain. et puis surtout, s''il y a demain des enseignants en plus pour les classes de CP, il y en aura moins pour le dispositif des maitres en plus qui pouvaient aider les classes. Bref, derrières les effets d'annonce la dure réalité des économies continue a saper l'école.  Parents et enseignants n'ont pas fini de scander   comme en février "embauchez et construisez".
         Bien évidemment, nous sommes totalement d’accord. DM

Argenteuil, histoire, et deux arbres qui ne cachent pas le problème


Les deux arbres qui ne cacheront pas un gâchis en marche

 
"L'île". 1952

Le journal Le Parisien-95 a consacré un article sur la venue le 1er mai d’un représentant de l’association A.R.B.R.E.S de défense du patrimoine arborée. (Voir le présent blog du 2 mai « articles plus anciens). Dans cet article, il est indiqué que Georges Mothron conteste les caractéristiques des arbres à défendre selon les termes suivants : « J’ai des photos d’après-guerre où ils sont bousillés après les bombardements ».
         Bataille d’historien à l’horizon donc.
         Sur ce plan, nous ne savions pas qu’il s’y intéressait. A voir l’état de l’ancien hôpital-musée de la rue Pierre Guienne, et de la maison de Claude Monet qui n’a pas été chauffée cet hiver et dont le toit laisse passer des gouttes !
         Certes, nous mènerons notre propre enquête historique sur cette affaire, mais le problème finalement n’est pas là. De l’époque de Monet ou pas, ce ne sont pas les jeunes pousses grandis dans les bacs qui remplaceront ces deux beaux platanes rescapés aujourd’hui.