dimanche 24 décembre 2017

Argenteuil Comité Jean Vilar, communiqué en date du 23.12.17.


Argenteuil Comité Jean Vilar, communiqué en date du 23.12.17.

On nous informe

Meilleurs vœux et merci aux 6001 signataires de la pétition
« pour rénover la salle des fêtes Jean Vilar, publique » !

Communiqué du comité Jean Vilar

Contacts Twitter, Facebook, blog, pétition : « comité Jean Vilar »

La foncière FIMINCO acheteuse de l’espace Jean Vilar, a présenté au Conseil municipal d’Argenteuil, ce mardi 19 décembre, son projet « Cap Héloïse ».
Malgré la mobilisation de son équipe, les deux heures accordées par le Maire, la salle préremplie de partisans de celui-ci, les effets vidéo, 3D et Photoshop, la présentation a fait un flop couru d’avance.

Difficile d’entasser des « salles obscures » de cinéma à 45 mètres de haut en entrée de ville, sans que l’on remarque un énorme pâté dans le paysage.

Difficile de faire croire qu’un 2ème centre commercial à 400 mètres de Côté Seine va « booster » celui-ci, ou qu’un multiplexe à 400 mètres du Figuier Blanc sera une « locomotive » pour notre tout récent cinéma municipal.

Difficile de faire passer 156 logements à 9 ou 10 étages pour un équipement commercial ou de loisirs.

Difficile de prétendre préserver les arbres remarquables avec un plan de masse entièrement bétonné là où ils s’élèvent aujourd’hui.

Difficile de faire croire à une ouverture sur la Seine en offrant simplement de contempler, du haut de trois étages de parkings aériens, voitures et camions sur la voie rapide.

Difficile de faire passer pour logique le montage financier d’une salle de spectacles privée, exploitée par un promoteur qui n’est pas exploitant de spectacles, laissée bon marché à la Ville 200 jours par an, avec impossibilité de la rentabiliser par ailleurs !

C’était mission impossible. Comme l’a dit Franck Debeaud, conseiller de la majorité municipale, c’est d’un projet humain qu’Argenteuil a besoin sur son « île », et non de cet amas de béton.

Les jours suivant ce Conseil Municipal, des centaines de nouvelles personnes ont signé notre pétition, portant le nombre de signataires à 6001, merci à tous !

La bonne nouvelle de ce Conseil Municipal, c’est que la parole va être rendue aux Argenteuillais à travers une enquête publique début 2018.

Nous souhaitons une excellente année 2018 à toutes les personnes, à Argenteuil et au-delà, qui espèrent préserver et embellir ce site, et son paysage célébré par les Impressionnistes.

Nous ferons tout notre possible pour informer et pour faciliter la collaboration entre citoyen·ne·s sur ce projet. Nous accueillons avec plaisir les renforts, et venons d’ouvrir sur helloasso l’adhésion au comité https://www.helloasso.com/associations/comite-jean-vilar.



Les titres de propriété vont et viennent. Restent sur place les dégâts

Si le projet « pôle Héloïse » aboutissait, il est prévu que ce soit la société de cinéma « Etoile cinéma » qui le gère.
         La question, sous le capitalisme, est de savoir jusqu’à quand ?
        Les multiplex sont des marchandises comme une autre. Ainsi, lors de la présentation par Fiminco mardi dernier, le promoteur a évoqué le multiplex de la porte des Lilas à Paris. Mais ce qu’il n’a pas mentionné, c’est que ce cinéma géré effectivement jusqu’à une date récente par Etoile cinéma venait d’être repris par un major du secteur, CGR.
         Ce qui est vrai pour les multiplex l’est tout autant pour les centres commerciaux et salles de spectacles eux-mêmes qui ne sont que des marchandises, certes volumineuses, comme les autres.
         Quand Fiminco tient aujourd’hui un certain discours et évoque un certain nombre d’engagements, il ne convainc que ceux qui veulent bien l’être. Qu’en sera-t-il d’eux quand cet investisseur décidera d’aller voir ailleurs et de vendre ?
         La propriété capitaliste circule de main en main. Quant à l’objet vendu et acheté, lui il restera, avec ses désastres.

Argentine : réforme des retraites, le refus !


Une large mobilisation contre une attaque majeure



Manifestation contre la réforme des retraites à Buenos Aires

En Argentine, la nouvelle réforme des retraites décidée par le gouvernement Macri ne passe pas dans la population. Elle prévoit une augmentation des retraites de 5,7 % au lieu des 14 % prévus, sachant que l'inflation est de l'ordre de 20 % par an. L'âge de départ à la retraite serait repoussé de 65 à 70 ans pour les hommes et de 60 à 63 ans pour les femmes.
Depuis deux semaines, les manifestations se succèdent et la police réprime violemment les travailleurs qui manifestent. Le 20 décembre, jour du vote de la loi, le pays était paralysé par la grève générale et Buenos Aires, la capitale, était transformée en champ de bataille.
Les travailleurs argentins ne se laissent pas faire et répondent aux attaques de leur gouvernement sur le bon terrain, celui de la lutte.

samedi 23 décembre 2017

Argenteuil : Georges Mothron et Lutte ouvrière. Pour notre part, loin d’une cour d’école


La « démocratie » même minimale n’est pas la loi d’une cour d’école

Depuis 1989, nous organisons un banquet annuel dans la vieille tradition fraternelle du mouvement ouvrier. Pour 2018, nous avions fait notre demande en octobre 2016. En raison de la confusion qui règne sur la situation de la salle Jean Vilar, nous n’avions jamais eu de réponse. Au vu du nouveau report de la désaffectation de cette salle que nous avons appris par hasard le 7 décembre dernier, il était dorénavant possible que le complexe nous soit attribué pour un samedi de mars prochain. Nous avons eu connaissance qu’une date était même prévue par les services municipaux pour cela. Il ne restait qu’à attendre la signature du maire d’Argenteuil…
         N’obtenant pas de réponse, le rencontrant sur le marché Héloïse dimanche dernier, nous lui avons posé le problème. Il m’a répondu que « cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal de mardi » !?! Mercredi, nous l’avons croisé à nouveau et il a fini par me dire que nous aurions une réponse « avant la fin de l’année… ».
         Pour organiser ce banquet, c’est six mois à l’avance qui nous sont nécessaires. On voit dans quelle situation, la municipalité nous a mise. Bien évidemment, elle nous répond de cette façon suite à l’engagement militant que nous avons sur la Ville, et en particulier, suite au rôle que nous jouons dans l’action pour l’abandon du « projet Héloïse ».
              Nous prenons acte de tout cela.
          Heureusement, nous aurons déjà la possibilité de maintenir notre fête-banquet à Bezons le 10 février prochain.
         Cette situation a beaucoup perturbé la préparation de celle-ci, et nous ne pouvons attendre davantage. Si nous finissons par recevoir la signature du maire d’Argenteuil, nous verrons ce que nous ferions en mars.
         Mais dès maintenant nous en appelons à tous, et à tous ceux que ce refus de « démocratie » minimale à notre égard certes n’étonne pas mais révolte, pour assurer le succès de notre fête qui débutera le 10 février 2018 à 16 heures à la salle Aragon de Bezons. Nous demandons le soutien de nos proches, des militants ouvriers, de tous !
         Nous comptons sur vous. Prenez votre billet d’entrée.

         Salut et fraternité,

         Pour Lutte ouvrière-Argenteuil,

                   Dominique MARIETTE

Prix d’entrée pour les adultes avec repas : 15 euros, pour les enfants accompagnés : 7 euros. Chèques à l’ordre de Dominique Mariette, à transmettre ou envoyer au 2 de la rue Rouquès à Argenteuil.



Argenteuil « projet Héloïse » commerce : silence sur le gras de l’opération immobilière, alors parlons d'autres choses, du commerce par exemple


Grande défiance de rigueur



Dans l’opération financière qui se profile sur l’espace Jean Vilar, le cœur de celle-ci est le projet immobilier. Mais sur celui-ci, c’est le plus grand silence. Rien lors de la présentation de mardi dernier, ni sur l’incidence de la construction de 160 logements sur les équipements publics du quartier.
       En revanche, le cœur de cette présentation concernait l’activité commerciale que le promoteur prévoit dans son projet.
            A ce propos, on peut déjà noter que depuis mars 2016, les éléments de cette activité ne cessent d’évoluer, sans que les habitants soient mis au courant au fur et à mesure. Ainsi, ces derniers apprirent par hasard qu’un Leclerc était susceptible de s’installer, puis le mardi 19 décembre, on nous a dit que ce serait plutôt l’Intermarché du centre  qui serait déplacé d’Henri Barbusse pour être incorporé au « projet Héloîse », sans pour autant que cela soit très précis : une augmentation « faible » de la surface de 1200 à 1800 m², mais on nous a parlé également d’une superficie totale de 3500 m²… Comprend qui peut. Qu’en est-il exactement ? On peut nous dire autre chose demain, et l’on n’est pas dans le secret des petits dieux…
         En revanche, un certain nombre de choses sur le plan de la situation commerciale locale nous ont paru totalement manquer de sérieux. On nous a parlé d’une zone de clientèle potentielle de 900 000 personnes. Comme si cette zone potentielle n’était pas celle de bien d’autres communes voisines qui, elles aussi, tentent de vivifier leur commerce. On a comparé la commune d’Argenteuil à celle d’Asnières, en nous donnant des éléments déjà étonnants en eux-mêmes : 315 commerces à Asnières, 191 à Argenteuil ! Comme si les nombreuses voies et places commerçantes d’Asnières pouvaient être comparées à la concentration (certes à problèmes) de l’activité commerciale en difficulté dans le centre d’Argenteuil, populaire de surcroît !
         Nous le répétons, faire revenir, à notre époque, les habitants des quartiers périphériques vers le centre d’Argenteuil est une gageure, au vu des questions d’image, de difficultés de circulation, de l’organisation elle-même de la Ville. Les habitants des quartiers périphériques très peuplés de la commune sont attirés vers l’extérieur de celle-ci, non seulement par l’existence de centres commerciaux de proximité ou accessibles (Carrefour Sannois, Carrefour Sartrouville, Grand frais), mais aussi par des ouvertures vers l’extérieur et d’autres centres commerciaux par des portes routières sur l’A15. Et l’on ne développera pas le rôle commercial que joue le quartier Saint-Lazare et le centre commercial de cette gare qui absorbe une part importante des achats des habitants d’Argenteuil.
         Le rôle d’un promoteur n’est pas, nous le rappelons, l’utilité sociale. Il est de faire des affaires.
       Ensuite, il peut entourer cet objectif de mots sympathiques, et trouver pour cela de belles formules : Argenteuil « a un gros potentiel », nous sommes « extrêmement confiants », mais pour assumer la réalité de demain, le promoteur et ses belles paroles ne seront plus là.

PSA, répression syndicale, solidarité avec les militants ouvriers


On nous informe




ATSEM, travailleurs territoriaux, salariés, se battre pour nos revendications


ATSEM, travailleurs territoriaux, à Bezons comme ailleurs, les travailleurs devront se mettre en colère

 

On nous informe

ATSEM en colère, le gouvernement ne veut pas reconnaître nos revendications !

Pour une véritable reconnaissance professionnelle, la CGT revendique :

 

L’amélioration des conditions d’emplois :

• Un taux d’encadrement légiféré nationalement sur les temps périscolaires et de restauration scolaire

• Une ATSEM à temps plein par classe, à minima

• Une formation professionnelle tout au long de la carrière

• Une réelle intégration dans l’équipe éducative

   La résolution du problème de double hiérarchie (éducation nationale, collectivités territoriales) par la promulgation d’une texte réglementaire (loi, décret, circulaire).

   La reconnaissance immédiate des missions éducatives des ATSEM sur le terrain et dans le référentiel de compétences CAP Petite Enfance

   Une véritable évolution professionnelle par un déroulement de carrière sur deux cadres d’emploi (C et B)

   La reconnaissance de la pénibilité : inscription du cadre d’emploi des ATSEM en catégorie active auprès de la CNRACL (départ anticipé à la retraite sans décote)

   La reconstruction des carrières suite aux Accords Jacob de 2006 (perte de toute l’ancienneté)

   Le traitement Fonction Publique à 1800 euros bruts mensuels

 

 La CGT Territoriaux de BEZONS invite les ATSEM à une heure d'information syndicale JEUDI 18 janvier 2018 à 16h dans les locaux de l'UL CGT 6  rue Parmentier



Migrants et société barbare. A bas les frontières !


Liberté de circulation et d'installation

 

Ce mardi 19 décembre, plus de 300 personnes sont venues à la gare de Bayonne faire leurs adieux à 21 migrants d'origine subsaharienne. Ils étaient hébergés depuis trois mois au centre d'accueil et d'orientation  de Bayonne où ils avaient  tissé des liens avec leurs enseignants et la population.

Leur train partait  pour Pau où le centre accueille actuellement 90 migrants. Ensuite ils devraient être expulsés sans doute vers l'Italie, le premier pays où ils ont débarqué après avoir traversé le désert et la Méditerranée, et tous leurs dangers. Avant d’être vraisemblablement renvoyés vers la guerre et la misère qu’ils ont fuies. Bayonne recevra bientôt de nouveaux migrants dans cette valse inhumaine organisée par le gouvernement.

L'attente du train fut longue, ponctuée de chants, de sirènes et de bien des larmes de part et d’autre. Un réfugié s’adressa aux manifestants : "j'aurai cette ville dans mon cœur jusqu'à la fin de mes jours, j'ai compris ici que nous sommes tous des humains". Pour cette aspiration, il faudra que les exploités des quatre coins du monde se débarrassent d’une minorité d'exploiteurs, pilleurs de toutes sortes, coupables de guerre et de misère.

vendredi 22 décembre 2017

"Prime d'assiduité" à la mairie d'Argenteuil, un communiqué de Lutte ouvrière-Argenteuil



-Communiqué de Lutte ouvrière-Argenteuil-

La démagogie anti-ouvrière du maire d’Argenteuil

Après avoir augmenté le temps de travail des agents de la mairie et supprimé des centaines de postes de contractuels, le maire LR d’Argenteuil veut mettre en place une prime d’assiduité : d’un montant de 500 euros par an, elle serait diminuée de 25 % pour chaque jour non travaillé. Au bout de quatre jours, il n’en resterait donc plus rien, et cela quelle que soit la cause de l’absence : arrêt maladie, grève, mais aussi congé maternité…
Les politiciens réactionnaires de l’acabit de ce maire rêvent de revenir à l’époque de Germinal, quand les travailleurs n’avaient aucun droit. Il faudrait lui rappeler que Germinal, c’est aussi l’histoire d’une grève !
                                                                 Le 22.12.18.