Liberté de circulation et d'installation
Ce
mardi 19 décembre, plus de 300 personnes sont venues à la gare de Bayonne faire
leurs adieux à 21 migrants d'origine subsaharienne. Ils étaient hébergés depuis
trois mois au centre d'accueil et d'orientation de Bayonne où ils
avaient tissé des liens avec leurs enseignants et la population.
Leur train partait pour Pau où le centre
accueille actuellement 90 migrants. Ensuite ils devraient être expulsés sans
doute vers l'Italie, le premier pays où ils ont débarqué après avoir traversé
le désert et la Méditerranée, et tous leurs dangers. Avant
d’être vraisemblablement renvoyés vers la guerre et la misère qu’ils ont
fuies. Bayonne recevra bientôt de nouveaux migrants dans cette valse inhumaine
organisée par le gouvernement.
L'attente du train fut longue, ponctuée de chants,
de sirènes et de bien des larmes de part et d’autre. Un réfugié s’adressa aux
manifestants : "j'aurai cette ville dans mon cœur jusqu'à la fin de mes
jours, j'ai compris ici que nous sommes tous des humains". Pour cette
aspiration, il faudra que les exploités des quatre coins du monde se
débarrassent d’une minorité d'exploiteurs, pilleurs de toutes sortes, coupables
de guerre et de misère.
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