lundi 11 décembre 2017

La Poste : effectifs en moins = bureaux de poste fermés


Cachez cette réalité que nous ne saurions voir !

 
Défense des services publics utiles à la population


Nous avons lu avec intérêt dans la dernière livraison de L’Argenteuillais l’information suivante : « Poste d’Orgemont : le bureau sera fermé du 18 au 30 décembre en raison des réductions d’activité. Il reprendra ses horaires habituels à compter du 2 janvier. Durant cette période, les antiennes Joliot-Curie (route d’Enghien) et Côteaux (22 rue Vedrines) restent ouvertes. »
         L’Argenteuillais a le mérite de donner cette information utile que nous reproduisons à notre tout. Elle avance et l’on n’en doute pas comme explication celle que La Poste a bien voulu lui donner « en raison des réductions d’activités ».
         Cela est tout de même bien étonnant, les fêtes de fin d’années qui tombent cette année des week-end étant d’autant plus propices aux opérations postales et financières de toutes sortes.
         Alors, à la place de « réductions d’activités » réductions d’effectifs » ne conviendrait-il pas mieux ? Il est vrai, que dans ce cas, cette fermeture met autrement de mauvaise humeur.

amiante : PSA condamnée


Condamnée pour empoisonnement

 
Tableau général ancien, réalité toujours actuelle

La fonderie PSA des Ayvelles vient d’être condamnée pour « faute inexcusable » suite au décès d’un ouvrier du fait de son exposition à l’amiante. Un décès survenu en 1997 ! Il aura fallu vingt années pour arriver à cette décision qui condamne l’entreprise à 280 000 euros dont 25 000 euros pour chacun des 5 enfants. Une famille qui avait plongé dans la misère suite au décès du père à 39 ans.
Outre la lenteur de la justice, il y a de quoi être révolté par le fait que la direction de PSA a par le passé fait appel de décisions de justice la condamnant pour le décès de deux autres ouvriers pour leur exposition à l’amiante. Elle envisage de nouveau de le faire. Selon l’Addeva 08 (Association départementale de défense des victimes de l’amiante), « à ce jour, douze salariés de PSA sont décédés à cause de l’amiante : la fonderie est condamnée pour la troisième fois, mais d’autres dossiers sont en cours ».
Cela ne suffit pas à la direction de PSA d’empoisonner les travailleurs, elle veut encore échapper à ses responsabilités pour les ouvriers qui ont perdu la vie à cause de leur irresponsabilité et rapacité.

Retraités, pouvoir d’achat, une baisse continue depuis 1992


Retraites : une baisse continue du pouvoir d’achat

Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a publié un nouveau document de travail, cité par le journal Les Échos, qui montre la baisse du pouvoir d’achat des retraités depuis 1992.
Les mesures d’économies prises par les caisses de retraites complémentaires ont joué un rôle important dans cette baisse, davantage pour les cadres, dont la complémentaire compte pour à peu près la moitié de la pension, que pour les non-cadres. Les prélèvements sociaux, les contributions CSG, CRDS, CASA (contribution de solidarité pour l’autonomie) et les cotisations maladie ont aussi joué un rôle dans la perte de pouvoir d’achat. De même que le gel de la pension de base depuis 2013.
Un cadre parti en retraite en 1992 a ainsi vu le pouvoir d’achat de sa pension nette baisser de 10 %, dont 6 % entre 1993 et 1997, période de hausse des contributions sociales ; un non-cadre a perdu 7 % et un fonctionnaire de catégorie B a perdu 8 %. Pour des retraités plus jeunes, génération 1947, en retraite depuis 2007, les pertes de pouvoir d’achat sont de 2 % à 3 % en dix ans.
Ce sont des données officielles, globales et en pourcentage. Elles ne disent pas concrètement le poids de cette baisse, bien plus lourde sur une pension d’ancien smicard. Mais ces chiffres démentent la propagande habituelle sur les retraités qui seraient, en général, des privilégiés, et qui cherche à les opposer aux salariés en activité.
Macron et Philippe ont présenté le ridicule 0,8 % de revalorisation des pensions comme un geste pour les retraités en ces temps d’économies : il est non seulement inférieur à l’inflation, mais il sera suivi d’un nouveau gel pour 2018 et d’une hausse de la CSG. On voit à quel point, retraités ou en activité, les travailleurs sont la cible du gouvernement.

                                          Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2575)



Handicap, vacances, "répit" pour les familles


Des lieux pour souffler ensemble

Dans un restaurant, nous avons rencontré un serveur de nos amis qui a un enfant handicapé. C’est avec enthousiasme qu’il nous a parlé de leur séjour dans une structure « Village répit famille » qui lui a permis, dans le cadre de ces vacances de connaître pour lui aussi un « répit » réparateur. C’est bien volontiers que nous donnons l’information suivante qu’il a découverte par hasard, et dont il aimerait faire profiter bien d’autres familles ayant des enfants handicapés : 

« Vacances Répit Familles

Une nouvelle solution pour soulager les aidants familiaux.

Les aidants familiaux qui s'occupent au quotidien d'une personne handicapée, malade ou dépendante sont souvent épuisés… Pour les soulager, l'association Vacances Répit Familles propose une solution innovante qui associe un village de vacances et une structure médico-sociale. Il est désormais possible de partir en vacances avec la personne que vous aidez dans des conditions adaptées à sa situation.
L'aidant et la personne accompagnée sont accueillis ensemble en vacances de manière différenciée…

https://www.vrf.fr/VRF/web/node1_6781/accueil

Celui du Jura


dimanche 10 décembre 2017

Argenteuil, berges de Seine, le futur que nous voulons, et celui que nous combattonsnou


Mais quel futur nous préparent-ils ? Là est la question.

 
Croissy-sur-Seine. Nous, on préfère ce futur là.

La municipalité croit discréditer les opposants au « projet Héloïse » en les traitant de « passéistes ». Cette accusation est totalement déplacée, puisque ce projet que ces opposants récusent concerne le futur de la Ville. Il n’y a donc que différentes sortes de « futuristes », les uns partisans d’établir un blockhaus en guise de « reconquête » des berges de la Seine, les autres dont nous sommes préférant protéger autant faire se peut un espace déjà trop détérioré et dont il suffirait finalement de pas grand-chose pour qu’il retrouve de véritables berges.
         Nous ne savons pas s’il y eut naguère des opposants à la RN311, à la construction de ce qui allait devenir la Zup-Nord, ou encore à la construction de la fameuse Tour Balzac de la gare du Val. Cela dit, chacun peut très bien imaginer les invectives que les « futuristes bétonneurs » d’alors auraient pu à cette époque lancer à l’encontre des « passéistes » qui mettaient en garde, s’il s’en trouva, sur les conséquences futures des choix opérés.
         Pour notre part, nous combattons pour un futur qui soit celui d’une société harmonieuse, où les aménagements seront faits par et pour la population. En tout cas, le critère de l’anticipation sera au cœur des choix effectués à l’instant « t » autour de la question : qu’est-ce que l’aménagement d’aujourd’hui risque d’impliquer dans le futur ? Les choix opérés aujourd’hui seront-ils modifiables demain ou sont-ils irrémédiables ?
         La question n’est pas que la Ville « bouge » ou pas. Elle est surtout celle de réfléchir dans quel sens elle risque d’aller. Et du pourquoi aménager ici et non là.
Il y a d’autant plus de raisons d’être méfiant dans les réponses qui seront données à ces questions qu’il ne s’agit pas de questions déconnectées du reste de la société, mais liées à la réalité d’opérations d’investisseurs dont les finalités ne sont pas le bonheur futur des populations, mais les seuls profits qu’ils pourront réaliser dans les plus brefs délais dans ces opérations.

ATSEM : pour l'amélioration de la situation, se mobiliser


Alors pour le concret, ils s’engagent quand ?

 
A Toulon (ici) comme à Argenteuil, et comme partout

Depuis des mois et des mois, des discussions ont lieu sur l’avenir du métier et la condition des travailleuses ATSEM, qui sont présentent dans les classes maternelles et qui y jouent un rôle essentiel aux côtés des enseignants.
Dans une brève, le site internet de La Gazette des communes nous apprend que « Concernant l’amélioration des conditions de travail, le Gouvernement a proposé à l’association des maires de France (AMF) d’élaborer et de signer un document d’engagement, afin de valoriser les bonnes pratiques et d’inciter à leur développement dans l’ensemble des territoires. »
Tout cela serait bien la moindre des choses. Mais pour faire activer cette amélioration des conditions de travail,  où de recommandations en demandes d’engagement, il y a encore loin de la coupe aux lèvres pour les principales intéressées -les ATSEM elles-mêmes- le mieux sera la piqûre de rappel des mobilisations.

Smic dans le collimateur


La fin des hausses automatiques ?

 
Il ne serait même plus question de ces euros misérables en plus ?
Un rapport préconise de mettre fin à l'automaticité de la hausse du Smic tous les 1er janvier.
           Déterminée en fonction de l'inflation et de l'évolution des salaires, cette hausse, accompagnée ou non d'un « coup de pouce » (dont le dernier remonte à 2012), est toujours dérisoire. Elle n'est pas indexée sur la hausse des prix et laisse le Smic très loin derrière les 1 800 euros nets qu'il faut pour vivre à peu près correctement aujourd'hui.
Les hausses automatiques ? Le terme est abusif ! Mais pour que les prétendus experts qui ont pondu ce rapport puissent le vérifier, il faudrait au moins les faire vivre toute l'année 2018 avec le Smic 2017. Cela leur ferait le plus grand bien.

La Réunion Usine sucrière de Bois Rouge


Tereos fait machine arrière !

 
Quand les travailleurs entrent en ébullition...

Après avoir arrêté le travail et mis les machines à l'arrêt du mardi 5 décembre au vendredi 8, les ouvriers de l'usine sucrière de Bois Rouge ont contraint la direction de Tereos à remiser sa décision de baisser leur prime d'intéressement de 4 à 500 €.
Celle-ci restera au même niveau cette année qu'en 2016.
La lutte a payé !