samedi 2 décembre 2017

Région Ile de France Lycée nécessaire à Cormeilles-en-Parisis, pourquoi y aller à pas de tortue


But et but…

 
Quand on veut on peut

La construction d’un lycée à Cormeilles-en-Parisis serait en bonne voie. Son principe avait déjà été voté. Cette fois, c’est le budget pour les « études » préalables qui vient de l’être. Pour la Région Ile de France, le lycée sera prêt en… 2025, soit dans un délai de six, sept ans. Quant au maire de la commune, lui, il table sur 2022, soit dans moins de cinq ans.
         Comme nous sommes quelque peu curieux, nous nous sommes renseignés pour comparer sur la construction du stade de France de Saint-Denis. Le début de sa construction date du 2 mai 1995 et son inauguration eut lieu en janvier 1998, soit deux ans et demi pour, tambour battant, l’édifier.
         Deux ans et demi pour un stade gigantesque, et cinq ou sept ans pour un modeste lycée dont le terrain est déjà prêt à l’accueillir !
         Bien évidemment, quand la volonté politique est là, tous les obstacles sont surmenés et la réalisation va vite.

Argenteuil, Transdev-TVO, rien ne va plus sur la 4


Il y a vraiment de l’a…bus

 
Retour au dépôt ? Ce n'est peut-être pas la bonne direction...
Les lignes d’autobus Ratp et Transdev-TVO sont particulièrement nécessaires pour le transport des habitants dans une commune telle Argenteuil dont la superficie est une des plus importante de la Région parisienne.
         Encore faut-il qu’ils soient à l’heure et qu’ils circulent aux heures indiquées tout simplement.
         Ce n’est vraiment pas le cas sur la ligne n°4 qui mène les voyageurs de la gare de Houilles à la gare d’Argenteuil en passant par le Val-Notre-Dame et la rue du Perreux. Il arrive qu’ils n’arrivent jamais, et même que plusieurs les uns à la suite des autres n'arrivent pas.
         Les habitants de la commune paient non seulement pour Transdev en payant leur billet ou leurs cartes, mais également en participant à la collecte de la subvention municipale qui atterrit dans son escarcelle.
         La moindre des choses est que les bus prévus soient assurés. En attendant, les usagers de cette ligne sont très en colère.

Service civique à l’Education nationale : service d’économie budgétaire plutôt


De la main d'œuvre bon marché

Tout aussi vrai pour les "services civiques"
750 missions en service civique ont été proposées par l'Education nationale dans les quatre départements de l’Auvergne cette année. En deux ans, elles sont passées de 300 à 750, parmi lesquelles 300 restent encore à pourvoir.
Elles sont utilisées comme aides dans les écoles maternelles et élémentaires, les collèges pour le dispositif "devoirs faits" et dans les lycées.
La recteure de l'Académie de Clermont-Ferrand assure que ces missions de service civique ne sont pas des emplois. C'est sûr : elles n'en ont pas la paie, avec 580 € "d'indemnités" par mois, et sont à temps partiel, avec 24 h de service par semaine. Seulement, elles occupent des fonctions nécessaires, utiles et même indispensables qui devraient faire l'objet de recrutement réels.
Après les contrats aidés, l'Education nationale a trouvé, avec les missions de service civique, une nouvelle source de main-d'œuvre bon marché.

Ordonnances, licenciements, formulaires Cerfa : « Etat de droits »… pour les patrons


Kit pour les patrons



Dans la foulée du vote des ordonnances sur le Code du travail, un projet de loi du gouvernement établit six lettres-type de licenciement, sur le modèle d'un formulaire Cerfa, qui seront à la disposition des patrons. Chaque modèle correspondant à un motif de licenciement : disciplinaire, individuel, collectif... Il n'y aura plus qu'à mettre le nom du salarié.
Si l'on ajoute le «droit à l'erreur » pour les patrons, le plafonnement des dommages et intérêts aux Prud'hommes pour licenciement abusif, la réduction des délais de recours aux Prud'hommes, le gouvernement met ainsi la loi et l'administration entièrement au service des patrons. C'est ce qu'ils appellent l'« État de droits »... dans un État ou les patrons sont de plus en plus les rois !

vendredi 1 décembre 2017

Argenteuil : CCAS, étonnante promotion


Sans rancune ?


Le Centre Communal d'Action Sociale d'Argenteuil qui supervise un certain nombre d’activités sociales sur la commune est une structure paramunicipale présidée par le maire. Une nouvelle vice-présidente vient d’être nommée. Ce n’est pas l’adjoint en maire en charge de « l’action sociale » qui l’a été, mais une conseillère déléguée chargée des associations.
         Le maire est apparemment vraiment sans rancune. La nouvelle vice-présidente l’avait pourtant mis dans l’embarras en relayant un message à connotation raciste sur Facebook, au point qu’il avait dû la rétrograder comme simple conseillère municipale. Après l’avoir il y a quelques mois sortie du purgatoire, il lui offre une sorte de promotion.
         Et, à l’action sociale, cela fait vraiment un drôle d’effet !

Argenteuil, de l’Ile Héloïse au projet Fimenco, lequel permet la « reconquête » des berges ?


Laisse béton en tout cas



 Quel est le plus "naturel" ?



En tant que membre du Comité Jean Vilar, j’ai été reçu hier par la Sous-préfète de l'arrondissement d'Argenteuil en compagnie de deux autres membres fondateurs du Comité.
         La discussion a essentiellement porté, en tout cas de son côté, sur le caractère légal ou pas du processus initié main dans la main par la municipalité et Fiminco depuis mars 2016.
         Selon elle, tout va bien au niveau du contrôle de légalité.
         Nous l’avons interrogée sur la seconde enquête d’utilité publique annoncée pour octobre dernier, qui a été reportée « ultérieurement » et dont nous n’avons pas de nouvelle à ce jour. Elle doit porter sur le parking Jean Vilar.
         Une petite discussion géographique a eu lieu sur le caractère « naturel » ou pas de cet espace de L’Ile Héloïse. Finalement, on peut convenir que le terme « naturel » ne convient pas forcément pour un espace qui, comme pratiquement tous les espaces terrestres de la planète, a subi des transformations de la part de l’activité humaine. Mais tout de même…
         … entre L’Ile d’hier et d’aujourd’hui, et l'espace que l’on nous prévoit pour demain, le premier est tout de même plus « naturel » que le second, lequel donnera un lieu totalement « dénaturé », et bétonné il faut le dire.DM

Argenteuil, musée, le maire et les souvenirs de famille : au musée des souvenirs ?


Gâchis

 
Avant les lianes...

Le bâtiment de l’ex-musée d’Argenteuil installé dans le premier hôpital d’Argenteuil datant du XVIIIème siècle se porte très mal. Aux dernières nouvelles, des lianes sont en train de trouver l’endroit charmant.
         Bientôt la toiture ? Puis ce sera ensuite le tour des planchers et des murs ?
         Quand on voit que l’on est capable de s’attaquer à « l’Ile Héloïse », on ne s’étonne plus que l’on accepte de mettre en péril un des plus anciens édifices de la Ville ! Mais quel gâchis pendant que les pièces de l’ancien musée dorment tranquille, sans utilité, dans un entrepôt.

Logements : la Justice au service des propriétaires


Encore trop contraignant pour eux ?


Après celui de Lille il y a un mois, le tribunal administratif de Paris vient d'annuler les arrêtés qui obligeaient les bailleurs à maintenir les loyers proposés autour des prix relevés dans le voisinage.
Ce dispositif, décidé sous Hollande, n'était pas contraignant pour les propriétaires et surtout bien peu respecté. Les contrôles étaient rares et les sanctions inexistantes. Mais c'était trop encore pour les syndicats de propriétaires qui ont saisi la Justice.
En leur donnant raison, ces juges ont choisi le camp des proprios. Cela vous étonne ?