dimanche 22 octobre 2017

Capialisme, son principe : faire son beurre


Le beurre… et l’argent du beurre

 
"Or gras" ?

La tonne de beurre industriel est passée de 2500 euros en avril 2016 à 6800 euros en septembre 2017 !
         Cette augmentation n’a pas encore touché les grandes surfaces car les prix y sont fixés à l’année mais cela ne durera pas et les prix des produits contenant du beurre ont commencé à augmenter.
         On entend toutes sortes d’explications à cette flambée des prix : augmentation de la demande en Asie, dérèglements climatiques qui auraient diminué le fourrage des vaches qui auraient du coup produit moins de lait… ou même une  surproduction de lait !
         La réalité est ailleurs, du côté de la spéculation des industriels du beurre et des négociants.

Etats-Unis : incendies en Californie : PG&E et autres, les ravages du capitalisme


États-Unis : les causes des incendies

Le texte ci-dessous est adapté à partir d’un article du journal trotskyste américain The Spark (16 octobre).

Quand des vents secs ont commencé à souffler au nord de la Californie au début du mois d’octobre, des poteaux électriques en bois se sont cassés et écrasés sur le sol ; des transformateurs ont explosé et des lignes électriques rompues ont projeté des étincelles. Très peu de temps après, les premiers incendies ont commencé. En six jours, ils ont couvert plus de 80 000 hectares dans seize endroits différents, réduisant en cendres des milliers de maisons et d’autres constructions et faisant 41 morts, tandis que 88 personnes sont portées disparues. Cela en fait les feux les plus meurtriers de l’histoire de la Californie.
En fait, la société d’électricité Pacific Gas and Electric (PG&E) n’a jamais dépensé assez d’argent pour entretenir correctement ses infrastructures, les laissant vulnérables face à des vents qui sont quasiment sans précédent dans cette région.
Ce n’est pas une surprise. À plusieurs reprises, PG&E a été jugé responsable de feux et d’explosions souvent mortels. Un exemple : pour un incendie en 1994 qui fut déclenché par le contact entre des arbres et des lignes à haute tension, PG&E a été jugé coupable de 739 négligences et condamné à 30 millions de dollars. Les enquêteurs ont découvert que PG&E avait détourné en profits et bonus pour ses hauts cadres près de 80 millions de dollars destinés à l’abattage des arbres et à l’entretien.
Si en Californie l’infâme loi dite des « trois coups » – qui repose sur le principe qu’une deuxième récidive est passible de la prison à vie, fût-ce pour des larcins – s’était appliquée aux entreprises, PG&E, ses dirigeants et ses principaux actionnaires seraient en prison, sans libération conditionnelle.
Mais PG&E n’est pas le seul responsable. Des promoteurs ont fait de gros profits en construisant des villes, des logements et des entreprises dans une région où les feux étaient fréquents. Les petits feux brûlaient les broussailles et les arbres morts, permettant à la vie de redémarrer sur des sols plus fertiles. Mais, une fois qu’il y a eu des logements et des entreprises, les petits feux ont été supprimés, permettant l’accumulation de bois mort, ce qui a été aggravé par les conditions météorologiques extrêmes des dernières années, surtout la très longue sécheresse. Ainsi les étincelles des lignes ayant chuté et des transformateurs ont été projetées sur un combustible abondant, constitué de plusieurs années de bois mort.
Ces incendies qui ont tant détruit résultent de décisions prises par des capitalistes, uniquement pour augmenter leurs profits et leur richesse, quel qu’en soit le coût pour les gens et pour l’environnement.
                                                                             The Spark
      



                                                                   





Révolution russe de 1917, Lutte ouvrière meeting du 20 octobre, discours de Nathalie ARTHAUD : pour changer le monde, les travailleurs au pouvoir Partie 1 sur 2, précédé de l’introduction d’Arlette Laguiller (la suite demain)

samedi 21 octobre 2017

Révolution russe de 1917 : 1917-2017, salle comble hier au soir au Palais de la Mutualité à Paris pour l’exposé de Nathalie ARTHAUD. L’introduction d’Arlette LAGUILLER.


Argenteuil grève hier pour la défense d'un vrai service technique municipal


Le pipeau, un instrument municipal ?




                                                          Photos Daniel H.
Hier matin, l’ensemble des travailleurs du Centre Technique Municipal d’Argenteuil, déjà en grève la veille, s’est dirigé vers l’hôtel de ville. Un rendez-vous y avait été pris avec le maire. Comme on pouvait s’y attendre, il n’en est rien ressorti. Pour faite face aux 22 postes manquant, Georges Mothron évoque une « restructuration ». Bref, il s’agira, si cela se fait, de réorganiser et de faire face aux multiples tâches en cours sans combler les postes manquant et donc avec le même effectif. Bref, une "restructuration" sur le dos des travailleurs !
         La population de la commune doit prendre conscience que cette situation est catastrophique. Pour ne prendre qu’un exemple, comment voulez-vous faire face aux multiples tâches de menuiserie avec seulement trois menuisiers alors que les locaux municipaux se comptent par centaines, ne serait-ce qu’avec la cinquantaine de groupes scolaires.
         La municipalité fait appel de plus en plus au secteur privé pour réaliser au moins une partie des travaux nécessaires. Cela coûte bien plus cher. De plus, la réactivité et la proximité de travailleurs communaux permettraient de faire face dans des conditions bien meilleures.
         Le maire d’Argenteuil répète qu’il n’est pas question de liquider ce CTM. Mais ses paroles et la situation catastrophique actuelle ne sont pas de matière à lever les doutes sur le sujet.
         Les travailleurs du CTM n’ont pas dit leur dernier mot. Leurs préoccupations correspondent aux intérêts de l'ensemble de la population qui doit se retrouver à leurs côtés.

Argenteuil AB-Habitat Philippe 1er renversé


Si loin des locataires

Une révolution de palais vient d’avoir lieu chez AB-habitat. Le vice-roi vient de voir son poste supprimé à l’initiative de celui qu’il avait pourtant mis en selle à la tête du « bailleur social » local. Celui qui veut suivre le cheminement de cette ténébreuse affaire peut toujours en trouver des éléments dans l’article du Parisien-95 écrit sur le sujet.

http://www.leparisien.fr/bezons-95870/argenteuil-bezons-philippe-doucet-perd-son-siege-de-vice-president-d-ab-habitat-18-10-2017-7340373.php

         En tout cas, une affaire vis-à-vis de laquelle, finalement, les principaux intéressés, les locataires, n’auront jamais été véritablement informés, et pour laquelle, ils n’auront jamais été incités à prendre la parole.

Capitalisme : de krach en krach


·       L’économie capitaliste : d’un krach à l’autre

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Il y a 30 ans, après une période de boom, la Bourse de Wall Street s’effondrait de 22% en une seule journée, précipitant les places financières dans une chute qui n’avait pas été connue depuis la crise de 1929. Deux ans plus tard, le Dow Jones avait retrouvé ses sommets. Et puis, il y a dix ans, la crise dite des subprimes jetait de nouveau le monde dans la crise. Il fallut alors l’intervention des États pour sauver la mise à la bourgeoisie à coups de milliers de milliards de dettes nouvelles et de rachats d’actifs. Depuis, la bourgeoisie et ses serviteurs politiques font payer leur crise aux travailleurs, tandis que les bourses flambent. Exproprier la bourgeoisie et lui prendre la direction de l’économie est la seule perspective pour en finir avec ce système d’exploitation chaotique.

Malte : une « lanceuse d’alerte » assassinée


Un crime d’État ?



Daphne Caruana Galizia, journaliste d’investigation très connue à Malte, qui avait dénoncé à plusieurs reprises la corruption régnant aux plus hauts sommets de l’État vient d’être assassinée. Son fils pointe les responsables au pouvoir d’un « Etat mafieux » et d’une « culture de l’impunité » érigée en système de gouvernement. À Malte comme dans le reste de l’Union Européenne, la bourgeoisie dispose d’un personnel politique et d’hommes politiques corrompus à des degrés divers mais aussi d’hommes de main prêts à tout pour les aider à effacer ceux qui les gênent.