mercredi 12 juillet 2017

Restos du coeur Argenteuil ; une décision indigne


     Pas joli joli



C’est par hasard que nous venons l’apprendre le mauvais coup suivant à l’encontre de l’action des Restos du coeur d'Argenteuil. Apparemment depuis mai, le camion des bénévoles du Restos du cœur qui faisaient leur distribution aux plus démunis a été obligé de quitter le parvis de la gare d’Argenteuil, face au boulevard Foch, pour le site plus reculé du parking de la Colonie, derrière la gare. Il y avait peut-être des problèmes, mais ce n'est pas en supprimant la distribution qu'on les règle. Et cela ne va pas sans poser bien d'autres problèmes aux bénévoles dont l'objectif est d'avoir le contact avec le maximum de personnes en très grande difficulté.
         Démunis et personnes marginalisées ne sont certes pas un spectacle ni réjouissant ni tranquille, mais c’est une des faces d’une société en crise profonde.
         Devant une telle situation et un tel déplacement, vient immédiatement à l’esprit  l’injonction : « Cachez ces misérables que nous ne saurions voir ! ».
         Et bien si, voyons-les et regardons bien en face la réalité telle qu’elle est.
         Et que penser de l’édile responsable d’une telle décision, sans doute pétri de bonnes manières et d’éducation, à défaut d’avoir un vrai grand cœur comme Coluche et tous ces bénévoles ! DM

Associations, municipalité, vie locale à Argenteuil : pas très sérieux tout cela


Même pas à Pâques ni à la Trinité…

 A l’heure où nous écrivons en ce 12 juillet, nous n’avons toujours pas de réponse à notre demande de réservation d’une salle pour organiser notre prochain banquet édition 2018. Habituellement, nous recevions la réponse de la municipalité au plus tard en mars-avril. Nous sommes pratiquement à la mi-juillet… Et cette absence de réponse nous pose bien des problèmes, car un banquet d’une telle importance que le nôtre ne s’improvise pas.


         Tout cela est sans un effet collatéral lié à l’engrenage du « projet Héloïse » pour lequel la municipalité avance « à vue ». Certes.

         Mais la municipalité s’était engagée à ce que les associations et autres ne subissent aucun dommage conséquent à ce projet…

         A ce jour, la preuve est faite que c’était là une idée lancée en l’air.

Semperit - Argenteuil, la lutte contre les lienciements et la fermeture de l'usine


Demain retrouvons-nous pour soutenir les travailleurs de Semperit à 11 heures rue des Charretiers derrière la gare d’Argenteuil-centre lors de leur deuxième « jeudi de la colère »


Un article dans le numéro 2554 de Lutte ouvrière à paraître aujourd’hui.


Semperit – Argenteuil : un beau premier « jeudi de la colère »


Semperit est une multinationale du caoutchouc qui compte 7 000 travailleurs à travers le monde. Le 30 juin dernier, elle a annoncé la fermeture de son usine d’Argenteuil, qui fabrique des tapis roulants pour mines. Depuis, les 88 travailleurs se mobilisent. Ils organisaient leur premier « jeudi noir de la colère » le 6 juillet.
Ce sont des travailleurs déterminés qui ont accueilli les habitants, les familles et les militants venus les soutenir. Ils ont reçu le soutien de Lutte ouvrière, avec la présence de Nathalie Arthaud et de nombreux camarades, du PCOF, du PCF, du NPA, de la France insoumise, du PS, et même de la nouvelle députée d’Argenteuil, élue d’En marche qui, lors de sa courte intervention, n’avait pas grand-chose à dire et qui a reçu un accueil des plus frais.
Invitée à prendre la parole comme les autres représentants des soutiens présents, notre camarade Nathalie Arthaud a répondu à la députée. Celle-ci avait parlé de la loi qui, selon elle, garantirait que tout se passe au mieux pour les travailleurs licenciés et qui les accompagnerait. Elle avait aussi promis de tout faire pour que cette loi soit respectée. Nathalie, s’adressant aux travailleurs en lutte, a insisté sur le fait que cette loi est la loi des patrons, faite à leur avantage, et que Macron veut la rendre encore plus favorable au patronat. Ce dont les travailleurs ont besoin, ce n’est pas de cellules psychologiques pour accompagner leur licenciement, comme le prévoit la direction de Semperit, relayée par la députée. Ce dont ils ont besoin, c’est de garder leur travail. Ils ont donc raison de dire non à la fermeture de leur usine et aux licenciements. Et cela, ils ne peuvent le faire que par la mobilisation qu’ils ont entamée. Cette intervention a été chaleureusement applaudie.

                                      Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2554)

12 septembre : Manifestons !


Journée du 12 septembre : manifestons !

Pour l’instant, seule la CGT a appelé à une journée d’action, de grèves et manifestations, le mardi 12 septembre, contre le démantèlement du Code du travail, contre cette prétendue réforme qui n’est qu’une rafale d’attaques contre les salariés.


« Nous avons eu 17 modifications du Code du travail ces trente dernières années. Aucune n’a apporté de l’emploi », objecte avec justesse un dirigeant du syndicat CFE-CGE de l’encadrement à l’argument tordu des partisans de Macron et du Medef, selon lequel il faudrait alléger pour les patrons les procédures, et le coût, des licenciements pour qu’ils n’hésitent pas à embaucher. Ceux qui réclament depuis des années la simplification du Code du travail, en fait les représentants du patronat petit et grand, poursuivent leur objectif : faire sauter les quelques protections que la loi peut assurer aux salariés.
Macron veut faire passer le plus vite possible cette loi travail aggravée. Il s’attaque aussi au pouvoir d’achat des travailleurs actifs et retraités en augmentant la CSG, aux travailleurs du public par la suppression de 120 000 emplois, ce qui ne peut qu’aggraver la situation dans les hôpitaux, les écoles et tous les services publics les plus utiles à la population. En parallèle, sont annoncés les nouveaux cadeaux au patronat,comme la baisse de l’impôt sur les sociétés.
La méthode Macron consiste à convoquer les directions syndicales à une série de réunions dites de concertation. Nombre d’entre elles mordent à l’hameçon et certains dirigeants font mine de trouver du grain à moudre dans ces parlottes. Philippe Martinez, de la CGT, reproche pourtant au gouvernement de ne prévoir, avec ces 48 rencontres, que six fois une heure par syndicat, ce qui serait trop peu pour négocier.
Mais les travailleurs, avec ou sans emploi, actifs ou retraités, n’ont rien à négocier. Les richesses accumulées, ce sont eux qui les ont produites. Il n’est pas question d’accepter ces nouvelles attaques. Alors cette journée du 12 septembre doit être la première journée du refus, le plus massif possible !

                                          Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2554)

PSA, répression syndicale : Conférence de presse du Comité pour la défense des libertés ouvrières et syndicales à PSA

mardi 11 juillet 2017

Argenteuil, Figuier blanc, "Sur l'écran noir de mes nuits blanches" (Nougaro)


Chronique des travailleurs territoriaux d’Argenteuil 

Ecran noir





Les agents des cinémas du Figuier blanc terminent une année très triste et très difficile. Inquiétudes quant à l’avenir du Figuier  blanc avec le projet très controversé de méga-multiplex dans le cadre du projet commercial « Héloïse » tout aussi controversé. Des difficultés pour se faire comprendre d’une hiérarchie très autoritaire. Différent qui n’aurait pas dû être qui a amené un projectionniste devant un conseil de discipline qui lui a heureusement donné raison, mais à la suite duquel il s’est mis en disponibilité. Enfin, disparition tragique il y a quelques semaines d’un autre projectionniste qui connaissait une situation d’emploi précaire difficile. Lors de la présentation de la prochaine saison culturelle, le maire d’Argenteuil avait évoqué cette disparition qui a beaucoup touché tous les travailleurs du Figuier blanc. Oui une année très difficile, et avec les vacances, un désir très fort de tous de tournée la page.

         La seule chose qui leur a donné du baume au cœur, c’est de ne pas s’être retrouvés seuls face à toutes ces mauvaises nouvelles.

"Espérance banlieue", ni espérance ni espérance pour la banlieue. Pour une Ecole publique ouverte sur le raisonnement et sur le monde ! Une "Espérance banlieue" sans espoir


Charlemagne pour les uns, Karl der Große pour les autres

L’installation de l’école « Espérance banlieue » se fait en catimini. Jamais la municipalité n’a expliqué aux habitants sa contribution et le montant de celle-ci. Dans le quatre-pages du conseil économique d’Argenteuil, l’utilisation de locaux rue des Celtes sont évoqués. Nous savons que l’ancienne école de la rue d’Ascq est concernée. Qu’en est-il dans la réalité ?
         Si la municipalité se tait, c’est qu’elle sait qu’il y a un petit problème.
         Dans cette école « hors contrat » et « hors programme », la scolarité sera d’environ de 1000 euros par an pour un enfant, pour l’enseignement, l’uniforme, les fournitures scolaires… L’enseignement est uniquement basé sur les fondamentaux et l’histoire de… France, et cela dès le CP.
         Le nom donné à l’école d’Argenteuil est bien révélateur du projet nationaliste de cette école : « L’Ecole Charlemagne ».
         Bien évidemment, cela rappelle le refrain » « Charlemagne  qui a inventé l’école » que chacun d’entre nous a entendu.
         C’est le genre de bêtise qui circule et dont le succès n’est pas une preuve de véracité.
         En revanche, ce personnage a toujours inspiré des deux côtés du Rhin dès le XIXème siècle les nationalistes qui s’arrachaient ce Charlemagne, ancêtre-fondateur pour les uns de la France éternelle et pour les autres de l’Allemagne éternelle… bien loin d’une réalité d’un potentat qui avait au VIIIème siècle de l’ère dite chrétienne bien d’autres soucis en tête que ce qui allait suivre des siècles plus tard !

  

Un lecteur assidu nous signale à une référence qui lui semble pertinente sur cette Ecole :

PSA : surexploitation d'un côté, répression militante de l'autre, les deux bouts d'un même bâton


PSA Mulhouse
Famille Peugeot : des milliardaires qui n'en ont jamais assez !



L'automobile écrasée par les profits !

Au mois de mars, une nouvelle ligne de Montage a démarré à PSA Mulhouse, censée être son modèle en guise "d'usine du futur". Mais ça, c'est pour la vitrine, car la réalité est bien différente pour les travailleurs : ils y produisent des voitures à raison d'une cadence de 63 par heure, et tous les samedis et les jours fériés ont été travaillés depuis le début de l'année. Dans le même temps, la direction de l'usine est en train d'arrêter une autre ligne de Montage, elle supprime 75 emplois en CDI chaque mois, et a recours de façon permanente à plus de 600 ouvriers intérimaires.

         PSA fait travailler plus, accroît la précarité, augmente les cadences, pour que la famille Peugeot et les actionnaires gagnent plus : 2,15 milliards de bénéfices l'an dernier, alors que les salaires sont bloqués.

Ces milliards accumulés grâce au travail collectif sont confisqués par une poignée de riches. Ils seraient bien plus utiles pour embaucher, répartir le travail et ainsi diminuer le chômage !


Non à la répression patronale

Un tribunal vient de condamner un militant CGT de PSA Poissy à six mois de prison avec sursis et 2 600 euros d'amende parce qu'il aurait tordu deux doigts à un cadre... qui a cependant attendu dix jours pour porter plainte.

         Cette accusation est bidon. Mais ce qui est bien réel, c'est l'offensive de PSA contre des militants combattifs dans ses usines, comme à Poissy, Mulhouse et Valenciennes, sous des prétextes montés de toutes pièces. Une offensive appuyée par la justice.

         Un comité de défense des libertés ouvrières et syndicale a été constitué. Il est important de faire connaître cette offensive patronale, qui menace de se répandre partout.

         Et il est encore plus important d'y riposter ! 

Signez la pétition :

https://www.change.org/p/carlos-tavares-stop-aux-atteintes-aux-libertés-ouvrières-et-syndicales-dans-le-groupe-psa