Notre brochure militante
actualisée au 7 juillet « Faire entendre le camp des travailleurs »
est disponible. On peut la lire sur internet sur :
mardi 11 juillet 2017
lundi 10 juillet 2017
Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 10 juillet 2017
Gouvernement
et patronat mènent la lutte de classe, nous ne pourrons pas éviter le combat
Il n’y a pas de semaine sans
l’annonce d’une nouvelle mesure anti-ouvrière du gouvernement. Dernière en
date, la fin du compte pénibilité et son remplacement par le compte de
prévention, avec la suppression de quatre critères de pénibilité sur dix et la
fin des sur-cotisations demandées au patronat. Ce compte pénibilité était une
concession dérisoire de Hollande lorsqu’il avait allongé la durée de cotisation
pour toucher une retraite à taux plein. C’était déjà trop pour le patronat.
Mais dans la guerre que le
gouvernement mène contre le monde du travail, cette annonce n’est pas la plus
importante. La nouvelle loi Travail, présentée cette semaine au Parlement, est
l’offensive d’envergure. Son objectif est de vider de son contenu le Code du
travail et d’effacer toute trace de ce qui reste des acquis de plus de cent ans
de luttes ouvrières.
Dans les entreprises, les patrons
feront la loi au sens propre du terme, en fixant le temps de travail et les
salaires comme ils voudront. Le gouvernement dit que ces accords d’entreprise
seront le fruit du dialogue social. Mais ce dialogue social, c’est un monologue
patronal qui se résume à : « si tu n’es pas content, tu prends la porte. » Et
comme la loi modifiera aussi les procédures de licenciements individuels et
collectifs, les patrons auront encore plus de liberté pour licencier.
À l’échelle des branches, les
conventions collectives pourront autoriser les CDI de mission. Ces contrats permettent
au patron de se débarrasser des salariés une fois la mission accomplie sans
devoir payer d’indemnité. Les accords de branche fixeront aussi le nombre de
renouvellements possibles d’un CDD. Et les indemnités prud’homales dans le cas
d’un licenciement reconnu abusif seront plafonnées.
L’offensive ne s’arrêtera pas là.
Le Premier ministre, Philippe, a confirmé l’augmentation de la CSG de 1,7 %. Il
prétend que pour les travailleurs du privé cette hausse sera compensée par une
baisse des cotisations sociales. Rien n’est moins sûr. Et pour les
fonctionnaires et les retraités dont la pension dépasse 1 200 euros par mois,
le recul du pouvoir d’achat est programmé.
Pendant que le gouvernement
prépare ses lois, le patronat poursuit ses propres attaques.
La semaine dernière, les
travailleurs de GM&S dans la Creuse sont allés bloquer la fonderie de PSA
Sept-Fonds dans l’Allier. Comme l’offre de reprise de leur entreprise laisse
sur le carreau 157 salariés sur 277, ils ont voulu faire pression sur les donneurs
d’ordre, Renault et PSA, et sur l’État, actionnaire de ces deux groupes. Leur
détermination a forcé le ministre de l’Économie à les recevoir à Bercy. Leur
mobilisation a été médiatisée, mais combien d’autres usines ferment parce que
des actionnaires trouvent plus profitable de supprimer des emplois et de
concentrer le travail sur moins de salariés ? Il y a aussi les plans de
suppression d’emplois des grands groupes. Michelin a annoncé près de 2 000
suppressions d’emplois dans le monde dont 1 500 en France.
Enfin, à tout cela, il faut
ajouter la répression patronale qui trouve toujours l’oreille complaisante
d’une justice de classe. Des militants syndicaux chez PSA sont menacés
judiciairement, dont un condamné à six mois de prison avec sursis. Pourquoi ?
Parce qu’ils ne baissent pas la tête devant leur direction. Voilà la lutte de
classe dont Macron dit qu’elle n’existe plus, qui permet à la classe
capitaliste de s’enrichir, comme ces actionnaires à qui les entreprises du
CAC40 ont versé 46 milliards d’euros de dividendes pour 2016.
Si nous ne voulons pas être
broyés, nous n’avons pas d’autre choix que de nous battre collectivement contre
toutes les attaques patronales et contre cette loi Travail. Pour l’instant, la
comédie de la négociation se poursuit et tous les dirigeants syndicaux jouent
le jeu du gouvernement. Ceux de la CFDT et de FO se font clairement les
complices de la politique gouvernementale. Ceux de la CGT veulent jouer au
syndicat de « propositions » comme les autres, mais, en même temps, ils appellent
à la grève pour le 12 septembre. Et c’est une opportunité à saisir.
Une seule journée ne suffira pas
à faire reculer le patronat et le gouvernement. Mais seules des mobilisations
ouvrières puissantes pourront faire barrage à cette loi qui sera votée au
Parlement par la majorité macroniste.
Il faut utiliser toutes les
possibilités de réactions collectives et affirmer la nécessité d’une lutte
générale et explosive du monde du travail.
Argenteuil, un joli petit monde si loin des préoccupations des habitants
Joie, allégeance, trou de mémoire
Alors que dans sa tribune de L’Argenteuillais le
groupe d’opposition s’auto-congratule, dans celle de la municipalité, le groupe
municipal majoritaire « Argenteuil
que nous aimons » laisse éclater sa joie. Joie haineuse à
l’encontre de l’ex-député vaincu qu’elle n’a pourtant jamais critiqué pendant
cinq ans sur son rôle de député fidèle aux intérêts du Capital cognant dur contre le monde du travail !
En revanche dans cette tribune, la municipalité ne lésine pas avec les mamours léchés en direction de la nouvelle
députée Fiona Lazaar qui a été, il est vrai, élue pour poursuivre et aggraver
les politiques des gouvernements précédents sous les quinquennats de Sarkozy et
de Hollande que Georges Mothron a soutenues ou dont il aurait pu se revendiquer
! Allégeance joyeuse donc de ce côté-là..
Quant
à son propre candidat, Gilles Savry, envoyé en service commandé lors de ces
élections, il y a seulement dans cette tribune une lointaine évocation de sa
défaite. Alors que Philippe Doucet a droit à cinq citations de son nom, le candidat malheureux de la municipalité n’en a droit à aucune. Tout cela pour n’avoir obtenu au premier tour des
législatives que 5,12 % des électeurs inscrits ?
Rien donc sur l'abstention très importante des électeurs, et sur les raisons du rejet du candidat de la municipalité...
Rien donc sur l'abstention très importante des électeurs, et sur les raisons du rejet du candidat de la municipalité...
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Nouvelles d'Argenteuil
Argenteuil et son conseil économique et social d'opérette
Un président d’opérette
Le président du Conseil
Economique d’Argenteuil, Alain Leikine est content de lui. Notre enthousiaste
le dit dans « la lettre » de juin de ce dit conseil qu’il préside.
A
part cela, il n’a pas grand-chose à mettre sous la dent des lecteurs.
N’allez
surtout pas chercher des informations sur ce qui se passe chez
Dassault-Argenteuil, ou chez Semperit. Il est vrai que la décision officielle
de fermeture de cette entreprise date du 30 juin dernier. La direction de
Semperit n’a pas informé en amont le Président d’une décision qui n'est pourtant pas sans rapport avec le "grand projet urbain
à proximité de la gare d’Argenteuil" évoqué dans le « mot du président » ?
En
revanche, le projet « Espérance Banlieues » figure en bonne place
dans le quatre-pages !
Un
projet extrêmement controversé (voir
l’article de l’Obs) pourtant ! Rejeté dans les oubliettes de son passé
les discours de naguère de l’ex-PS, de l’ex-PRG, pourfendeur autrefois de l’école privée, sous
contrat ou autres ! Abandonnées ses diatribes d'hier sur le
« communautarisme » de son rival, l’ex-maire d’Argenteuil ! Et
« Espérance banlieue » en est un, marqué par le courant catholique traditionaliste et nationaliste !
Il
est vrai qu’un titre de Président, même d'un conseil d'opérette, vaut apparemment pour certains tous les trous de mémoire et
autres reniements.
Pour
information sur cette école, un article de l’Obs :
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170315.OBS6637/innovantes-ou-reac-5-questions-sur-les-ecoles-esperance-banlieues.html
Libellés :
Nouvelles d'Argenteuil
Tiers-payant : un demi-pas en avant, deux pas en arrière, c'est la politique des gouvernements
Le tiers payant bientôt à la trappe ?
La généralisation du tiers
payant, permettant de ne pas avancer les frais de santé chez le médecin, avait
été décidée puis repoussée par Hollande face à l’opposition d’une partie des
médecins libéraux. La question étant restée en plan, l’actuelle ministre de la
Santé envisage désormais de ne pas la mettre en place. C’est encore un sale
coup à venir contre les plus modestes !
Libellés :
santé
Justice et sécurité, deux notions qui vont bien mal ensemble
Cour d'appel de Metz
La Justice refuse d'indemniser les mineurs
de Forbach
Ils
avaient fait appel, considérant que leur exposition permanente aux poussières et
à nombre de produits cancérogènes, dont le formol par exemple, représentait un
préjudice bien supérieur à ce qui leur avait été accordé.
Non
seulement la justice ne leur a rien accordé de plus, mais elle leur a retiré
les 1000 € déjà accordés par les Prud’hommes ! Elle a tout bonnement accepté
les explications de Charbonnages de France, qui prétendaient avoir pris
les mesures de protections nécessaires. Pourtant, alors que la preuve de
l’utilisation de produits dangereux a bien été faite, qu'est-ce qui peut
prouver, des années après la fermeture des mines, que les protections
éventuelles étaient réellement appliquées ? On sait comment sont traités
les problèmes de sécurité dans les entreprises.
Les
mineurs n'acceptent pas cette décision qu'ils jugent révoltante et se porteront
en cassation.
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condition ouvrière,
justice ?
Combat des femmes : Salvador, un dur combat pour les droits des femmes
Salvador : les femmes doublement victimes
d’une société barbare
Au Salvador, une adolescente de
18 ans, tombée enceinte après un viol puis ayant accouché d’un enfant mort-né,
a été condamnée à 30 ans de prison. Ce pays d’Amérique centrale ne
reconnaissant pas le droit à l’avortement, celui-ci y est toujours considéré comme
un homicide. Et quant on connaît les conditions de détention dans les prisons
de ce pays, cela équivaut presque à une condamnation à mort. Les féministes du
Salvador mènent un dur combat pour obtenir le droit des femmes à disposer de
leurs corps et faire reculer le poids féroce de lois faites contre elles. Leur
combat est le nôtre.
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droit des femmes
dimanche 9 juillet 2017
Argenteuil, Brassens et les travailleurs territoriaux. Qui aime à ce point le gai chanteur ?
« Quand on est con, on est con, sur ce point nulle controverse
quand on… » (Georges Brassens)
Les élèves et les enseignants des
écoles de la Ville sont partis en vacances vendredi. Mais les écoles ne sont
pas désertées pour autant. Les travailleurs gardiens, asel et atsem sont là
pour remettre les locaux et le matériel en état pour la rentrée prochaine.
Tout
au long de l’année, les travailleuses Atsems sont obligées de faire le ménage
en fin de journée. Elles ne finissent qu’à 17 heures 20.
Vendredi soir, elles n’avaient pas cette tâche à effectuer, puisque le grand ménage
commence dès ce lundi. Elles pouvaient donc partir un peu plus tôt, une fois la
cloche sonnée, d’autant plus qu’il faisait chaud dans les écoles...
Eh
bien non, cette évidence leur a été refusée. En somme "par principe" !
Vraiment,
tout le monde a pensé à la chanson de Brassens…
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