samedi 25 février 2017

Campagne de Nathalie ARTHAUD : la nécessité de l'interdiction générale des suppressions d'emplois




Fermer les pompes à chômage

Alors que la campagne électorale bat son plein, les mal nommés plans de sauvegarde de l’emploi continuent. Après La Voix du Nord, Vivarte, Whirlpool à Amiens, de nouvelles protestations se font entendre, venant des travailleurs de Geodis-Calberson au Mans, confrontés à 106 suppressions d’emplois, de ceux du site mosellan de la boulangerie industrielle Neuhauser, menacés de 259 licenciements.
Ces plans de licenciements sont loin d’être la seule manière de supprimer des emplois. Leur nombre a même reculé de 12 % l’année dernière, tandis que le chômage et la précarité continuaient d’augmenter. Alors qu’il y a vingt ans une inscription au chômage sur cinq résultait d’un licenciement économique, la proportion est tombée à moins de un sur dix aujourd’hui. Les directions des entreprises « disposent de nombreux autres outils pour réduire les effectifs, des ruptures conventionnelles individuelles au fil de l’eau aux plus importants plans de départs volontaires », écrit le quotidien Les Échos, qui ajoute : « Ce sont aujourd’hui pour l’essentiel les inscriptions pour fin de CDD ou de mission d’intérim qui alimentent le chômage. »
Raison de plus de profiter de la campagne électorale pour populariser la nécessité d’une interdiction générale des suppressions d’emplois, quelle que soit la façon dont s’y prennent ceux qui détiennent le pouvoir économique.

                                           Jean SANDAY (Lutte ouvrière n°2534)






Samedi 11 mars

A Argenteuil 

Salle Jean Vilar

9 bd Héloïse

A 19 heures (entrée libre)

Meeting
De Nathalie ARTHAUD

Macron, Hamon, Jadot, Mélenchon, manoeuvres de campagne


Macron, comme les autres !

 
"Ouais, M. Gattaz, 120 000, pour commencer"

Macron vient de dévoiler ce qu’il appelle son programme économique : 15 milliards d'euros d'économies sur l'Assurance maladie, 10 milliards d'euros sur l'Assurance chômage, suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, 10 milliards de baisse d'impôts pour les entreprises, le CICE pérennisé, baisse d'impôts sur les sociétés de 33 à 25 %.

         Pour faire bonne mesure, à destination des classes populaires, il promet de diminuer la taxe d’habitation. Et promis, juré, le chômage devrait baisser. A d’autres ! 

         Tous ces politiciens se ressemblent furieusement dès qu’ils exposent ces catalogues qu’ils qualifient pompeusement de programme : toujours des sacrifices pour les travailleurs et des cadeaux pour le patronat.

 

Vers une nouvelle « gauche plurielle » ?

 


Jadot, le candidat désignée par les militants et les sympathisants d’Europe Ecologie-Les Verts à la Présidentielle, vient de retirer sa candidature et de se rallier à Hamon en échange d’un certain nombre de  circonscriptions dans lesquelles le PS lui laisserait la place aux prochaines législatives. Et pour éviter d’être désavoué par ceux qui l’avaient choisi, il a préféré ne pas attendre le vote des militants de son parti.

         Mélenchon, lui, souffle le chaud et le froid, semblant fermer la porte à une alliance un jour pour redire le lendemain qu’il est ouvert à la discussion.

         Même si ces politiciens parvenaient à mettre sur pied un accord, et que cette combinaison politicienne l’emporte dans cette course vers l’Elysée, ce qui est plutôt mal parti, ce serait pour recommencer la même tromperie que dans le passé avec Mitterrand et Jospin. Et les travailleurs en ont amplement fait la douloureuse expérience !

Argenteuil : la fête de Lutte ouvrière le samedi 11 mars prochain


Le samedi 11 mars

 

 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Complexe Jean Vilar
A partir de 17 heures (entrée libre)
Musique classique - Librairie-Badges
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
 A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
 
 
 
Puis, à 20 heures, sur réservation
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.
 
 
 
Un moment de musette puis le groupe des
 
 « moonlights swampers »
 
 
 
Cette soirée est l’occasion de se retrouver dans une ambiance fraternelle, celle de la meilleure tradition du mouvement ouvrièr. Elle s’adresse à nos proches, mais aussi à d’autres militants, et tous ceux qui estiment notre combat et notre pugnacité.
Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »
Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com

Education : Moyens : sans moyens, l'Imagination, un leurre, un gadget, une justification


Donner moins à ceux qui ont moins

Pour ses « Etats généraux de la banlieue » que le député d’Argenteuil-Bezons compte expédier en quatre heures tapantes (!), celui-ci annonce la venue de la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
         Cela tombe bien. Elle est un des artisans de la réforme dite de l’ « éducation prioritaire » qui vise en particulier à faire sortir de ce dispositif qui attribue des moyens supplémentaires les lycées des quartiers populaires. Dans le Val d’Oise, on en compte une vingtaine de ces établissements, dont trois lycées d’Argenteuil. Le lycée Jean Jaurès, à 100 mètres du lieu de ce colloque est concerné. Depuis septembre 2016, huit journées de grève ont eu lieu sous le signe de "Touche pas à ma ZEP".
         La ministre vient de faire paraître un livre intitulé : « La vie a plus d’imagination que toi » !
         C’est vraiment joli. Mais si la ministre redescendait de ses nuages poétiques, elle ne pourrait que constater de visu ce qu’elle sait très bien par ailleurs, que sans moyens, l’Ecole est une catastrophe, et que toute l’imagination du monde n’y pourra pas grand-chose.
Dans un collège de Montreuil, dernièrement, mais cela est vrai dans bien des lycées des quartiers populaires

Argenteuil, jean Vilar, "démocratie locale"... dans le plus grand désordre


Jean Vilar joue « Kafka »

 
Dans la rubrique « actualités » du site internet de la Ville, on peut lire, daté d’hier, un message qui commence de la façon suivante : « La Ville d’Argenteuil souhaite favoriser le développement d’un pôle à dominante culturelle, de loisirs et de commerces sur le site de l’Ile Héloïse… ». Il s’agit bien évidemment du « fameux » projet de la liquidation de l’espace Jean Vilar, qui inquiète la population et le réseau associatif.
         L’information ci-dessus concerne l’enquête publique qui commence lundi à l’Hôtel de Ville.
         Il y a un an, la municipalité votait la vente de cet espace, il est vrai, conditionnée par la résolution de bien des problèmes. Maintenant, elle souhaite y installe le « pôle » défini par ses soins. Demain, elle va enquêter pour connaître l’avis des habitants.
         Elle « vote », puis elle « souhaite », enfin elle « enquête », dans l’ordre. Un ordre qui résume bien une démocratie qui n’en a que le nom.

vendredi 24 février 2017

BFMTV : Nathalie ARTHAUD sur BFMTV hier

Salaires : une augmentation de 300 euros pour tous ! Pas de salaire inférieur à 1800 euros net !


Les profits explosent : augmentez les salaires !
 
 

La moitié des entreprises du CAC 40 viennent de dévoiler leurs bilans financiers pour l’année 2016, et cela représente déjà 56 milliards d’euros, soit plus que l’ensemble des profits de toutes les entreprises du CAC 40 en 2015 (54 milliards) !

         Quel que soit le secteur, c’est le gros lot. Le groupe pharmaceutique Sanofi annonce 4,7 milliards (+ 10 %), le constructeur automobile Renault 3,5 milliards (+19 %), le groupe spécialisé dans le luxe LVMH 3,9 milliards (+11 %) et bien sûr les banques ne sont pas en reste, avec par exemple la BNP-Paribas et ses 7,7 milliards (+15 %). Même les trusts dont le chiffre d’affaires a baissé ont vu leurs profits exploser, comme par exemple Danone (+49 %), Vinci (+22 %) ou bien Michelin (+43 %).

         Il ne s’agit là que d’une partie des profits réalisés par la classe capitaliste. Il y a donc de l’argent pour augmenter les salaires. À condition de faire passer les besoins des travailleurs avant les dividendes des actionnaires ! Et cela, il faudra bien l’imposer.

A.   L. (Lutte ouvrière n°2534)