mercredi 22 février 2017
7 mars 2017 : grève des "fonctions publiques", d'Etat, hospitalière et territoriale
Tous en grève le 7 mars prochain !
Plusieurs organisations dont la
CGT appellent les travailleurs des trois fonctions publiques (d’Etat,
hospitalière et territoriale) à faire grève et à manifester le mardi 7 mars.
Chaque
organisation avance un certain nombre de revendications à l’échelle du pays, et
à l’échelon local.
Elles
ne manquent pas. Elles portent en particulier sur les salaires, la dégradation
des conditions de travail, la réduction du nombre de postes.
Comme
le répète notre camarade Nathalie ARTHAUD, aucun salaire ni revenu ne devrait
être inférieur aujourd’hui à 1800 euros net pour vivre décemment. Il faudrait une augmentation immédiate de 300 euros mensuels pour tous.
Il
faut s’opposer résolument à la suppression massive de postes, qui dans de
nombreux secteurs, dans les hôpitaux et les collectivités territoriales en
particulier, n’a pas cessé ces dernières années. Il faut créer les postes
nécessaires.
Dans
la Fonction dite « publique », comme dans le privé, il faudrait que
les travailleurs contrôlent les comptes des administrations, et exiger que les
crédits d’Etat soient à la hauteur des besoins nécessaires de services publics
utiles à la population.
A
Argenteuil, initié par la CGT des territoriaux d’Argenteuil, une assemblée
générale de grévistes aura lieu le 7 mars devant l’hôtel de Ville à 9 heures.
Banquet et fête de Lutte ouvrière à Argenteuil le 11 mars prochain
Le
samedi 11 mars
A Argenteuil, grande fête locale de Lutte
ouvrière
Complexe
Jean Vilar
A partir
de 17 heures (entrée libre)
Musique
classique - Librairie-Badges
A 17
heures 30, débat :
« Les
communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
Puis, à
20 heures, sur réservation
L’Apéro,
le banquet, suivi de la soirée dansante.
Un moment
de musette puis le groupe des
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Libellés :
fête 2017 à Argenteuil
Hamon, Mélenchon : des promesses, surtout pas un programme de lutte
Du côté d’Hamon : Paroles, paroles
(air connu)
Quand Hamon soutenait Hollande en 2012... |
Contrairement à ce qu’il promettait pendant la primaire socialiste, Hamon
ne parle plus désormais d’abroger la loi travail, mais d’en écrire une
nouvelle, la loi actuelle comportant, d’après lui, des dispositions
avantageuses pour les salariés. Il évoque ainsi le droit à la déconnexion, le
compte personnel d’activité et la garantie jeune, reprenant la propagande de
Valls et du gouvernement pour justifier cette loi scélérate.
Il n’attend même pas d’être élu pour enterrer ses promesses.
Et de celui de Mélenchon : promesses,
promesses
Mélenchon a détaillé longuement son programme économique sur Youtube. Un
catalogue de promesses qui ne risquent pas de voir le jour, même si, par
extraordinaire, le leader de la « France insoumise » accédait
l’Elysée. Car pour les financer, il n’envisage pas de s’en prendre au magot du
grand patronat. Au contraire, il prévoit même une baisse de l'impôt sur les
sociétés de 33 % à 25 %.
Libellés :
Elections présidentielles 2017
8 février 1962 : métro Charonne :: un crime d'Etat impuni
Le 8
février 1962 : Charonne, un crime d’État impuni
Le 8 février 1962, la guerre
d’Algérie durait depuis huit ans. L’impérialisme français, pour maintenir sa
domination sur sa colonie, avait mené une guerre faite de massacres et de
tortures. Mais en 1962, il était manifeste que la lutte du peuple algérien
allait porter ses fruits et que l’indépendance de l’Algérie était proche.
Des négociations avaient commencé
à Évian entre le gouvernement français et le GPRA, le Gouvernement provisoire
de la République algérienne émanant du FLN (Front de libération nationale).
Mais la guerre continuait en
Algérie, où des généraux avaient tenté en vain de prendre le pouvoir en avril
1961 à Alger. En France, l’extrême droite, sous le sigle OAS (Organisation
armée secrète) commettait des attentats contre ceux dont elle estimait qu’ils
soutenaient la lutte du peuple algérien, depuis des personnalités gaullistes
jusqu’à des militants de gauche.
La police, largement gangrenée
par cette extrême droite, faisait preuve de plus de zèle dans la répression des
militants du FLN et des organisations de gauche que dans la lutte contre les
assassins de l’OAS. Le massacre du 17 octobre 1961, où la police parisienne
réprima sauvagement une manifestation appelée par le FLN pour protester contre
le couvre-feu imposé aux Algériens, vit en une seule nuit des centaines
d’Algériens assassinés ou jetés à la Seine par la police. Des milliers d’autres
furent internés.
Dans cette situation, l’attentat
de l’OAS du 7 février 1962, qui visait le domicile d’André Malraux et qui
défigura une fillette de 4 ans, provoqua une énorme émotion. Le PCF appela à
manifester dès le lendemain à Paris. C’était la première fois qu’il le faisait
depuis le début de la guerre d’Algérie.
Malgré l’interdiction de tout
rassemblement, des dizaines de milliers de manifestants convergèrent vers la
place de la Bastille. Les charges répétées de la police les obligèrent à
refluer vers le boulevard Voltaire, où beaucoup cherchèrent à prendre le métro
à la station Charonne. Celle-ci étant fermée, les manifestants se retrouvèrent
bloqués au bas des escaliers, pris au piège, entassés les uns sur les autres.
Les policiers matraquèrent tous ceux qui cherchaient à s’échapper et jetèrent
des grilles d’arbres sur cette masse humaine. On dénombra neuf morts, tous
militants ou sympathisants du PCF, et une centaine de blessés.
Devant l’émotion soulevée, le PCF
ne put qu’appeler à une nouvelle manifestation cinq jours plus tard. Elle
rassembla une foule énorme, plusieurs centaines de milliers de personnes
défilant jusqu’au cimetière du Père-Lachaise. Des millions de personnes
suivirent l’appel à la grève de protestation dans le pays.
La direction du PCF fit de ce
qu’on appela désormais Charonne le symbole d’une politique anticolonialiste
plus prétendue que réelle, cherchant à faire oublier que, depuis le début de la
guerre d’Algérie, il n’avait jamais défendu l’indépendance de l’Algérie contre
l’impérialisme français. En 1956 le PCF avait voté les pouvoirs spéciaux au
socialiste Guy Mollet, qui s’était fait élire pour la paix en Algérie et qui,
au contraire, intensifia la guerre, en y envoyant le contingent.
Pendant toute la guerre, le PCF
avait préféré au mot d’ordre d’indépendance la seule revendication très ambiguë
de « Paix en Algérie ». Et en octobre 1960 encore, ce parti refusa
l’organisation d’une manifestation contre la guerre, parce qu’elle était
interdite. Il est vrai que le PCF n’eut jamais, à la différence de la SFIO, le
Parti socialiste, de responsabilité gouvernementale dans la conduite de cette
guerre coloniale. Mais sa direction attendit 1962 et les négociations entre le
FLN et de Gaulle, qui montrèrent que la bourgeoisie française s’était résolue à
l’indépendance de l’Algérie, pour manifester ouvertement contre cette guerre.
Les très nombreux militants communistes qui l’avaient combattue étaient ainsi
restés livrés à eux-mêmes.
Aujourd’hui, plus d’un
demi-siècle après, les assassins de Charonne sont pour la plupart décédés sans
jamais avoir eu à rendre de comptes à la justice, tout comme ceux du massacre
du 17 octobre 1961. L’État français, qui a tout juste été capable d’une
hypocrite et très tardive autocritique, n’a jamais condamné sa police ni son
armée, responsables de tant de massacres.
Libellés :
Guerre d'Algérie,
mémoire ouvrière
mardi 21 février 2017
Nathalie ARTHAUD, "Faire entendre le camp des travailleurs", le camp du monde du travail, actifs, chômeurs et retraités
Salariés,
chômeurs et précaires, le même camp
Parler du camp des travailleurs,
comme le fait Nathalie Arthaud, c’est parler de ceux qui produisent tout dans
cette société et assument toutes les tâches indispensables à son
fonctionnement. Ouvriers, employés, éboueurs, infirmières, intérimaires,
caissières de supermarché, techniciens, ingénieurs, tous sont indispensables,
contrairement aux actionnaires qui s’engraissent de leur travail.
Les chômeurs font partie
intégrante du camp des travailleurs. Car ce sont les patrons qui décident si on
est un travailleur avec un emploi ou sans, à temps plein ou à temps partiel, en
CDI ou en intérim, salarié ou autoentrepreneur. Quelle que soit leur situation,
leur sort est lié.
Le chômage pèse sur les chômeurs
et leur famille. Mais il pèse aussi sur ceux qui ont gardé un emploi, car il
permet aux patrons d’user de chantage et d’augmenter la pression sur les
salaires. Et tous les travailleurs aujourd’hui savent, quel que soit le niveau
de leur rémunération, quels que soient leurs diplômes, qu’ils sont des chômeurs
en puissance. Le capitalisme unit tous les travailleurs dans un avenir
incertain.
Il faut que le travail soit
réparti entre tous. Ceux qui n’en ont pas y trouveront un emploi, ceux qui en
ont un pourront alors faire baisser la pression sur les cadences et les
salaires.
C’est aussi une façon de
combattre l’individualisme et le chacun-pour-soi, la violence qu’ils
engendrent. C’est unir les voix et les forces de tout le monde du travail, au
lieu de les laisser diviser par ceux qui servent les capitalistes en opposant
chômeurs et travailleurs.
M.A. (Lutte ouvrière n°2533)
Ce soir mardi 21 février
à 20h00
Fréquence ESJ : Nathalie Arthaud invitée de "2017,
l'invité"
Libellés :
la campagne de Nathalie ARTHAUD
FN et services publics utiles à la population : chassez le naturel il revient au galop
Hôpital de Châtellerault (Vienne)
Le FN prône des économies au détriment de
la santé
L'annonce de 30 suppressions
de postes (CDD et intérimaires) – suivies vraisemblablement
d'autres – à l'hôpital de Châtellerault a mobilisé 80 habitants qui
ont interpellé les élus en conseil municipal. Des travailleurs hospitaliers
évoquaient des patients soignés dans les couloirs, sur des brancards pourvus de
simples rideaux en guise d'intimité ; les conditions de travail qui se
dégradent. Un élu FN a alors rétorqué aux manifestants que l'hôpital « aurait
dû anticiper » les difficultés « à l'image d'un chef
d'entreprise ».
Voilà
qui a le mérite de la clarté ! Loin des discours de compassion vis-à-vis
des classes populaires que Marine Le Pen est capable de servir pour capter des
voix aux élections, cet élu FN de terrain défend le vrai programme de son
parti, en tout point similaire à celui des partis gouvernementaux : la
population doit se serrer la ceinture pour que le patronat continue d'être
arrosé de fonds publics.
Libellés :
FN
Argenteuil : "l'utilité sociale" et l'anticipation devraient être des critères primordiaux
Des projets où « l’utilité sociale » n’est pas le premier
critère
Il y a une quarantaine d’année, le quartier du Val-Sud émergeait. Entre celui-ci et la gare du Val d’Argenteuil, s’éleva une terrasse autour d’une tour de bureaux, la Tour Balzac. Au pied de celle-ci, quelques commerces virent le jour, dont un café, « L’Argentval ».
Ce
dernier a fermé il y a une vingtaine d’année, emporté par le fiasco de la tour,
amiantée, dont la démolition ne fut pas une mince affaire.
Ces
jours-ci c’est au tour des locaux inoccupés de ce café « L’’Argentval » de subir la
démolition.
Cela
m’a rappelé la démolition du centre commercial de Vaux-en-Velin dont j’avais
été le témoin par hasard des derniers temps.
Cela
m’a également fait penser à l’aventure que représente le futur projet
« loisirs, commerces et culture ( !) » de l’espace Jean Vilar, en
des temps où l’on peut avoir encore beaucoup moins d’espoirs sur la solidité de
l’avenir capitaliste qu’il était possible d’en avoir dans les années 1970.
Mais
cela ne fait rien pensent certainement les promoteurs et les édiles :
« Après nous le déluge » !
On
imagine déjà le bruit des marteaux-piqueurs en l’an 2060, si le projet est mené
à bien, ce qui n’est même pas sûr.
Le
samedi 11 mars
A Argenteuil, grande fête locale de Lutte
ouvrière
Complexe
Jean Vilar
A partir
de 17 heures (entrée libre)
Musique
classique - Librairie-Badges
A 17
heures 30, débat :
« Les
communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
A 19 heures (entrée libre)
Meeting
Puis, à
20 heures, sur réservation
L’Apéro,
le banquet, suivi de la soirée dansante.
Un moment
de musette puis le groupe des
« moonlights
swampers »
Réservez
vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »
Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et
MDommarie@aol.com
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