lundi 13 février 2017

Argenteuil : la fête de Lutte ouvrière le 11 mars prochain au complexe Jean Vilar


Le samedi 11 mars

 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
A partir de 17 heures
Musique classique –débat- Librairie-Badges (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
A 19 heures (entrée libre)

 
Puis l’Apéro et le banquet

 
Réservez : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre
Suivi de la soirée dansante
De la musette
Puis le groupe de rock-pop
Bien connu des participants de la fête de Presles
 
 
 "The moonlight Swampers"

Salaires : la grève est l'arme des travailleurs, pour 1,5% de plus comme pour 300 euros pour tous


Fleury-les-Aubrais (Loiret)
La direction d'ESPA Hutchinson a été contrainte de céder

 


Après deux semaines et demie de grève, la direction a été contrainte d'accepter les revendications des grévistes.
Après avoir commencé par des débrayages, les 80 travailleurs de la production de cette entreprise, qui fabrique des pièces caoutchouc pour Airbus, SNCF ou Alstom, avaient rapidement décidé l'arrêt total de travail. Au début, ils laissaient entrer les camions, qui se sont vite faits rares, car il n'y avait pas grand-chose à transporter.
Ils ont ensuite bloqué les entrées avec des palettes, et on sentait monter le mécontentement devant l'intransigeance du patron.
Mais leur ténacité n'a pas faibli. "La grève, quand c'est parti, c'est parti", disait un travailleur sur le piquet. Et c'est bien cela qui a compté.
          Si la direction a cru sauver la face en n'accordant que 1,4% au lieu des 1,5 % que réclamaient les travailleurs, il s'agit d'une victoire de leur détermination.

Emploi : embellie en trompe-l'oeil


Emploi : une embellie en trompe-l’œil

                                                                   

Des statistiques de l'INSEE récemment publiées indiquent un solde positif de plus de 190 000 emplois créés dans le pays en 2016. La ministre du Travail El Khomri s'est empressée d'y voir la confirmation d'un redressement économique.
         Pour les travailleurs, la confirmation est surtout celle de la précarité : selon l'agence centrale de la Sécurité Sociale, sur l'ensemble des contrats de travail signés lors du dernier trimestre 2016, les 3/4 étaient pour une durée inférieure à un mois, contre un contrat sur huit seulement en CDI.
         Il n’y a vraiment que le gouvernement qui voit le « bout du tunnel ».

dimanche 12 février 2017

Nathalie ARTHAUD : FR Franche-Comté : sur les routes pour "faire entendre le camp des travailleurs" et ses exigences


Argenteuil, Métropole du Grand Paris : et demain, elle va faire payer ses dettes aux communes ?


Pour les dirigeants politiques, des grandes villes compris, l’aventure commence à l’aurore de chaque matin

 
Il n'y aurait aussi pas un peut d'absentéisme dans ce conseil ?

Nous évoquions hier la réunion du conseil métropolitain du Grand Paris réuni incognito vendredi soir et qui devait en particulier voter son budget. Eh bien, pour les très peu nombreux conseillers présents, la situation financière n’est pas joyeuse. Comme d’autres collectivités, et bien plus dans le besoin, la Métropole est victime de la baisse de la « dotation générale de fonctionnement » (DGF), versée par l’Etat, qui est une de ses principales ressources.
         Côté dépenses prévues, celles nécessaires « pour faire vivre la structure » ( !) passent de 7,5 millions d’euros l’an passé à 20 millions en 2017. En revanche, les fonds alloués au « Fonds d’investissement métropolitain » pour aider les communes dévisse puisqu’il bénéficiera en 2017 d’une enveloppe inférieure de 12 millions comparé à 2016.
         L’ami de parti de Georges Mothron, vice-président en charge des finances de la Métropole n’y va pas par quatre chemins : « Dans trois ou quatre ans, nous n’aurons plus aucune marge de manœuvre. Si rien ne change, la métropole est morte dans l’œuf ». Ami des animaux, il déclare aussi : « «C’est une montagne financière qui accouche d’une toute petite souris » !
         Alors, les dirigeants de droite de la Métropole rêvent. Ils espèrent que les prochains dirigeants du pays sortis des urnes comprendront que la Métropole est très utile et qu’elle a besoin d’argent. Sinon…
         « Il faudra aller chercher l’argent sur les communes » selon le monsieur finance de la Métropole… !
         Qu’on se le dise. Il est vrai que cette situation n’a rien à voir avec la bluette que nous avait raconté la municipalité d’Argenteuil lorsqu’elle a décidé, sans prévenir, de faire adhérer la Ville à cette Métropole.
Merci à l'auteur de l’article du journal Le Parisien :
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/la-metropole-du-grand-paris-craint-de-se-retrouver-les-poches-vides-10-02-2017-6671292.php
 

Argenteuil, Jean Vilar toujours debout, refusons le projet de liquidation


Un autre projet très aventureux

Il y a un an, la municipalité d’Argenteuil engageait la liquidation de l’espace Jean Vilar en initiant le processus de la vente de ce terrain communal à un « investisseur » privé.
         Nous ne savons pas où en est celle-ci et ce qu’il adviendra au final de tout cela. Nous savons seulement que la municipalité a décidé que l’utilisation du complexe Jean Vilar cessera au 1er juillet.
         Jusqu’à présent, la population d’Argenteuil n’avait pas pris la mesure de la catastrophe que cette liquidation prévue du complexe représentait pour la vie locale, collective et culturelle.
         Mais progressivement, l’information se fait, et l’inquiétude et le mécontentement grandissent.
         C’est dans ce sens qu’il faut aller, faire que de plus en plus d’habitants, d’associations, de commerçants soient au courant du mauvais coup qui se trame et prennent position.
         Un Comité Jean Vilar pour la sauvegarde de cet espace existe. Il doit se renforcer.

Le samedi 11 mars salle Jean Vilar justement 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
A 19 heures (entrée libre)
Ouverture des portes à 17 heures

Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre


C'est cela la salle Jean Vilar, et c'est cela le banquet de la fête de Lutte ouvrière d'Argenteuil



Affaire Théo : des "accidents" l'attitude d'un certain nombre de policiers, les insultes racistes, les coups ?


Affaire Théo : hypocrisie et fausses solutions

 


Une semaine après les faits, la très violente agression d'un jeune dans une cité d'Aulnay-sous-Bois par quatre policiers choque et révolte toujours, et pas seulement les jeunes qui subissent quotidiennement les vexations et les contrôles au faciès. Du coup, la plupart des politiciens se sont sentis obligés de dénoncer les policiers responsables. Même Estrosi les a qualifiés de « voyous ».
Mais dans son rapport, l'IGPN parle, elle, d'un « accident » pour qualifier le viol et un syndicaliste policier a pu dire à la télévision que l'insulte « Bamboula » proférée par les matraqueurs était « convenable » (avant tout de même de s'en excuser). Cela illustre la manière dont les forces de répression sont encouragées à se comporter en cow-boys dans les quartiers populaires.
La proposition du ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, de doter les policiers de caméras qu'ils devraient déclencher pour les contrôles d'identité apparaît comme un gadget dérisoire, qui aura du mal à empêcher des comportements et des dérapages tolérés, et même encouragés et couverts par ailleurs.

Ecotaxe : Thalès, SFR, Ecomouv' : un pactole de 250 millions à se partager


A propos de l'abandon de l'écotaxe

Série : "dépenses sociales inutiles, mais profits garantis"

Selon la cour des comptes, l’abandon de l’écotaxe poids lourds suite à la mobilisation populaire de 2013-2014 coûterait plus d’un milliard d’euros. Elle parle à ce propos de gâchis.
         Certes, il y a un manque à gagner pour l’État et les collectivités locales mais pas pour la société Ecomouv’, chargée de la gestion du projet. Cette société constituée pour l’occasion dont THALES, SFR et d’autres sont actionnaires, va empocher près de 230 millions d’euros.
         Finalement, les seuls perdants sont les automobilistes qui financent par la hausse du prix du gazole cette opération et les salariés d’Ecomouv’ qui ont été licenciés après l’abandon du projet. 
        Ecotaxe ou pas, les capitalistes s’entendent pour s’enrichir…même sur un fiasco.



 Lundi 13 février
à 19h10
Itele :  Nathalie ARTHAUD est l'invitée de Laurence Laurence Ferrari