Pour les dirigeants politiques, des grandes villes compris,
l’aventure commence à l’aurore de chaque matin
Nous évoquions hier la réunion du
conseil métropolitain du Grand Paris réuni incognito vendredi soir et qui
devait en particulier voter son budget. Eh bien, pour les très peu nombreux
conseillers présents, la situation financière n’est pas joyeuse. Comme d’autres
collectivités, et bien plus dans le besoin, la Métropole est victime de la
baisse de la « dotation générale de fonctionnement » (DGF), versée
par l’Etat, qui est une de ses principales ressources.
Côté
dépenses prévues, celles nécessaires « pour faire vivre la
structure » ( !) passent de 7,5 millions d’euros l’an passé à 20
millions en 2017. En revanche, les fonds alloués au « Fonds
d’investissement métropolitain » pour aider les communes dévisse puisqu’il
bénéficiera en 2017 d’une enveloppe inférieure de 12 millions comparé à 2016.
L’ami
de parti de Georges Mothron, vice-président en charge des finances de la
Métropole n’y va pas par quatre chemins : « Dans trois ou quatre ans, nous n’aurons plus aucune marge de
manœuvre. Si rien ne change, la métropole est morte dans l’œuf ». Ami des
animaux, il déclare aussi : « «C’est une montagne financière qui accouche d’une toute petite souris » !
Alors,
les dirigeants de droite de la Métropole rêvent. Ils espèrent que les prochains
dirigeants du pays sortis des urnes comprendront que la Métropole est très
utile et qu’elle a besoin d’argent. Sinon…
« Il faudra aller chercher l’argent sur les
communes » selon le monsieur finance de la Métropole… !
Qu’on
se le dise. Il est vrai que cette situation n’a rien à voir avec la bluette que
nous avait raconté la municipalité d’Argenteuil lorsqu’elle a décidé, sans
prévenir, de faire adhérer la Ville à cette Métropole.
Merci
à l'auteur de l’article du journal Le Parisien :
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/la-metropole-du-grand-paris-craint-de-se-retrouver-les-poches-vides-10-02-2017-6671292.php
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