jeudi 26 janvier 2017

Argenteuil : impôts locaux et services publics utiles à la population


C’est fromage ET dessert

Dans de très nombreux services municipaux, des postes ne sont pas pourvus, les départs ne sont pas remplacés. Si l’on en faisait le tableau d’ensemble, on aboutirait à un total très important.
         Pourtant, ces emplois, ces postes sont nécessaires. Ils permettent ces services publics municipaux utiles à la population.
         On peut donc s’interroger sur ce que cherche la municipalité en agissant dans cette direction, elle qui affirme pourtant que les finances municipales ont retrouvé la santé.
         Veut-elle enfin appliquer son programme municipal de 2014 qui promettait la diminution des impôts locaux dès la première année si elle l’emportait ?
         Les habitants verraient certes avec satisfaction la réduction de ces impôts qui ont augmenté d’une manière drastique à Argenteuil ces deux dernières décennies. Cette diminution des impôts ne poserait donc de problème à personne, à la condition que ces services publics utiles à la population -d’école, de soins aux anciens, de culture, de santé, d’aide aux habitants en difficulté, etc- ne diminuent pas !
         On peut diminuer les impôts et conserver voire améliorer les services rendus à la population. Il suffirait que les subventions d’Etat servent à y pourvoir au lieu d’abonder le grand patronat.
         La municipalité dénonce les baisses de subventions de ces dernières années. Le retour annoncer de la droite devrait sur ce plan la combler.
         Mais elle croit sans doute bien peu à ce qu’il en soit ainsi.
         Quant aux habitants, s’ils souhaitent voir leurs impôts baisser, ils ne veulent pas une nouvelle baisse de la qualité des services.
          Non à la suppression des postes d’employés communaux !



Argenteuil, aujourd'hui début de la rue PC Couturier du côté de la gare, Monet-musée Saint-Pierre de Lyon



Argenteuil cinéma : "cinglés du cinéma", et une censure récente


Non à la censure !

La 29ème édition des « Cinglés du cinéma » commence demain. C’est un bel évènement autour du 7ème art qui attire à Argenteuil collectionneurs et amateurs.
         Le cinéma est un art de liberté.
         Sur ce plan, on ne peut pas oublier la censure opérée par la municipalité cette année à ce propos, qui a décidé de supprimer la projection dans les cinémas municipaux de deux films, La sociologue et l’ourson et 3000 nuits.
         Cela doit être rappelé à l’occasion de l’évènement. En tout cas, nous, nous n’oublions pas cet acte de censure.

AZF, Total doit être condamnée


Procès AZF : 16 années de lutte contre Total

 
Mardi 24 janvier s’est ouvert le troisième procès de l’explosion de l’usine AZF de l’agglomération toulousaine, qui avait fait des dizaines de morts, des milliers de blessés et de sinistrés en septembre 2001. Les associations de victimes se battent depuis près de 16 ans pour faire reconnaître la responsabilité de Total, qui a complètement négligé la sécurité dans cette usine, pourtant classée Seveso.
         Les avocats de cette riche multinationale tentent de faire croire à l’hypothèse invraisemblable de l’attentat terroriste. Ce qui est sûr, c’est que ce groupe a les moyens de faire traîner en longueur et en distance ce procès, puisqu’il se tiendra à Paris, c’est-à-dire loin de la pression des victimes toulousaines.
         Celles-ci ont mille fois raison de continuer leur combat : Total doit être condamné à payer pour sa responsabilité, ou plutôt pour son irresponsabilité.
 
 

mercredi 25 janvier 2017

Chômage, précarité, licenciements, postes manquants, Nathalie Arthaud s'exprime. Voter Nathalie Arthaud sera se prononcer pour ce programme.


Argenteuil : présidentielles 2017, le passé récent en mémoire, un débat public organisé par Lutte ouvrière-Argenteuil


Une réunion du
« Groupe d’étude ouvrière »
Organisé par Lutte ouvrière
A Argenteuil
 
Jeudi 2 février 2017
A 20 heures 15
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
A Argenteuil
 
« Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

  

Élection après élection, les travailleurs font à chaque fois l’expérience qu’ils ne peuvent pas changer leur sort en votant. Ils savent que les politiciens, une fois élus, s’empressent de renier le peu qu’ils ont promis, pour appliquer la politique de la bourgeoisie. Et cela ne date pas du dernier épisode de 2012 avec Hollande.

         Bon nombre de travailleurs en concluent que ça ne sert à rien de faire de la politique et s'en détournent. Pourtant, faire de la politique, c'est s'occuper de nos vies, de celles de nos familles, de nos proches, c'est défendre nos intérêts de travailleurs face au patronat et à tous les politiciens qui les servent, de droite comme de gauche. C’est préparer que la crise de la société capitaliste trouve une issue positive.

         Depuis un siècle bientôt, et en particulier ces 36 dernières années, les dirigeants PS ont défendu l’ordre bourgeois, ses institutions, les guerres impérialistes pour le maintenir. Les sacrifices imposés à la population par Mitterrand, Jospin et Hollande, sont finalement dans la continuité de la politique de la gauche française depuis 100 ans. Les alternances droite-gauche n'ont fait que changer les clans au gouvernement qui ont tous mené les attaques successive contre le monde du travail. C'est pourquoi nous ne nous revendiquons pas fondamentalement de « la gauche », mais du « camp de travailleurs ».   Le parti socialiste et le parti communiste, qui se revendiquèrent à leur origine de ce camp, de cette classe, ont depuis belle lurette abandonné ce point de vue. C’est ce que nous discuterons lors de cette réunion-débat.

Hamon et Valls, deux faces d’un PS aux ordres du grand patronat. Un communiqué de Lutte ouvrière-95


Hamon et Valls, deux faces d’un PS aux ordres du grand patronat

-communiqué de Lutte ouvrière-95- 

A l’issue du premier tour de la primaire, on nous dit que le PS sera scindé en « deux gauches irréconciliables ». Une mascarade !
Si la sanction infligée à Valls se confirme au second tour, aucun travailleur ne le regrettera. Valls incarne depuis longtemps l’aile droite du PS, qui voudrait que ce parti ne fasse plus semblant d’être « socialiste ». Depuis 2012, il s’est posé en champion de l’ordre et du conservatisme. Avec arrogance, Valls a mené une politique entièrement dévouée au grand patronat qui, de la loi Macron à la loi Travail, et à toutes les aides accordées aux entreprises, n’a eu qu’à se louer d’un tel serviteur.
Avec un discours qui se veut plus à gauche, Hamon a touché nombre d’électeurs PS déçus par le quinquennat. Mais il en est tout autant responsable. Comme Valls, Hamon est au PS depuis 30 ans. Comme Valls, Hamon a fait campagne pour Hollande en 2012. Comme Valls, il est devenu ministre. En 2014, il a fait partie de ceux qui, au sein du gouvernement, ont soutenu Valls pour qu’il remplace Ayrault.
Dans sa campagne, Hamon a cherché à se singulariser avec la proposition d’un revenu universel de 750 euros en 2022. Mais ce dont les classes populaires ont besoin, c’est d’un travail avec un salaire décent, qui ne devrait jamais être inférieur à 1800 euros nets. Hamon explique que le travail va se raréfier en raison de la robotisation, mais pourquoi le machinisme et le progrès technique ne pourraient-ils pas servir à diminuer le temps de travail, sans perte de salaire, en prenant sur les profits pour financer les emplois.
Si le second tour confirme le succès de Hamon, peut-être mordra-t-il sur l’électorat du dissident Jean-Luc Mélenchon. En tout cas, avec Macron, l’autre dissident, tous trois incarneront la gauche gouvernementale, passée, présente et à venir. Cela fait très longtemps que cette gauche, dans ses différentes nuances de rose, ne veut rien faire contre les intérêts du patronat, et se condamne ainsi à trahir ses électeurs des classes populaires.
Ce dont les travailleurs ont besoin, c’est d’un parti qui défende vraiment leurs intérêts. Un parti qui s’en prenne à la bourgeoisie. Un parti qui prépare les travailleurs à la seule issue : se battre pour défendre leurs intérêts de classe, par la grève et les mobilisations de masse. 
C’est pour affirmer cette nécessité, pour que tous ceux qui en sont conscients puissent l’exprimer, que Nathalie Arthaud, au nom de Lutte ouvrière, sera la candidate à l’élection présidentielle. 

                                                                        Argenteuil, le 25.01.17.

A Argenteuil comme ailleurs, l'hôpital public malade exige les moyens et les soins nécessaires. Il y a urgence.


C’est bien volontiers que nous reproduisons cet article in-extenso du Parisien-95 qui résume la situation à l’hôpital public. Ce journal est en vente dans de nombreux points de vente sur la Ville, dont celui de la librairie du Presse-papier, avenue G. Péri.

A bout, le personnel soignant se met en grève

« Je me présente, je suis une bonne à tout faire d’après mon chef de service ». Non sans ironie, cette aide-soignante exprime le ras-le-bol d’une partie du personnel de l’hôpital d’Argenteuil. Ce mardi, elle a participé avec une trentaine d’autres collègues, infirmiers et agents des services techniques, à la grève organisée par le syndicat autonome. Ils dénoncent des services « en sous-effectif » avec des « arrêts maladies ou des congés maternités non remplacés », un travail « à flux tendu », une « mutualisation des moyens humains »… « La semaine dernière, il y avait une infirmière au service de chirurgie pour 30 patients », peste l’une des grévistes venue sur son jour de repos, comme d’autres. « C’est dangereux ! ». « Aux urgences, il y a 10 ans, il y avait 180 passages par 24 heures, aujourd’hui, on dépasse les 300 passages avec le même nombre de soignants, ajoute une autre. Cela génère de l’agressivité, on n’a moins de temps pour s’occuper des gens », regrette-t-elle.

Les grévistes ont été reçus par la direction consciente des problèmes soulevés. « Vous dites des choses exactes, l’intensification du travail est une réalité », a reconnu le directeur, Bertrand Martin. « C’est très dur pour tout le monde en plein hiver » ajoute-t-il faisant référence à l’épidémie de grippe. « Mais la direction défend cet hôpital », assure-t-il. « L’hôpital est encore déficitaire à 1,5 M€, donc soit on continue l’effort collectif soit on ferme des services, je n’ai fermé aucun service jusque-là », précise-t-il. Sans apporter de solutions concrètes et immédiates au mal-être des soignants, la direction vient de lancer une grande enquête de vie et de travail auprès des équipes qui a déjà recueilli plus de 1 000 réponses dans le but « d’objectiver » les dysfonctionnements.

Marjorie Lenhardt

Argenteuil, Jean Vilar, projets municipaux, à la population de recoller les éléments du puzzle


D’hypothèse en hypothèse

 
Dans une société organisée rationnellement, la transparence devrait être une nécessité vitale, et cela à toutes les échelles, du local à l’international. Mais cela est impossible à réaliser sous le capitalisme où les dominants ont besoin du secret pour imposer à tous les décisions qu’ils ne prennent qu’en vue de leur butin. Cette opacité imprègne toute la société.
         La population et le monde du travail n’ont aucune raison de l’accepter. Face à ce secret, c’est à eux de trouver le chemin de l’information. Contrôler celle-ci, c’est avoir la possibilité non seulement de donner à temps son avis mais aussi de contrer les décisions malencontreuses.
         La question du site de remplacement de la salle Jean Vilar inquiète beaucoup les associations, en particulier celles qui doivent prendre des engagements maintenant pour leurs initiatives de l’automne prochain.
         Suivre au plus près ce sujet est donc d’une actualité pressante.
         Nous évoquions il y a quelques jours la « rumeur » d’une première hypothèse : celle de l’installation d’une structure provisoire à l’emplacement dédié pour ce genre de choses sur le Parc des berges. La « rumeur » fait état d’une seconde hypothèse : l’installation d’une structure du même genre à l’emplacement des deux gymnases Romain Rolland dans le parc Maurice Audin qui seraient démolis dès l’entrée en service de la Halle des sports Roger Ouvrard prévue en février.
         Bien évidemment, cette hypothèse pose de nombreuses interrogations, question de délai à tenir, de coût et autre.
         Bien évidemment, ces « informations » à confirmer sont le résultat d’une collecte… d’informations.
         Ce serait tellement plus simple d’informer, semaine après semaine, l’état de tout ce qui est envisagé.
Trop simple ?