lundi 19 septembre 2016
Rom : une vie difficile, et quand on est malade, la catastrophe
Heureusement qu’il y a la solidarité
Les bénévoles qui aident les "Roms"
sur Argenteuil nous ont informé de leur difficulté pour faire soigner une jeune
femme dans une situation extrêmement difficile :
« M.
(Rom, SDF, sans ressources, ne parlant pas un mot de français) a été opérée
d'un énorme abcès dorsal, le 2/09, d'après la chirurgienne "en urgence
vitale", vu le risque de septicémie. Elle est sortie avec une ordonnance
d'antibiotiques et de pansements avec mèches à faire tous les 2 jours
...pendant un mois, jusqu'à ce que la cavité de l'abcès se referme par
cicatrisation. »
Mais
depuis, ces bénévoles ont les plus grandes difficultés à obtenir les soutiens
financiers d’Etat, via l’hôpital public, ou de la part des collectivités, pourtant
prévus par la loi. Depuis 2008, les hôpitaux doivent, même si la personne est
présente en France depuis moins de trois mois, effectuer une demande d’aide
médicale de l'État (AME) qui est un
dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un
accès aux soins.
Bref,
si M. est soignée, elle le doit pour l’essentiel à l’engagement des militants
pour qui la solidarité humaine n’est pas un vain mot.
Libellés :
"Roms",
Nouvelles d'Argenteuil
Lutte de Classe de septembre-octobre vient de paraître
Notre
revue bimensuelle Lutte de Classe vient d’être « mise en ligne ».
Elle propose des articles sur les sujets suivants :
-Lutte ouvrière dans la campagne
présidentielle
-Turquie : de la
tentative de coup d’État au
contre-coup d’État d’Erdogan
-Grande-Bretagne : le référendum
sur l’UE, le Brexit et la danse des démagogues
-États-Unis : la classe ouvrière
a besoin de son propre parti
-La construction d’un parti
ouvrier aux États-Unis : histoire d’un long combat
-Leur Côte d’Ivoire à eux, les
riches, n’est pas la même que celle des travailleurs
-Haïti : débat sur le financement
des élections sur fond d’éveil de la combativité ouvrière
http://mensuel.lutte-ouvriere.org//lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/178-septembre-octobre-2016
Le
format papier paraîtra dans quelques jours. En vente auprès des militants, lors
de nos activités ou à notre permanence du vendredi. On peut également l’apporter.
Prix : 2 euros 50.
Libellés :
revue Lutte de Classe
dimanche 18 septembre 2016
Effectifs dans les classes : après la victoire à René Cassin à Gonesse, un communiqué de la FCPE-95
On
nous informe,
Un
communiqué de la FCPE-95
Après 15 jours de mobilisation,
les parents, lycéens et enseignants du lycée René Cassin de Gonesse ont obtenu
satisfaction. Dans la filière STMG (sciences et technologies du management et
de la gestion), il n’y aura pas de classes à 36, mais des classes de moins de
30 élèves, et des dédoublements pour certaines matières.
Malgré la tendance à augmenter
année après année la limite des effectifs
par classe, malgré la morgue des instances académiques face aux revendications
légitimes, parents, lycéens et enseignants ont tenu bon, et par leur
détermination, ont gagné. La FCPE95, qui les a soutenu depuis le début, salue
cette victoire, et cette mobilisation réussie de la communauté éducative du
lycée René Cassin : à nous tous, ils montrent la voie.
Activités périscolaires : communes mal dotées, travailleurs exploités. L'appel à la grève des animateurs périscolaires
Animateurs
périscolaires : contre un gouvernement tricheur
Les animateurs employés par les
mairies pour intervenir dans les écoles maternelles et primaires relancent leur
mouvement de protestation et appellent à une journée de grève le lundi 19 septembre.
Ce jour-là plusieurs syndicats du
secteur appellent à une mobilisation pour dénoncer un décret qui réduit le taux
d’encadrement des enfants. Ces animateurs sont plus nombreux à intervenir dans
les écoles pour assurer les activités périscolaires depuis que le gouvernement
a fait passer sa réforme des rythmes scolaires en 2012. Dès le début, ils ont
protesté contre la précarité de leur statut. Ils se voient en effet obligés de
multiplier petits contrats à temps partiel et vacations pour parvenir à un
salaire complet. Ils réclament donc des contrats non précaires de 35 h par
semaine.
Bien loin de répondre à leurs
préoccupations, le gouvernement a profité de l’été pour aggraver leurs
conditions de travail, en passant un décret augmentant le nombre d’enfants
pouvant être encadrés par un animateur. Ce décret, pris le 2 août, fait passer
de 10 à 14 enfants la limite maximum par animateur pour les enfants de moins de
6 ans, et la porte de 14 à 18 enfants pour ceux de plus de 6 ans. De plus, le
texte prévoit d’inclure les intervenants ponctuels dans le calcul des taux
d’encadrement. Cet « assouplissement », comme ose l’appeler le gouvernement,
était déjà en vigueur depuis 2013 à titre expérimental. Il est désormais
pérennisé par le décret. Les animateurs en réclament le retrait et dénoncent la
dégradation de la qualité de leur travail et de la sécurité des enfants.
Le gouvernement Hollande a fait
reposer sur les communes le poids financier de sa réforme des temps scolaires
dans le primaire. Chaque commune doit financer le volet animation prévu par la
réforme. Au lieu de doter les collectivités territoriales des sommes
nécessaires à l’embauche d’animateurs, le gouvernement permet aux communes de
rogner sur le nombre d’animateurs afin de faire des économies. Ce sont les
animateurs et les enfants qui font les frais de ces calculs mesquins.
Gaëlle
Regent (Lutte ouvrière n’°2511)
Libellés :
condition ouvrière,
lutte des travailleurs
Dassault : allonger le temps de travail pour allonger les profits
Contrer une profonde régression sociale
Depuis des mois, à l’usine
d’Argenteuil comme dans les autres sites, la direction de chez Dassault veut allonger le temps de travail,
en imposant l’habillage et le déshabillage de la tenue de travail hors du temps
de travail mesuré par le pointage.
Le
problème n’est pas que Dassault offre ou pas une compensation financière dérisoire,
mais qu’il est inadmissible d’imposer à notre époque un allongement du temps de
travail, et notable qui plus est.
A
l’inverse de cette volonté patronale, il y a la nécessité de diminuer ce temps.
Et si la charge de travail augmente, que Dassault et compagnie embauchent.
Insatiable,
Dassault veut augmenter ses profits. En s’opposant à sa volonté d’imposer une
augmentation du temps de travail, c’est leur santé et leur vie que les
travailleurs défendent.
Bezons : Lutte ouvrière à la braderie aujourd'hui. Agenda.
Une présence de Lutte ouvrière à la Braderie de Bezons
Comme
chaque année, il y aura un stand de Lutte ouvrière à la braderie de Bezons, rue Edouard Vaillant.
L’occasion de rencontrer et de discuter avec les travailleurs de la région.
Pour ma part, j’y serai de 16 à 18 heures. DM
Et bien sûr le vendredi 30 septembre
Grand meeting avec Nathalie ARTHAUD
A
Paris
A 20
heures 30
Au
Cirque d’Hiver-Bouglione
Et la fête-banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil ?
C’est
dans très longtemps,
Mais
pour ceux qui organisent leur
Année
très longtemps à l’avance, il aura lieu
Le
Samedi 11 mars 2017
A
partir de 16 heures
Libellés :
agenda militant
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