samedi 23 janvier 2016

CGT Education dans le Val d'Oise : un beau congrès



Un congrès fraternel, militant et dynamique

Tous les trois ans, le congrès du syndicat CGT de l’Education du Val d’Oise se réunit. Il vient d’avoir lieu à Argenteuil durant deux jours, et a  rassemblé chaque jour une quarantaine d’enseignants des différents types d’établissements, écoles, collèges et lycées du département.
         Les militants ont pu échanger dans la plus grande démocratie et fraternellement de la situation générale actuelle au niveau du pays où la classe dominante accentue son offensive, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît au niveau de l’Education, pour les élèves et les personnels, particulièrement dans les quartiers les plus populaires. Les débats ont porté bien évidemment sur les perspectives de l’action et sur ce que devrait être une « Ecole émancipatrice ».
         Trois motions ont été votées à l’issue du Congrès. L’une réclame l’abandon immédiat de l’état d’urgence. La deuxième exige la mise à la poubelle du projet ignoble Valls-Hollande de « déchéance de la nationalité ». La troisième réclame l’abandon de toutes les condamnations visant les militants de chez Goodyear.
         Les temps sont difficiles pour les exploités. Mais des militants ne baissent pas la tête. Plus que jamais ils continuent le combat. Ce congrès en a donné une belle preuve.

vendredi 22 janvier 2016

Réaction des édiles d'Argenteuil : grattez un tout petit peu, elle éclate au grand jour



Retour sur la réunion de quartier du centre-ville du 18 janvier

Georges Mothron, économiste et vœux pieux

« SAGEM, née à Argenteuil il y a 90 ans, est en train de partir pour Éragny… Yoplait, là depuis 40 ans, part en mars… À nous de reprendre la compétence développement économique et de booster le moteur économique.
         Vous entendrez dans quelques semaines la création d’un pôle qui permettra de booster toutes les capacités. »
Sauf que ce sont les capitalistes qui décident. Un jour ici, le lendemain ailleurs, selon le bon plaisir de leurs profits. Quant aux travailleurs, quant aux souhaits des édiles, quant au passé…

Un chômeur qui ne retrouve pas de travail est un « mauvais »
GM : « la Ville est auto-assurée, il n’y a pas d’Assedic ; on se pose la question maintenant. Les contrats non renouvelés se voient donc prolongés dans le temps, des indemnités jusqu’à ce que les personnes retrouvent un job ; mais ces personnes n’étaient pas les plus mauvaises, elles retrouvent un job, ce qui réduit nos charges d’indemnités. »
         Si l’on comprend bien, un chômeur qui ne retrouve pas de travail est un « mauvais » ? Il est vrai que chez nos réactionnaires, cachez le naturel, il ressort au galop

Monsieur le nouveau conseiller régional passe-t-il, lui, ses vacances à « Argenteuil-plage » ?

« Les séjours de vacances, pas sempiternellement au même endroit, c’est nous qui les avons instaurés. Les colonies, 1000 places pour les enfants d’Argenteuil, c’était 1 M€ par an, encore 400000 € en 2014, on n’est plus en capacité de les financer si on veut que ça reste des séjours de qualité.
         Ah ces petits comptables ! Et le coût « social » à terme de ces 1000 enfants restés à Argenteuil, il revient à combien ?

Capital : Macron, FN, les zélateurs de l'exploitation en mouvement



Macron et cie, la voix de leurs maîtres des beaux quartiers

 Non content d’aider le patronat à augmenter ses gigantesques profits, les représentant de celui-ci passent à l’offensive pour présenter les capitalistes comme des… exploités. Leur mentor gouvernemental Macron, l’adjoint de Valls vient ainsi de déclarer que "La vie d'un entrepreneur est souvent bien plus dure que celle d'un salarié". Le comble ! Et à sa suite, voilà ce petit monde mais riche à milliards parti en  croisade sur le même thème. Et de mettre en avant les patrons minuscules que sont ceux des dites «  très petites entreprises » et autres artisans à qui ces capitalistes et ces patrons –les vrais eux- imposent leur loi et leurs tarifs.
         C’est à cette entreprise d’enfumage destinée à désorienter toujours un peu plus le monde du travail que nous devons répondre. Les millions et les millions de chômeurs, de victimes de conditions du travail épouvantables, de l’amiante, des fins de mois difficiles, dans la hantise toujours, finiront tôt ou tard à faire ravaler leur mépris de classe à ces tartuffes dévoués corps et âme à leurs exploiteurs.

Le FN drague le patronat

Soucieux de prendre des voix à Sarkozy, Louis Alliot, vice-président du FN, a insisté, lors d'une interview au quotidien Le Figaro, pour que son parti s'affiche davantage en faveur du patronat. Pour lui, la priorité, c’est d’aider les entreprises, en particulier les plus petites. Ce n’est certes pas original, car aider les petites entreprises est le prétexte habituel invoqué par la droite ou le PS au pouvoir pour justifier les cadeaux aux plus grandes. 
         Mais plus le FN se rapproche du pouvoir et plus il montre qu’il est un parti bourgeois comme les autres, prêt à faire les poches des classes populaires pour arroser le patronat.