Un congrès fraternel, militant et dynamique
Tous les trois ans, le congrès du
syndicat CGT de l’Education du Val d’Oise se réunit. Il vient d’avoir lieu à
Argenteuil durant deux jours, et a
rassemblé chaque jour une quarantaine d’enseignants des différents types
d’établissements, écoles, collèges et lycées du département.
Les
militants ont pu échanger dans la plus grande démocratie et fraternellement de la
situation générale actuelle au niveau du pays où la classe dominante accentue
son offensive, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît au niveau de
l’Education, pour les élèves et les personnels, particulièrement dans les
quartiers les plus populaires. Les débats ont porté bien évidemment sur les
perspectives de l’action et sur ce que devrait être une « Ecole émancipatrice ».
Trois
motions ont été votées à l’issue du Congrès. L’une réclame l’abandon immédiat
de l’état d’urgence. La deuxième exige la mise à la poubelle du projet ignoble
Valls-Hollande de « déchéance de la nationalité ». La troisième réclame
l’abandon de toutes les condamnations visant les militants de chez Goodyear.
Les
temps sont difficiles pour les exploités. Mais des militants ne baissent pas la
tête. Plus que jamais ils continuent le combat. Ce congrès en a donné une belle
preuve.