Macron et cie, la voix de leurs maîtres des beaux quartiers
Non
content d’aider le patronat à augmenter ses gigantesques profits, les
représentant de celui-ci passent à l’offensive pour présenter les capitalistes
comme des… exploités. Leur mentor gouvernemental Macron, l’adjoint de Valls
vient ainsi de déclarer que "La vie d'un entrepreneur est souvent bien
plus dure que celle d'un salarié". Le comble ! Et à sa suite, voilà
ce petit monde mais riche à milliards parti en
croisade sur le même thème. Et de mettre en avant les patrons minuscules
que sont ceux des dites « très petites entreprises » et autres artisans
à qui ces capitalistes et ces patrons –les vrais eux- imposent leur loi et
leurs tarifs.
C’est à cette entreprise d’enfumage
destinée à désorienter toujours un peu plus le monde du travail que nous devons
répondre. Les millions et les millions de chômeurs, de victimes de conditions
du travail épouvantables, de l’amiante, des fins de mois difficiles, dans
la hantise toujours, finiront tôt ou tard à faire ravaler leur mépris de classe
à ces tartuffes dévoués corps et âme à leurs exploiteurs.
Le FN drague le patronat
Soucieux
de prendre des voix à Sarkozy, Louis Alliot, vice-président du FN, a insisté,
lors d'une interview au quotidien Le Figaro, pour que son parti s'affiche
davantage en faveur du patronat. Pour lui, la priorité, c’est d’aider les
entreprises, en particulier les plus petites. Ce n’est certes pas original, car
aider les petites entreprises est le prétexte habituel invoqué par la droite ou
le PS au pouvoir pour justifier les cadeaux aux plus grandes.
Mais plus le FN se rapproche du pouvoir
et plus il montre qu’il est un parti bourgeois comme les autres, prêt à faire
les poches des classes populaires pour arroser le patronat.
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