« Les vieux » aurait dit
Jacques Brel
La pétition que nous avons
initiée pour le maintien du repas des anciens et le coffret offert à ces
derniers qui ne peuvent s’y déplacer continue à être signée.
Cette
annulation scandalise un grand nombre des participants à ces banquets, et
également d’habitants qui, ne s’y rendant pas eux-mêmes, ne peuvent que
reconnaître qu’ils étaient l’occasion pour des anciens de se retrouver, et cette
rencontre était même pour certains, la seule fête de l’année. Il y a bien sûr
une minorité qui considère que la municipalité ne pouvait pas faire autrement,
et qui accepte en revanche sans sourciller qu’elle ait décidé de payer sur 4
ans 13,6 millions d’euros pour vite mettre un terme à un contentieux avec la
grande entreprise Spie-Batignolles ! 13,6 millions d’euros !
La
municipalité dispose des salles. Elle peut compter sur les agents municipaux.
Elle pouvait utiliser sa propre cantine municipale pour préparer, comme cela se
faisait naguère, un repas de qualité. Elle pouvait faire appel aux « ressources »
musicales locales pour l’animation. L’Estudiantina n’aura sans doute pas refusé
de répondre à l’appel, etc, etc.
Mais
lorsque l’on est loin, très loin, de la population, ce ne sont plus des
questions que l’on se pose.
Pétition :
« les séniors en colère »
« C’est avec consternation et
incompréhension que les habitués aux banquets des anciens organisés depuis des
décennies sur la Ville ou que les bénéficiaires des coffrets offerts pour ceux
qui n’y participaient pas, ont appris leur annulation pour cette fin d’année
2015. Ces banquets ou ce cadeau étaient un hommage qui leur était rendu,
au-delà du fait que pour un certain nombre d’entre nous, ils étaient l’unique
sortie conviviale annuelle.
En
conséquence, les soussignés demandent que la municipalité revienne sur cette
décision et se donne les moyens de les organiser en décembre ou d’offrir le
coffret traditionnel. A défaut, les anciens de la commune ne pourraient que
recevoir cette décision municipale d’annulation que comme le signe d’un mépris
à l’égard de ceux qui ont derrière eux une vie de labeur au bénéfice de tous et
que l’on croyait devoir être un minimum respectés. »
Lutte
Ouvrière-Argenteuil le 25.10.15.
A renvoyer
à notre adresse : 2 rue Rouquès