mercredi 21 octobre 2015

Elections régionales : à la classe des travailleurs, les serviteurs de leurs exploiteurs n'ont rien à dire




Quand Pécresse rime avec promesses

Les placards de la tête de liste, V. Pécresse, collés sur les panneaux affiche un seul message « Nous vous devons beaucoup plus », sans que l’on sache vraiment que signifie ce message mystérieux. Il est vrai qu’il vise à ce que chacun, au choix, y retrouve ses petits.
         S’adresse-t-il au grand patronat qui pleure la bouche pleine et réclame toujours davantage. Qu’il puisse attendre encore plus qu’avec les concurrents PS de Pécresse, ce ne sera pas facile, mais c’est possible.
         Bien évidemment, cette affirmation conviendrait en soi au monde du travail à qui on doit « beaucoup plus », en particulier d’arriérés de salaire, de retraite et de pension, au vue de l’érosion que ces derniers ont subie ces dernières années.
         Campagne électorale oblige, pour ces gens-là, telle est la loi du genre : propos sibyllins et promesses électorales, même si les mots qui les enrobent ne veulent rien dire. Les curieux peuvent toujours ressortir les promesses électorales de 2014 de l’ami argenteuillais de dame Pécresse. La recherche vaut le détour.
        
Très loin de ce petit monde, les prochaines élections peuvent pour le monde du travail seulement permettre d’affirmer son camp, sa classe, celui des travailleurs, face au camp de ses exploiteurs.

mardi 20 octobre 2015

Une exposition censurée à Argenteuil : le maire n'apprécie pas la vérité



Lorsque « Culture » à Argenteuil rime avec censure

A l’occasion des 30 ans de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France, très active sur la Ville, une exposition avait été installée à la médiathèque Aragon d’Argenteuil. Elle retraçait l’histoire douloureuse de l’immigration d’Afrique du nord de ces trente dernières années, et de l’émergence des mobilisations dans les quartiers pour l’Egalité. Cette exposition a poursuivi sa route, à 50 mètres, dans l’agora de l’Hôtel de Ville. Elle devait se terminer à la fin de la semaine.
         Et patatrac, voilà que le maire a décidé que certains panneaux de l’exposition ne lui convenaient pas et a demandé à ce qu’ils soient retirés. Pour l’ATMF, c’était tout ou rien. L’exposition a été démontée. Pour l’association,  la décision de la mairie est incompréhensible : « la semaine dernière, l’exposition était à la médiathèque de la ville, ça s’est très bien passé. Nous avons travaillé en amont avec la ville sur le programme, c’est même elle qui a imprimé les livrets de nos 30 ans dans lesquels cet accrochage est annoncé ».
         M. Mothron est pourtant en charge de la culture, et il doit tout de même savoir que culture ne rime pas avec censure, surtout qu’une fois que des engagements au nom de l’édile ont été pris.
         Mais chassez le naturel il revient au galop. Car cette affaire nous rappelle une autre de l’ère n°1 de l’édile de droite lorsqu’une projection d’un film avait été censurée par le même Georges à l’occasion d’un festival sur le film algérien, organisé par la même ATMF. Et voilà que sous "G. Mothron deuxième ère", le censeur récidive. Cela fait vraiment mauvais genre deux mois après l’affaire de son adjointe à la culture qu'il avait démise.