Quand Pécresse rime avec promesses
Les placards de la tête de liste, V.
Pécresse, collés sur les panneaux affiche un seul message « Nous vous
devons beaucoup plus », sans que l’on sache vraiment que signifie ce
message mystérieux. Il est vrai qu’il vise à ce que chacun, au choix, y
retrouve ses petits.
S’adresse-t-il
au grand patronat qui pleure la bouche pleine et réclame toujours davantage.
Qu’il puisse attendre encore plus qu’avec les concurrents PS de Pécresse, ce ne
sera pas facile, mais c’est possible.
Bien
évidemment, cette affirmation conviendrait en soi au monde du travail à qui on
doit « beaucoup plus », en particulier d’arriérés de salaire, de
retraite et de pension, au vue de l’érosion que ces derniers ont subie ces
dernières années.
Campagne
électorale oblige, pour ces gens-là, telle est la loi du genre : propos sibyllins
et promesses électorales, même si les mots qui les enrobent ne veulent rien
dire. Les curieux peuvent toujours ressortir les promesses électorales de 2014
de l’ami argenteuillais de dame Pécresse. La recherche vaut le détour.
Très loin de ce
petit monde, les prochaines élections peuvent pour le monde du travail seulement
permettre d’affirmer son camp, sa classe, celui des travailleurs, face au camp
de ses exploiteurs.