lundi 19 octobre 2015

Espagne 1939 Turquie 2015 : le même monde à révolutionner




1939 – Rivesaltes : symbole de la politique de l’Etat français envers les étrangers

Valls a inauguré le musée-mémorial du camp de Rivesaltes. Ce camp, le plus grand d’Europe de l’ouest, avait ouvert ses portes avant la Deuxième Guerre mondiale pour interner les Espagnols fuyant l’avancée des troupes de Franco. Le gouvernement de Vichy y avait enfermé ensuite, avant de les déporter, nombre de tziganes et de juifs. Plus tard, il servira à loger, toujours dans des conditions indécentes, des milliers de harkis jusqu’à sa fermeture en… 1964. On est loin de l’image de la « France terre d’asile » dont se parent les notables socialistes alors même qu’ils expulsent par dizaines de milliers et refusent d’ouvrir le territoire à ceux qui fuient le chaos et la barbarie d’Afrique et du Moyen-Orient.
Décennies après décennies, gouvernements après gouvernements,, ouvertement de droite ou prétendument de gauche, ce camp de Rivesaltes illustre la continuité d’une politique répressive dont Valls a repris le flambeau.



2015 – Migrants –Turquie : l’Union Européenne embauche un geôlier

La Commission européenne a annoncé avoir conclu un « plan d’action commun » avec la Turquie dont l’objectif avoué est de limiter au maximum l’arrivée de migrants vers l’Europe. En d’autres termes, la Turquie sera chargée d’ouvrir des camps et de maintenir les réfugiés derrière ses miradors et ses barbelés en échange d’une aide financière.
Étant donné la férocité de l’armée et de la police de cet État, on mesure le cynisme des dirigeants européens et leur mépris des pauvres et des opprimés. Face au chaos et à la barbarie, liberté de circulation et d’installation pour les migrants !


dimanche 18 octobre 2015

Banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil



On vous y attend. Réservez dès maintenant !

Notre fête 2016 
des amis de Lutte Ouvrière
à Argenteuil

Approche

Elle aura lieu le dimanche 10 janvier prochain

A partir de 12 heures

Dans le complexe Jean Vilar

Autour de son banquet – débats et animations

Dès maintenant, il faut réserver

En prenant ses billets d’entrée

15 euros pour les adultes

7 pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés

(chèques au nom de Dominique Mariette)

2 rue Rouquès 95100 Argenteuil.


Retraites, Air France : nouvelles de la lutte des classes



Un accord honteux

Sous prétexte de sauver le régime des retraites complémentaires, il s’est trouvé des dirigeants qui se disent représentants des travailleurs, pour signer un accord avec le Medef, dont la principale conséquence est d’allonger d’un an la durée de cotisation nécessaire pour avoir une retraite à taux plein.
Ce sont donc encore les travailleurs qui sont appelés à faire des sacrifices.
Ce serait au patronat de prendre en charge, intégralement, le financement des retraites ouvrières. Il dispose pour cela des milliards engrangés grâce au travail des salariés. Mais il refuse de desserrer les cordons de sa bourse, avec le soutien des dirigeants de la CFDT et de la CFTC, applaudi par Valls, toujours aussi débordant d’amour pour les chefs d’entreprises.
Chacun son camp !

Répondre à la provocation patronale

Les dirigeants d’Air France, non content d’avoir mis à pied 5 salariés soupçonnés d’avoir arraché deux chemises de responsables-licencieurs a fait convoquer par la police 11 autres salariés, certains n’étant suspectés que d’avoir secoué une grille les séparant de la salle du CCE !
Le patronat, la justice et la police à ses ordres, veulent faire de cette affaire une leçon contre les travailleurs.
Jeudi 22 octobre, les syndicats appellent les salariés de la compagnie mais aussi les travailleurs des autres entreprises à protester contre la violence patronale. Les suppressions d’emplois, les licenciements, les intimidations ne visent pas que les salariés d’Air-France, ils visent l’ensemble du monde du travail. Les défendre, c’est défendre tous les travailleurs.