Capitalisme : Drahi et les autres, le grand casino

La cavalerie du capitalisme

Patrick Drahi, patron de Numericable-SFR en France vient de s’offrir pour la bagatelle de 18 milliards de dollars un câblo-opérateur américain. En un an, le montant de ses emplettes s’élève à 52 milliards, le tout en s’endettant massivement, sans investir. Son truc, tirer le maximum de bénéfices sur les sociétés rachetées, pour rembourser ses emprunts en revendant tout ce qui peut l’être, salariés inclus, afin de s’en débarrasser plus facilement pour réduire ses frais. Ce procédé est courant. Les banques les plus importantes y jouent un rôle central et récupèrent leur part du magot. Ce système ressemble étrangement à celui qui a été pratiqué par un Madoff aux États-Unis, ou un Bernard Tapie, ici.

Quand on parle d’une « économie de casino », on ne peut mieux dire. Mais ce n’est pas autre chose le capitalisme dans ses œuvres.

Collectivités territoriales, communes : les maires des grandes villes main dans la main pour faire payer les restrictions à la population et aux personnels

Les fossoyeurs et leurs alliés

La droite et ses maires font mine de dénoncer les réductions des subventions d’Etat aux collectivités. Ils se préparent discrètement à manifester ce samedi. Mais pas question pour eux de dénoncer à la population les vraies causes de ces attaques : les gigantesques aides que le gouvernement alloue au patronat avec la complicité des députés qu’ils soient de gauche… ou de droite. Alors protester contre la diminution des aides aux collectivités, oui, mais pas trop, seulement du bout des lèvres. Des fois que cela donnerait des mauvaises idées à la population qui doit se mobiliser, elle sérieusement, contre ceux qui appliquent sur son dos les restrictions budgétaires.

         Car, en attendant, les mêmes édiles font payer au prix fort à la population elle-même ces difficultés financières et leurs propres choix de gestionnaires.

         On le voit depuis des mois à Argenteuil à l’encontre des services municipaux et des personnels communaux attaqués de toutes parts.

         Mais c’est également vrai à Pontoise où, comme Argenteuil, le collègue UMP de G. Mothron, remet en question la présence des ATSEMS dans les écoles maternelles de la Ville, et diminue de manière drastique un certain nombre d'indemnités pour les agents communaux des Ecoles et pour les enseignants.

         Contre ces mauvais coups, à Pontoise, la réaction des personnels, des personnels communaux, enseignants, parents, s’organise.

         Dès maintenant, ils appellent à un grand rassemblement :

Le 26 septembre, à 10H, devant l’Hôtel de ville de Pontoise

Nous y serons.

Agenda militant

Ce soir

Notre permanence du vendredi à Argenteuil

Carrefour « Babou », devant Chez Paul

17 h.15-18h.15

Dimanche 20 septembre

Foire de Bezons

Nous serons présents, de 9 heures 30 à 18 heures sur la foire de Bezons rue Édouard vaillant ce dimanche 20 septembre. C'est l'occasion de se retrouver pour discuter de la situation.

Lundi 28septembre

20h

Cinéma Jean Gabin

Projection du film « Zaneta » de P. Vaclav ( 1h43 // VO)

« Zaneta, femme forte et volontaire, est une Rom de République Tchèque, confrontée au quotidien à la discrimination. Chaque jour elle se démène pour trouver du travail, gagner un peu d’argent, et élever convenablement sa fille. La vie de Zaneta, et celle des Roms, est une lutte permanente tendue vers la sauvegarde d’une dignité humaine...

Cette soirée, animée par le collectif de soutien aux Roms d’Argenteuil, sera suivie d’une discussion autour d’un pot. »

Jeudi 1^er octobre

Groupe d’Etude Ouvrière à Argenteuil

Organisé par Lutte Ouvrière

« Migrations, une histoire de l’Humanité »

Espace N. Mandéla

20 heures 15