jeudi 21 mai 2015

"Démocratie participative" locale. Sur trois points du dernier conseil municipal d'Argenteuil



Pas le sénat tout de même, mais déjà une allure de sénateurs

Pas moins de trois points de l’ordre du jour concernaient l’élection ou la nomination d’organismes consultatifs locaux que sont les comités de Quartier, le Conseil Municipal des Jeunes, et le Conseil des Sages.
         Comme l’a dit un conseiller municipal, à propos d’un de ces organismes, celui des « sages », « il a été mis en place l’année précédant les élections, il y a eu les élections, et il y a eu la mise en place de la nouvelle municipalité ». En conséquence, il n’a, jusqu’à ce jour, pas fonctionné. D’où l’allongement de la durée de leur mandat de deux à trois ans !
         Pas de souci, qui va piano va sano. Mais tout de même, ces organismes vont-ils finir par se réunir ?

Tout dans la simplicité

La mise ne place du conseil des « sages » se traduit par un savant dosage : sur les 54 membres, un tiers de « sortants » tirés au sort, un tiers de nouveaux candidats tirés au sort, et le dernier tiers désignés par le maire !
         Ca ressemble un peu à ce qui se faisait à l’époque du Consulat ou sous le second Empire ?
         Ca ne serait pas un peu lourd tout cela ?

Sourions

Un point portait donc sur le CMJ. A part le passage de 53 à 55 membres, en parallèle à l’augmentation du nombre des véritables conseillers municipaux d’Argenteuil, la délibération était un copié collé de ce qui avait été rédigé par la municipalité précédente.
         Qui était en charge du CMJ ?
         Quel est le nom de cet affreux marxiste ?

Conseil municipal du 19.05.15. A suivre.

Hôpitaux de Paris -Assistance publique : mobilisation contre le plan Hirsch. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière en vente dès aujourd'hui.



Assistance publique – Hôpitaux de Paris : mobilisation contre le plan Hirsch

Les principaux syndicats de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont appelé à une journée de grève et de manifestation, jeudi 21 mai, pour protester contre le projet du directeur général, Martin Hirsch, sur l’organisation du temps de travail.
C’est en réalité une offensive, que le gouvernement espère sans réplique, contre le personnel hospitalier pour faire des économies. L’objectif, pour les hôpitaux du pays, et pas seulement pour l’AP-HP, est de récupérer trois milliards d’euros en trois ans.
À l’AP-HP, ce sont les RTT qui sont dans le collimateur. Or ces jours de repos ne font que compenser – et encore tous n’arrivent pas à les prendre – un rythme de travail qui s’intensifie. En voulant faire travailler les hospitaliers un peu moins chaque jour, on veut en fait les faire travailler plus vite, et avec moins de jours de repos. Pas question !
La conviction que le plan Hirsch est inacceptable s’enracine. Des assemblées générales, de quelques dizaines à quelques centaines de travailleurs, se sont tenues dans les hôpitaux, à la Pitié-Salpétrière, à Tenon, à Trousseau, à Saint-Antoine… La revendication du retrait du plan y a été votée car celui-ci n’est pas négociable.
L’organisation de la grève suscite beaucoup de discussions : la perte d’une journée de salaire, les assignations (la forme de réquisition en vigueur dans les hôpitaux) et la réduction de l’activité des services le 21 mai sont débattues. Dans certains services, comme les laboratoires, la mobilisation s’annonce massive.
L’espoir existe que les manifestants et les grévistes du 21 mai, venant de dizaines d’hôpitaux et réunis ensemble, constituent une force capable d’entraîner d’autres collègues, d’autres services, d’autres hôpitaux dans le mouvement pour mettre cette attaque en échec.

                                                                  Correspondant LO

mercredi 20 mai 2015

Ecole à la dérive, pour les moyens, une mobilisation urgente



Contre le sauve-qui-peut, des moyens, des moyens, et encore des moyens !

L’énorme majorité des enseignants des collèges refusent une réforme qui affirme qu’avec des moyens constants mais en « bidouillant » le fonctionnement des différentes matières enseignées, on règlera les graves difficultés de l’école.
         Ces difficultés se concentrent pour l’essentiel dans les écoles, collèges et lycées des quartiers populaires, ou dans les établissements délaissés par les couches aisées de la population. Dans ces établissements, la situation est catastrophique, et il faudra un véritable plan d’urgence avec les moyens à l’avenant, pour stopper la dégradation opérée depuis des années.
         Un des signes de cette situation est la volonté pour les personnels de quitter ces espaces  où se concentrent les problèmes. C’est vrai dans les collèges et certains lycées, comme dans le lycée Georges Braque à Argenteuil, cela le devient de plus en plus au niveau de l’école maternelle et élémentaire.
         Il y a ainsi eu cette année, plus de 700 demandes d’enseignants de ces écoles primaires pour quitter le département. A Argenteuil, on peut craindre, au vu en plus des difficultés particulières locales dont nous avons rendu compte tout au long de l’année, un départ massif d’équipes enseignantes entières, et de directions d’écoles en poste sur la Ville de longue date.

CIF-Kéolis. Les conducteurs de bus tiennent bon après quinze jours de grève pour une augmentation de 2,6% des salaires et l’amélioration du matériel et de leurs conditions de travail