dimanche 17 mai 2015

Argenteuil-Népal : une relation à ne pas oublier



Sur ce blog, j’ai écrit que je me sentais « engagé » directement par le drame du Népal. Conseiller municipal, j’avais contribué à réaliser l’initiative d’envoyer il y a quelques années dix jeunes Argenteuillais effectuer un « chantier de jeunes » dans les profondeurs du Népal, par l’intermédiaire d’une association « Action Autonomie Avenir. Après le drame du 25 avril, dès son retour à Argenteuil, j’ai pu rencontrer sa fondatrice. J’ai joint la presse. J’ai envoyé une lettre de demande d’aide au maire d’Argenteuil et au président de l’Agglomération. De ce côté, je n’ai, à ce jour, pas eu de réponse. En revanche, le Parisien-95 a publié hier samedi l’article suivant. DM

Népalaise de cœur, elle raconte le tremblement de terre




 Cécile Pelous était au Népal lors du séisme du 25 avril. Elle y séjourne deux fois par an pour aider des enfants. Pour ses actions, elle a reçu la médaille de l’ordre national du Mérite en 2010.
     C’est le combat de sa vie. Celui débuté il y a trente ans, pour ceux qu’elle appelle ses enfants du Népal. Par le biais de son association argenteuillaise Action Autonomie Avenir (AAA), Cécile Pelous a pris sous son aile 75 enfants à partir de leurs trois ans jusqu’à leurs 24 ans. Elle a construit une maison d’accueil, dite « ashramasha », dans la ville de Nepalgunj. Et donné une bourse d’études à 79 étudiants issus de familles pauvres. Pour la 61e fois, la septuagénaire (75 ans) s’est rendue au Népal le 24 avril. Elle en revient, encore secouée. Le 25 avril, l’ancienne modéliste-créatrice qui a travaillé pour les plus grands noms de la mode comme Christian Dior ou Nina Ricci fait passer des entretiens à ses élèves boursiers. Il est 11 h 40. Cécile Pelous prend une pause. À « 11 h 58, j’ai regardé ma montre, se remémore-t-elle avec précision, la terre se met à trembler. » Un séisme d’une magnitude de 7,3 vient de frapper. Il fera plus de 8 000 morts. « La table de l’hôtel où j’étais s’est mise à bouger, raconte Cécile Pelous. Le sol faisait un bruit sourd, j’ai vu les dalles d’un immeuble de 17 étages valser, comme si une main invisible les prenait et les jetait. Le propriétaire de l’hôtel s’est mis à crier et nous a dit de sortir. » Cela a duré 35 secondes, « mais dans ces moments-là, c’est très long », souffle la rescapée. Des secouristes lui disent que c’est « une miraculée ».
Pendant quatre nuits, elle dort dans une tente. Les secousses ne s’arrêtent jamais vraiment. « Il y en a eu 130 entre le 1er séisme et mon retour en France jeudi 7 mai », glisse-t-elle, assise sur une chaise, dans son jardin, le regard parfois triste. Malgré ce sol mouvant, pas question pour cette Argenteuillaise de quitter aussitôt le Népal. L’un de ses protégés, Gocool, n’a pas survécu. Il gérait une agence de trek et était en sortie avec une touriste. « Leurs corps n’ont pas été retrouvés, lâche Cécile Pelous, encore touchée. C’est très dur, c’était un jeune de 25 ans, ambitieux ». Didi - le surnom de la bénévole - reste avec ses étudiants et les pousse à se rendre à Nepalgunj, là où se trouve la maison d’accueil de son association, à 60 km de Katmandou. « Nous avons préparé 100 sacs de toile de 12 kg chacun avec des vivres », détaille-t-elle. Du riz, des pommes de terre, du savon… Tout ce qu’il faut pour survivre. « Mes étudiants sont revenus épuisés, les cheveux blanchis par la poussière. Je suis très fière de ses anciens de Népalganj. J’ai l’impression de voir le fruit de nos efforts », sourit-elle.
En octobre, cette humaniste retournera au Népal. « Je ne lâcherai pas. J’ai encore beaucoup de choses à y faire », précise-t-elle. En attendant, elle appelle les habitants d’Argenteuil et d’ailleurs à faire des dons*. Elle a été contactée par Dominique Mariette, ancien conseiller municipal (LO) qui a interpellé la municipalité pour « obtenir une subvention exceptionnelle ». « C’est une noble cause, rétorque le cabinet du maire (UMP) Georges Mothron. Mais on réduit les dépenses partout. » Cécile Pelous espère tout de même que la solidarité s’organisera. Ses voisins, qui connaissent bien sa générosité, ont déjà fait plusieurs dons.
                                                         Maïram Guissé

Pour les dons, chèques à l’ordre de AAA, déduction fiscale, à envoyer Mme Pelous, 6, rue Victor-Hugo, 95100 Argenteuil. www.facebook.com/cecile.pelous

Capital : profit d'abord, service après





« Prends l’oseille et tire-toi ».

Le centre commercial de la cité Joliot-Curie était naguère une propriété de l’OPHLM d’Argenteuil-Bezons, aujourd’hui devenu AB-Habitat. Sous son premier mandat municipal 2001-2008, G. Mothron, également durant ce temps, président  en tant que maire d’Argenteuil de cet Office HLM, vendit cette galerie commerciale à un investisseur particulier.
         Cela n’a pas été une réussite, et c’est peu de le dire. On suppose que depuis toutes ces années, les profits ont été au rendez-vous pour l’acheteur, au vu des loyers élevés des locaux commerciaux, et de l’entretien très faible ( !) dont le centre a bénéficié
         Aujourd’hui, le libraire-marchand de tabac de la galerie marchande est fermé jusqu’au 31 mai, le plafond de son commerce s’étant en partie effondré !
         Laisser les affaires au privé dans ce genre de situation, et c’est vite une séance de cinéma qui s’installe avec un titre du film projeté sans équivoque : « Prends l’oseille et tire-toi ».





Fête de Lutte Ouvrière des 23,  24 et 25 mai, à Presles
Plus qu’un jour pour acheter les cartes d’entrée à 15 euros à Argenteuil. Demain lundi, 16 heures, ce sera fini pour acheter auprès de moi ces cartes et les bons de rédution. Appeler le 06.99.49.98.64.


Un car Argenteuil-Presles-Argenteuil le dimanche

Un car gratuit est prévu pour aller d’Argenteuil à la fête le dimanche 24 mai. Il partira à 9 heures de la place Chauvelot (place du marché) face à la cité Joliot-Curie. Il fera un arrêt à 9 heures 15 devant la mairie, boulevard Léon Feix, puis à 9 heures 25 au carrefour du boulevard Leclerc et de l’avenue Utrillo, à côté du magasin Simply. Le retour est prévu avec un départ à 19 heures précise de la fête à Presles.
Il faut s’inscrire au 06.99.49.98.64.