Agglomération d'Argenteuil-Bezons dissoute, se battre ensemble pour l'avenir satisfaisant de chacun

632 travailleurs dans l’inquiétude

Ce sont des centaines de travailleurs de l’Agglomération-Argenteuil-Bezons qui se sont rassemblés hier matin pour une réunion d’information syndicale organisée par la section CGT de « l’Agglo ».

         La CGT a annoncé que le décret de dissolution de cette Agglo venait d’être signé il y a quelques jours par le préfet de Région.

         L’inquiétude sur leur avenir s’est largement exprimée par les participants.

         Que vont devenir les agents sous contrat ? Quelles seront les « compétences » (les activités) reprises par les Villes d’Argenteuil ou de Bezons, par la Métropole du Grand Paris dont les futures compétences ne sont même pas définies ? Quel avenir pour les personnels titulaires qui ne trouveront pas un point de chute ?

         Une lettre ouverte sur ces légitimes interrogations doit être rédigée et envoyée aux maires d’Argenteuil et de Bezons, et au président de l’Agglo, le député P Doucet.

         Une nouvelle réunion se tiendra jeudi prochain 27 mars, pour faire le point et engager l’action.

L'école maternelle en déliquescence à Argenteuil.

Au-delà du seul moyen de pression, la grève pour dire « assez » !

Hier matin, tout le personnel « Atsem » des classes maternelles de l’école Ambroise Thomas d’Argenteuil était en grève.

         Elles n’en peuvent plus. Elles disent « assez » !

         La situation  de ces travailleurs, déjà peu brillante, s’est profondément dégradée depuis le début de cette année scolaire 2014-2015.

         Dans toutes les écoles maternelles de la localité, la situation calamiteuse des effectifs rend le travail impossible. Le « turn-over » des effectifs d’une école à une autre lorsque ça craque dans une école bouscule les équipes. Ces travailleurs sont attaqués de plein fouet par le non-renouvèlement de contrat de collègues. La spirale de la maladie, de l’épuisement se met en place. Les tensions montent au sein des écoles avec des parents d’élèves, des enseignants. Là où l’union est nécessaire, l’union a du mal à s’installer.

         C’est tout cela que tous ensemble nous allons devoir inverser.

         Alors, quand cela se passe dans une école qui a dû accueillir une classe supplémentaire, passer de 14 classes à 15, et qui devra encore intégrer une seizième classe l’an prochain, cela devient explosif et ce n’est plus possible.

Une de nos amis enseignante revenait d’un petit stage dans une classe maternelle de Cormeilles-en-Parisis. Dans toutes les classes maternelles de la localité, toujours, et tous les jours, une « Atsem » par classe, le ménage est fait par d’autres travailleurs…

         Ce qui est possible à Cormeilles-en-Parisis ne le serait pas à Argenteuil ?

Lutte Ouvrière dans les élections départementales à Argenteuil, Bezons, Saint-Gratien et Sannois

Dimanche, votez et faites voter pour les candidats de  LUTTE OUVRIERE pour Faire entendre le camp des travailleurs !

Durant cette campagne électorale, les militants de Lutte Ouvrière de la localité sont allés à la rencontre de la population, du Centre de la commune au Val-Nord, d’Orgemont aux Champioux.

         Les discussions ont été faciles. Il n’y a aucune difficulté à échanger sur la situation du monde du travail lorsque l’on est des militants dont c’est la préoccupation, à discuter sur la détérioration des salaires et des revenus, sur la dégradation des conditions de travail et des services publics, sur la catastrophe que représente la montée continue du chômage. La conscience ne fait de doute pour personne que les riches sont de plus en plus riches, et qu’il y a bien deux camps, celui de la bourgeoisie et le camp des travailleurs.

         Lors de ces discussions, nous étions bien loin des départements et des attributions des élus chargés de diriger les conseils départementaux. Très loin. Quant à la confiance dans les grands partis gouvernementaux ou dans celui qui dit avoir le vent en poupe, nous ne l’avons pas rencontrée. Nous avons essayé de faire partager que la confiance devait être dans les luttes d’ampleur de demain qu’il nous faudra mener.

         Nous espérons avoir convaincu des travailleurs, des retraités, des chômeurs, des étudiants, de faire le geste de voter pour les candidats de Lutte Ouvrière dans les trois cantons concernant Argenteuil, et donc aussi Bezons, Sannois et Saint-Gratien. Comme nous l’a dit un habitant, ce vote s’il grandissait aiderait à donner du poids, au moins localement, à ce pourquoi nous militons sans relâche : la renaissance d’un parti ouvrier, communiste et révolutionnaire.

         Car au-delà de donner la possibilité aux électeurs de sanctionner le gouvernement du point de vue du « camp des travailleurs », au-delà aussi d’affirmer les objectifs de nos luttes futures, c’est bien de cela dont il s’agit. D. Mariette