samedi 21 mars 2015

L'école maternelle en déliquescence à Argenteuil.



Au-delà du seul moyen de pression, la grève pour dire « assez » !

Hier matin, tout le personnel « Atsem » des classes maternelles de l’école Ambroise Thomas d’Argenteuil était en grève.
         Elles n’en peuvent plus. Elles disent « assez » !
         La situation  de ces travailleurs, déjà peu brillante, s’est profondément dégradée depuis le début de cette année scolaire 2014-2015.
         Dans toutes les écoles maternelles de la localité, la situation calamiteuse des effectifs rend le travail impossible. Le « turn-over » des effectifs d’une école à une autre lorsque ça craque dans une école bouscule les équipes. Ces travailleurs sont attaqués de plein fouet par le non-renouvèlement de contrat de collègues. La spirale de la maladie, de l’épuisement se met en place. Les tensions montent au sein des écoles avec des parents d’élèves, des enseignants. Là où l’union est nécessaire, l’union a du mal à s’installer.
         C’est tout cela que tous ensemble nous allons devoir inverser.
         Alors, quand cela se passe dans une école qui a dû accueillir une classe supplémentaire, passer de 14 classes à 15, et qui devra encore intégrer une seizième classe l’an prochain, cela devient explosif et ce n’est plus possible.

Une de nos amis enseignante revenait d’un petit stage dans une classe maternelle de Cormeilles-en-Parisis. Dans toutes les classes maternelles de la localité, toujours, et tous les jours, une « Atsem » par classe, le ménage est fait par d’autres travailleurs…
         Ce qui est possible à Cormeilles-en-Parisis ne le serait pas à Argenteuil ?

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