dimanche 14 décembre 2014

Argenteuil, levallois-Perret, des liens anciens bien connus !!!



Quand M Mothron espère croiser la famille Balkany

Dans sa « stratégie » de liquidation de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons, le maire d’Argenteuil vient de se vanter de l’adhésion d’Asnières. Mais il y a un élément qu’il a oublié de donner. C’est qu’il est également question que Levallois-Perret rejoigne les joyeux drilles de l’équipée UMP-Seine- Défense !  Peut-être ne tient-il pas que l’on s’attarde de trop sur ses compagnons de parti, quelque peu sulfureux, les Balkany, Madame, Monsieur.
A cette occasion, on peut rappeler que l’endettement de la ville de Levallois détient le record de France de l’endettement par habitant, plus de 9000 euros fin 2013, et qu’à ce niveau, Argenteuil fait figure de tout petit joueur. Quant à la dette globale de Levallois-Perret, elle était à cette date de près de 600 millions d’euros contre 270 millions à la ville des asperges.
Si tout cela aboutissait, on imagine les algarades entre G. Mothron et le couple Balkany à propos de « la dette-la dette », le premier n’ayant qu’à amplifier sous forme de « copiés-collé » ce qu’il lance depuis des mois à la face de l’ancien maire d’Argenteuil, P. Doucet !



Réunion du comité Vérité et Justice pour Ali Ziri
Jeudi 18 décembre à 19 heures
Local de l’ATMF, au Val-sud
 

samedi 13 décembre 2014

Suisse, HSBC, comme ailleurs, comme pour toutes les banques, une seule solution, la levée du secret bancaire



Une seule solution, la levée du secret bancaire

La Suisse traduit en justice un ancien cadre de la banque HSBC, pour espionnage économique et violation du secret bancaire. Ce cadre a communiqué il y a plusieurs années à des États des données sur l’évasion fiscale de riches contribuables, et a déjà dû subir une arrestation en Espagne pour le même motif il y a deux ans.
Cela montre que derrière l’État suisse, ces banques qui organisent l’évasion fiscale à grande échelle, au travers de sociétés écrans, de comptes dans les paradis fiscaux, n’apprécient pas que leurs secrets et leurs magouilles soient rendus publics. Elles sont prêtes à le faire payer cher à ceux qui se risquent à braver l’omerta.
Quand on parle de système mafieux à propos des banques, ce n’est pas qu’une image.

Ali Ziri : que vaut la mort d'un homme, ouvrier retraité, algérien de surcroît, face à la défense d'un corps de l'appareil d'Etat ?


Si loin de la vérité, si loin de la justice




Une nouvelle fois encore, au moins pour l’instant, l’omerta sur les méthodes d’un certain nombre de policiers l’a emporté. Un tribunal vient de décider de confirmer le non-lieu de 2012 dans le cadre des poursuites  engagées suite à la mort d’un vieil ouvrier retraité algérien en juin 2009 à Argenteuil, Ali Ziri.

         Celui-ci était décédé à la suite d’une arrestation très musclée avec des techniques d’immobilisation très dangereuses.

         Il y eut des expertises contradictoires certes, mais jamais une enquête sérieuse ne fut diligentée. Les policiers ne furent jamais interrogés.

         Les proches et les militants du comité « Vérité et justice pour Ali Ziri » sont atterrés. S’ils ne baissent pas les bras, ils avaient tout de même beaucoup espéré dans ce nouvel acte judiciaire d’autant que le procureur général de Rennes avait demandé qu’il y ait l’ouverture d’une véritable instruction.

         La police n’est pas un ensemble de justiciable comme tout un chacun. Elle se protège et l’Etat la protège. Elle est largement au-dessus des lois et de la justice ordinaire. L’arrêt rendu à Rennes en donne un nouvel exemple.


Réunion du comité Vérité et Justice pour Ali Ziri
Jeudi 18 décembre à 19 heures
Local de l’ATMF, au Val-sud

Lutte Ouvrière sera présente à cette réunion.

Liquidation d'Argenteuil-Bezons l'Agglomération, une continuité dans l'antidémocratie


La continuité politique du souverain

 
G. Mothron est content. Il le fait savoir sur le site interner de la Ville. La municipalité d’Asnières-sur-Seine vient de demander son adhésion à l’Agglomération virtuelle de Seine Défense ! Une des conditions pour la mise en place d’une nouvelle Agglomération étant la continuité territoriale, avec cette adhésion, celle-ci est réalisée. La Garenne-Colombes étant réticente, Asnières a joué le rôle de joker de monsieur Mothron.

         Cette continuité territoriale est une condition nécessaire mais pas suffisante. Il y en a bien d’autres pour la réalisation de cette usine à gaz. Bien des obstacles restent à être surmontés. C’est ce que G. Mothron souligne de façon amusante dans son communiqué : « Le vote des conseillers municipaux, démocratiquement élus, est souverain. Il doit être respecté. »

         On comprend que ce que G. Mothron décide, il ait envie de le voir appliqué, pour un souverain, c’est humain.

         Et quand la population décide, elle, il n’en pense rien ? Elle n’est pas souveraine ?

          Apparemment c’est le cas, puisqu’en mars dernier, c’est pour des conseillers communautaires d’Argenteuil-Bezons l'Agglomération qu’ils ont voté, et pas pour des conseillers communautaires de Seine Défense !

         Mais ça, c’est ce que l’on appelle la démocratie représentative.

G. Péri et la municipalité d'Argenteuil. A Vichy vont ses préférences ?


La réaction anticommuniste et mesquine dans ses œuvres locales

Il était de tradition depuis 1945 que la municipalité d’Argenteuil honore l'anniversaire de la mort de Gabriel Péri, le 15 décembre 1941, fusillé comme otage au Mont-Valérien par l’armée allemande, aux côtés du PCF dont il fut un cadre. Cette année, la municipalité UMP-UDI-et autres a décidé de ne pas y participer.

         Cette cérémonie du souvenir n’avait rien d’incongrue, Gabriel Péri fut député d'Argenteuil à partir de 1932.

         Au-delà du respect et de la mémoire dûs aux victimes, si Lutte Ouvrière ne participe pas à cette cérémonie, c’est non seulement pour son caractère nationaliste et patriotique, mais aussi pour marquer que la politique du militant Péri, journaliste, cadre et député PCF, s’inclinant devant le tournant nationaliste et stalinien de son parti, ne fut ni une politique communiste ni une politique révolutionnaire, même s’il a payé de sa vie cet engagement et sa fidèlité.

         Mais ce n’est pas sur ce terrain, comme de bien entendu, mais aux antipodes de celui-ci, que se situe le refus de la municipalité actuelle. Il faut le chercher du côté d’un anti-communisme viscéral et d’un manque de goût réactionnaire du même acabit.