La réaction anticommuniste et mesquine dans ses œuvres locales
Il était de tradition depuis 1945
que la municipalité d’Argenteuil honore l'anniversaire de la mort de Gabriel Péri, le 15 décembre
1941, fusillé comme otage au Mont-Valérien par l’armée allemande, aux côtés du
PCF dont il fut un cadre. Cette année, la municipalité UMP-UDI-et autres a
décidé de ne pas y participer.
Cette cérémonie du souvenir n’avait rien d’incongrue, Gabriel Péri fut député d'Argenteuil à partir de 1932.
Au-delà du respect et de la mémoire dûs aux victimes, si
Lutte Ouvrière ne participe pas à cette cérémonie, c’est non seulement pour son caractère nationaliste et patriotique, mais aussi pour marquer que la
politique du militant Péri, journaliste, cadre et député PCF, s’inclinant
devant le tournant nationaliste et stalinien de son parti, ne fut ni une politique communiste ni
une politique révolutionnaire, même s’il a payé de sa vie cet engagement et sa fidèlité.
Mais
ce n’est pas sur ce terrain, comme de bien entendu, mais aux antipodes de celui-ci, que se
situe le refus de la municipalité actuelle. Il faut le chercher du côté d’un
anti-communisme viscéral et d’un manque de goût réactionnaire du même acabit.
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