samedi 13 décembre 2014

Ali Ziri : que vaut la mort d'un homme, ouvrier retraité, algérien de surcroît, face à la défense d'un corps de l'appareil d'Etat ?


Si loin de la vérité, si loin de la justice




Une nouvelle fois encore, au moins pour l’instant, l’omerta sur les méthodes d’un certain nombre de policiers l’a emporté. Un tribunal vient de décider de confirmer le non-lieu de 2012 dans le cadre des poursuites  engagées suite à la mort d’un vieil ouvrier retraité algérien en juin 2009 à Argenteuil, Ali Ziri.

         Celui-ci était décédé à la suite d’une arrestation très musclée avec des techniques d’immobilisation très dangereuses.

         Il y eut des expertises contradictoires certes, mais jamais une enquête sérieuse ne fut diligentée. Les policiers ne furent jamais interrogés.

         Les proches et les militants du comité « Vérité et justice pour Ali Ziri » sont atterrés. S’ils ne baissent pas les bras, ils avaient tout de même beaucoup espéré dans ce nouvel acte judiciaire d’autant que le procureur général de Rennes avait demandé qu’il y ait l’ouverture d’une véritable instruction.

         La police n’est pas un ensemble de justiciable comme tout un chacun. Elle se protège et l’Etat la protège. Elle est largement au-dessus des lois et de la justice ordinaire. L’arrêt rendu à Rennes en donne un nouvel exemple.


Réunion du comité Vérité et Justice pour Ali Ziri
Jeudi 18 décembre à 19 heures
Local de l’ATMF, au Val-sud

Lutte Ouvrière sera présente à cette réunion.

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