lundi 8 décembre 2014

Seine Défense, Seine Dépenses, dépenses pas "seine" du tout



Ca promet !

Il est très intéressant de se tenir au courant de ce qui se passe du côté de « Seine Défense », la communauté d’agglomération que portent vraiment au cœur la municipalité d’Argenteuil et le premier de ses édiles. Nous informerons en conséquence de ce qui se passe dans cette communauté virtuelle à laquelle, sans leur demander leur avis, on a marié de force les habitants d’Argenteuil (même si l’on en est encore finalement qu’à la déclaration des bans !). Pour ces informations, le site monputeaux.com nous y aide bien.
        
         Voilà que lors du dernier conseil communautaire de Seine Défense la semaine passée, son président UMP a proposé la mise en place d'un "pass culture" et d'un "pass sport"  communs aux 2 communes. Une très bonne idée sans aucun doute.
Seulement voilà, ce même "pass culture et sports" a déjà été voté par le conseil en juin 2011 !
         Trois ans et demi sans que cela se concrétise ! Comme l’avance monputeaux.com : (ce conseil communautaire) « recycle la même idée 3 ans et demi après afin de faire croire qu'il sert à quelque chose. Il s'agit en effet de justifier les 490.000 euros d'indemnités versés chaque année à ses ... 14 vice-présidents ! »
         C’est ce genre de choses et bien d’autres du même acabit que nous prévoit la municipalité d’Argenteuil en ayant voté l’adhésion à Seine Défense ?

Chômage, chômeurs, depuis des décennies, le PS comme l'UMP sur la même longueur d'onde



Contre les chômeurs, de droite comme de gauche, une politique au service du patronat

On peut trouver sur le blog de M Métézeau , sans que l’on sache très bien s’il en est l’auteur ou s’il s’en recommande, le « twitt » suivant, dégagé de ses scories informatiques mais non des effets de beau langage : « Heureusement que ce n'est pas devant le siège de l'UMP sous un gouvt de droite qu'on a arrêté des chômeurs. Je vous dis pas l ». Ce commentaire porte sur l’interpellation de dizaines de manifestants qui tentaient de se faire entendre lors d’une réunion de dirigeants du PS samedi, à l’occasion de la journée nationale de protestation des organisations de chômeurs.
         Sous un gouvernement de droite comme sous un gouvernement de gauche, c’est le même mépris à l’encontre des millions de chômeurs que le capitalisme a généré dans le pays comme ailleurs. Et les méthodes de l’ex-ministre de l’intérieur Valls tiennent sur plan la comparaison avec celles de l’ex-ministre de l’intérieur Sarkozy.

         Lutte Ouvrière participait à cette manifestation de samedi. Ci-dessous, un extrait de notre appel à manifester ce jour-là :

« Contre le chômage et la précarité !

Quatre organisations de chômeurs appellent à manifester contre le chômage et la précarité qui ne cessent d’augmenter. Elles dénoncent aussi la dégradation de la situation des chômeurs (radiations fréquentes, installation des « guichets » loin des centres-villes, projet de suppression de la gratuité du numéro d’appel 39 49, etc.).
Les attaques contre les chômeurs sont des attaques contre tous les travailleurs, car tous, y compris ceux qui ont encore un emploi, sont aujourd’hui sous la menace de devenir chômeurs. Cette manifestation est une occasion de dénoncer ces attaques, ainsi que la politique du gouvernement qui engraisse le patronat sous prétexte de favoriser l’emploi, mais ne fait rien pour lutter vraiment contre ce fléau qu’est le chômage de masse. »

« Engraisser » le patronat aux dépens du monde du travail est une activité totalement partagées par les gouvernements de droite comme de gauche, dans leur fonction de servir ce patronat.

Melilla : « On est là pour chercher l'avenir de nos enfants ». Un article de Lutte Ouvrière de cette semaine. En vente dans de nombreux kiosques dont celui de la librairie Le Presse-papier à Argenteuil



Melilla : « On est là pour chercher l'avenir de nos enfants »

Un reportage, tourné sur la côte nord-est du Maroc et diffusé samedi 29 novembre sur France 2, a montré un aspect du drame quotidien de l'émigration.
« On est là pour chercher l'avenir de nos enfants », dit Kamara, 23 ans, originaire de Guinée. Depuis son pays natal, il a parcouru plusieurs milliers de kilomètres avant d'arriver au Maroc pour s'approcher de Melilla, enclave de l'Espagne en terre marocaine. Il veut rejoindre ce dont il dit rêver depuis son enfance : l'Europe, où il voudrait trouver un travail.
Pour cela, il va lui falloir franchir le rideau de fer que l'Union européenne (UE) a fait construire entre le Maroc et Melilla. C'est un mur haut de 7 mètres sur 12 kilomètres de long, surmonté de caméras et de détecteurs de mouvement et de bruits. Un mur fait d'un triple système de clôtures de fer constituées de barbelés, eux-mêmes hérissés de lames de rasoir dont l'orientation par rapport aux barbelés change au fil du temps ! Mais, comme le dit un migrant : « À chaque fois qu'ils trouvent une solution, nous aussi on trouve une solution, sans ça, tu ne peux pas monter. »
Regroupés dans des campements de fortune au milieu de la forêt, des centaines d'Africains fabriquent donc des crochets adéquats pour se cramponner aux hautes barrières et ils équipent de boulons les semelles de leurs sandales en plastique (cinq boulons, précise un homme en montrant la chaussure), pour escalader les barbelés tranchants.
Au jour J, tous ensemble, par centaines, les migrants se jettent sur le rideau de fer. C'est le nombre, disent-ils, qui augmente leurs chances de passer et d'échapper à la police. De l'autre côté, ils seront en territoire espagnol, territoire de l'Union européenne où, après avoir attendu des semaines, des mois, voire des années dans des centres d'accueil, certains obtiendront l'autorisation de rester.
Deux mille Africains auraient ainsi réussi à passer cette année. Les autres, mains, jambes, ventre, visage entaillés par les lames de rasoir ou frappés par les matraques policières, sont reconduits en bus à l'autre bout du Maroc. Pour la plupart, ils reviendront, pour tenter une nouvelle fois l'escalade. Ils sont ainsi des milliers prêts à tout risquer - leur intégrité physique voire leur vie. Car tout vaut mieux que les conditions d'existence auxquelles ils sont promis dans leur pays d'origine.
Ce n'est pas le scénario d'un film catastrophe, c'est la réalité barbare et cruelle de la société capitaliste.
                                                                            Sophie Gargan