mercredi 8 octobre 2014

Valls parle anglais. Il parle surtout la même politique que Cameron



Le « socialiste » Valls et le conservateur Cameron : étiquettes différentes, même politique

’My government is pro-business’ (« Mon gouvernement est pro-patronal »), a déclaré Valls devant la City – la Bourse de Londres. Ce n’est pas vraiment un scoop. Mais le propos a le mérite de la franchise, tout comme sa déclaration d’amour devant l’université d’été du Medef.
Devant des journalistes britanniques qui faisaient encore mine de croire le PS resté fidèle au socialisme de ses origines, Valls a répété qu’il comptait rapidement généraliser le travail du dimanche pour les salariés et faire sauter la taxe de 75 % affectant (un peu) les plus hauts revenus.
Le Premier ministre conservateur David Cameron n’a pas exprimé de désaccord avec un tel programme, et pour cause : des deux côtés de la Manche, c’est une même politique anti-ouvrière qui est affichée.

mardi 7 octobre 2014

Bulletin des territoriaux d'Argenteuil et de la CAAB du 7.10.14.


Mettons-les en échec
Le gouvernement a décidé de réunir les enseignants autour de leurs hiérarchies un mercredi matin, le mercredi 15 octobre prochain. Le maire a décidé que les écoles resteraient néanmoins ouvertes. Ce serait aux personnels des Ecoles et des centres de loisirs d’accueillir les enfants ce matin-là.
            On nous prend vraiment pour des pions.
            Un préavis de grève a été déposé pour ce matin-là.

 En grève et en manifestation le 16 octobre !
La CGT appelle à une journée d’action pour la défense de ce qui reste de la sécurité sociale, et pour les autres revendications, le jeudi 16 octobre.
            Nous avons tout intérêt à être en grève ce jour-là, et à nous retrouver aux côtés d’autres travailleurs en manifestation à Paris.
            De tous côtés, on nous prend à la gorge. Montrons que nous n’allons pas accepter la suite de leurs mauvais coups.
 
 Non aux licenciements !
Les grandes manœuvres contre nos collègues contractuels continuent. Elles se font dans l’opacité la plus totale.
            Ne pas hésiter à prendre les devants, et leur demander, accompagnés, ce qu’ils nous réservent.
 
 
Contractuels depuis des années, par complaisance ?
De passage dans les services, le maire ne manque jamais de mettre un signe égal entre emplois de complaisance et licenciements de contractuels.
            Quand le travail fait hier par ces travailleurs licenciés pèse maintenant sur nous, c’est de la complaisance ?
 
 Quand le mieux devient le pire
Dans les écoles maternelles, le pire qui puisse arriver pour une équipe d’Atsems, c’est que nous soyons au complet ! C’est considéré comme si extraordinaire, qu’aussitôt, l’une d’entre nous, quand ce n’est pas deux, doit partir ailleurs pour remplacer une collègue absente.
            Drôle de situation quand le normal devient franchement quelque chose d’anormal.
 
 
 Où est le filet ?
Un « volant » de « volantes » avait été instauré ces dernières années parmi le personnel « Atsem ».
            Avec la situation catastrophique actuelle, il s’est envolé.
            Il faut le rattraper.
 
 Tournée des grands ducs
Le maire a entrepris la tournée des services. Il le fait plutôt en fin de matinée voire à midi.
            A l’heure où l’on a faim. Certainement pas de ses paroles !
 
 Normal que ça craque
A Ambroise Thomas, la semaine passée, record battu : 6 d’entre les atsems étaient malades, sur un effectif nécessaire de 15.
            Lorsque l’école maternelle devient une véritable usine, pas étonnant que cela craque de toutes parts.
 
 Stop !
Pour la municipalité, l’organisation actuelle du temps scolaire est toujours « expérimentale ».
            Quand une expérience n’est pas concluante, il faut vite l’abandonner. D’autant qu’on risque l’explosion.
 
 Se prenait pour Marie Curie
Le directeur du service enfance et éducation s’en va. Depuis la rentrée, c’est lui en particulier qui nous parlait d’ « expérience » à propos des nouveaux horaires.
            Le laborantin amateur parti, on peut peut-être maintenant arrêter les dégâts.
 
 Une question de température
Il y a toujours deux postes à pourvoir à la médiathèque Aragon. La direction générale les a « gelés » jusqu’à nouvel ordre.
            Pour les dégeler, il faut que ça chauffe ?

Délais, école des Côteaux, le 16 octobre, arrêts de travail



Des impôts qui saignent une fraction croissante de la population

 Ce serait bien la moindre des choses qu’un échelonnement soit systématiquement accordé aux Argenteuillais qui subissent actuellement une hausse drastique de leur « taxe d’habitation », et que la date limite de paiement soit reportée de plusieurs mois.
Dans tous les cas, de nombreux habitants se trouvent aujourd’hui dans une situation financière catastrophique qui va les amener à ne plus pouvoir payer.
Mettre en place ces aménagements est bien la moindre des choses.


La voie à suivre.

Des travaux d’urgence sont nécessaires dans l’école élémentaire des Côteaux. Cela traîne depuis des mois.
Pour accélérer leur réalisation, à l’appel de la FCPE, les parents d’élèves se sont mobilisés vendredi soir dernier devant l’école. La municipalité leur a promis aussitôt que les travaux nécessaires seront réalisés.
Aussitôt ! Comme par hasard. 

        
Dans la rue le 16 octobre !

Jeudi 16 octobre, à l’occasion de sa « journée d’action », la CGT appelle à manifester à 13 heures à partir de la place de la Nation à Paris.
La liste des sujets de révolte et de protestation s’allonge de jour en jour.
Un départ collectif aura lieu ce jour-là, de la gare d’Argenteuil-centre à 12 heures sur le parvis.
Il faut que nous montrions que nous ne sommes pas d’accord, à 2, à 5, à 10, à des milliers. Ce sera l’occasion de retrouver bien d’autres travailleurs qui veulent préparer la riposte urgente et  nécessaire.

 
Les malades… de l’exploitation

Le gouvernement vient d’aligner la situation des fonctionnaires des différentes fonctions publiques sur le privé. Ils n’ont plus désormais que deux jours pour délivrer à l’administration leur avis d’interruption de travail sous peine de voir leur rémunération amputée.
Cela vise de la part des administrations à augmenter le nombre des contrôles. En revanche, cela ne réduira en rien le nombre de pathologies que l’augmentation de la pression au travail, dans le privé comme dans la fonction publique, ne fait qu'augmenter.

Travailleurs à l'offensive




La grève victorieuse des femmes de ménage des palaces parisiens Hyatt a donné des idées à celles du Royal-Monceau, qui se sont mises à leur tour en grève jeudi dernier.
Elles veulent une diminution des cadences, une amélioration de leurs conditions de travail, une prise en charge de leur mutuelle par leur employeur.
Elles en ont assez d’être payées 1 300 euros par mois pour un travail très exigeant et revendiquent une hausse de salaire de 300 euros. Dans cet hôtel où une chambre peut se louer à 25 000 euros la nuit, ce serait bien le moins.