Mettons-les en échec
Le gouvernement a décidé de
réunir les enseignants autour de leurs hiérarchies un mercredi matin, le mercredi
15 octobre prochain. Le maire a décidé que les écoles resteraient néanmoins ouvertes.
Ce serait aux personnels des Ecoles et des centres de loisirs d’accueillir les
enfants ce matin-là.
On nous prend vraiment pour des pions.
Un préavis de grève a été déposé pour ce matin-là.
En
grève et en manifestation le 16 octobre !
La CGT appelle à une journée
d’action pour la défense de ce qui reste de la sécurité sociale, et pour les
autres revendications, le jeudi 16 octobre.
Nous avons tout intérêt à être en grève ce jour-là, et à
nous retrouver aux côtés d’autres travailleurs en manifestation à Paris.
De tous côtés, on nous prend à la gorge. Montrons que
nous n’allons pas accepter la suite de leurs mauvais coups.
Non
aux licenciements !
Les grandes manœuvres contre
nos collègues contractuels continuent. Elles se font dans l’opacité la plus
totale.
Ne pas hésiter à prendre les devants, et leur demander,
accompagnés, ce qu’ils nous réservent.
Contractuels
depuis des années, par complaisance ?
De passage dans les services,
le maire ne manque jamais de mettre un signe égal entre emplois de complaisance
et licenciements de contractuels.
Quand le travail fait hier par ces travailleurs licenciés
pèse maintenant sur nous, c’est de la complaisance ?
Quand
le mieux devient le pire
Dans les écoles maternelles, le
pire qui puisse arriver pour une équipe d’Atsems, c’est que nous soyons au complet !
C’est considéré comme si extraordinaire, qu’aussitôt, l’une d’entre nous, quand
ce n’est pas deux, doit partir ailleurs pour remplacer une collègue absente.
Drôle de situation quand le normal devient franchement
quelque chose d’anormal.
Où
est le filet ?
Un « volant » de
« volantes » avait été instauré ces dernières années parmi le
personnel « Atsem ».
Avec la situation catastrophique actuelle, il s’est
envolé.
Il faut le rattraper.
Tournée
des grands ducs
Le maire a entrepris la tournée
des services. Il le fait plutôt en fin de matinée voire à midi.
A l’heure où l’on a faim. Certainement pas de ses
paroles !
Normal
que ça craque
A Ambroise Thomas, la semaine
passée, record battu : 6 d’entre les atsems étaient malades, sur un
effectif nécessaire de 15.
Lorsque l’école maternelle devient une véritable usine,
pas étonnant que cela craque de toutes parts.
Stop !
Pour la municipalité,
l’organisation actuelle du temps scolaire est toujours « expérimentale ».
Quand une expérience n’est pas concluante, il faut vite
l’abandonner. D’autant qu’on risque l’explosion.
Se
prenait pour Marie Curie
Le directeur du service enfance
et éducation s’en va. Depuis la rentrée, c’est lui en particulier qui nous
parlait d’ « expérience » à propos des nouveaux horaires.
Le laborantin amateur parti, on peut peut-être maintenant
arrêter les dégâts.
Une
question de température
Il y a toujours deux postes à
pourvoir à la médiathèque Aragon. La direction générale les a « gelés »
jusqu’à nouvel ordre.
Pour les dégeler, il faut que ça chauffe ?