vendredi 18 avril 2014

Montebourg : l’éternel bouffon

Montebourg a dénoncé les banquiers, déclarant que leurs rémunérations « ont progressé dans des proportions absolument indécentes ». C’est le moins qu’on puisse dire, avec un summum pour le PDG du Crédit Agricole : + 38 % en salaire et + 137 % pour son bonus.
Il va donc les convoquer pour une explication : ils doivent être terrorisés !

Montebourg, que l’on retrouve dans le gouvernement Valls, après avoir sévit dans celui de Ayrault, rejoue une fois encore le même feuilleton. Il fait mine de critiquer certains patrons, pour se coucher ensuite, alors que le gouvernement dont il est membre les dorlote. Ras le bol de ce cinéma.

Atsem-Bezons et rythmes scolaires : rien ne va plus

Réforme des rythmes scolaires : conditions de travail des ATSEM de Bezons remises en cause

18 Avril 2014 , Rédigé par cgtbezons
Réforme des rythmes scolaires : conditions de travail des ATSEM de Bezons remises en cause
Les ATSEM de Bezons constatent que la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle est proposée par la municipalité de Bezons pour la rentrée 2014 remet sérieusement en cause leurs conditions de travail.
Elles exigent donc l’ouverture de véritables négociations sur les bases des revendications
suivantes :
  • Compte tenu de la surcharge de travail et son organisation, la gestion des TAP, l’accueil des parents et enfants, le travail d’animation, le changement de nos fiches de postes : Obtention d’une prime mensuelle et pérenne.
  • Laisser le choix entre le temps plein et temps partiel annualisé,
  • Généralisation de la NBI pour toutes,
  • Le remplacement systématique des ATSEM dés le premier jour d’absence (et non au bout de 15 jours) sur le temps scolaire et péri scolaire,
  • L’ouverture de véritables concertations sur les nouveaux horaires : quotidiens, hebdomadaires et annuels,
  • Un vrai plan de formation aux métiers de l’animation,

L' ensemble des ATSEM de Bezons et les enseignantes de maternelles qui soutiennent cette action ont signé une pétition pour faire part de leurs revendications à Monsieur Le Maire Dominique LESPARRE

jeudi 17 avril 2014

Valls-Hollande : un programme d'appauvrissement de la population : un article de notre hebdomadaire de cette semaine, en vente lors de nos permanences sur Argenteuil

Les 50 milliards d'économies de Hollande-Valls : un programme d'appauvrissement de la population

Mardi 15 avril, le nouveau Premier ministre, Valls, a transmis au Haut Conseil des finances publiques le détail de son plan de 50 milliards d'économies à réaliser en trois ans sur les dépenses de l'État.
Le Haut Conseil des finances publiques, rattaché à la Cour des comptes, a été mis en place par Hollande le 23 mars dernier. Il est censé témoigner de la volonté du gouvernement de respecter ses engagements de réduction du déficit, autrement dit, ne pas déroger à sa politique d'austérité. Il devrait rendre son avis sur le plan d'économies de Valls le 22 avril.
Dans son discours du 8 avril à l'Assemblée, et dans les commentaires qui l'ont suivi, Valls a été très précis et concret quand il s'est agi d'énumérer ses cadeaux au patronat. Mais il est resté beaucoup plus discret sur les sacrifices qu'il allait demander à la population. Il s'est borné à expliquer que, sur les 50 milliards d'euros d'économies à réaliser, 19 milliards le seraient sur les dépenses de l'État, dix milliards sur le budget de l'Assurance-maladie, dix milliards sur les dotations aux collectivités locales, elles-mêmes déjà amputées de 1,5 milliard par an par le gouvernement Ayrault. Le reste, soit 11 milliards, serait économisé sur « notre système de prestations ».
Interrogé par des journalistes, Valls a admis que les hôpitaux étaient dans le collimateur, sans autre précision que... son intention de promouvoir la chirurgie ambulatoire et de « rationaliser l'offre de santé ». Autrement dit, mais ce n'était évidemment pas dit, il s'agirait de continuer et même d'amplifier la suppression de lits, de services, d'hôpitaux.
Compte tenu de l'objectif de réduction des dépenses annoncé, et de l'orientation propatronale du gouvernement, tous les services publics utiles à la population, ceux de l'État et ceux des collectivités locales, qui ont déjà été largement mis à contribution, le seront à nouveau nécessairement. La presse, entre autres hypothèses, évoque le maintien du gel de l'évolution des salaires des fonctionnaires de l'État et des collectivités locales, la réduction de leur nombre, y compris dans l'éducation.
En ce qui concerne les prestations sociales, il est envisagé de désindexer en tout ou partie les allocations familiales, allocations chômage, allocations logement, etc., de l'évolution des prix, ce qui reviendrait à programmer, lentement mais sûrement, leur baisse progressive. La méthode a été utilisée cette année par le gouvernement pour les pensions de retraite, dont la revalorisation pour tenir compte de l'inflation a été retardée de six mois.
Le détail du plan d'économies Hollande-Valls ne sera pas connu avant le 23 avril, date prévue pour sa présentation au Conseil des ministres. Mais, quelles qu'elles soient, ces économies ne manqueront pas de se traduire pour de nombreux travailleurs, chômeurs, retraités, par un surcroît de difficultés, voire de misère. Car, d'une façon ou d'une autre, ces 50 milliards seront prélevés sur leurs ressources ou sur des services dont ils bénéficient.
Le gouvernement invoque, comme toujours, la nécessité de réduire le déficit du budget. En fait, ces économies, ces sacrifices supplémentaires que le gouvernement veut imposer à la population sont destinés à financer les baisses de cotisations sociales, les crédits ou les baisses d'impôt, etc., c'est-à-dire tous les cadeaux promis aux grands patrons et aux banquiers. C'est l'autre volet du pacte de responsabilité, qui revient à faire combler par la masse de la population le trou creusé par le gouvernement dans le budget de l'État en faveur des plus riches.

Jean-Jacques LAMY

Chine, France, partout dans le monde : la force des travailleurs, c'est la grève

40 000 travailleurs des usines Yue Yuen de Dongguan, en Chine, sont en grève depuis plusieurs jours. Leur patron, un des premiers fabricants mondiaux de chaussures, sous-traitant des grandes marques Nike, Adidas et autres, les vole sur le montant des cotisations sociales qu’il est censé verser à l’assurance maladie ainsi qu’à un fonds pour le logement.
     Devant la mobilisation, Yue Yuen a promis de régulariser le montant de ses cotisations, mais pas avant la fin 2015 ! Et le patron a le soutien de la police, qui a déjà arrêté ou molesté des dizaines de travailleurs.

     La grève n’en continue pas moins de s’étendre. Les grévistes revendiquent aussi une augmentation des salaires de 30% et la reconnaissance d’un syndicat des travailleurs. Dans « l’atelier du monde », la lutte de classe se met à l’ordre du jour.

Valls, premier ministre de combat contre les travailleurs

Dans son intervention sur France 2, Valls a confirmé la coupe de 50 milliards dans les budgets publics : ce sera 18 milliards de moins sur le budget de l’État, 11 milliards de moins sur celui des collectivités et 21 de moins sur celui de la protection sociale. Une des mesures pour arriver à ses fins sera le maintien du gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2017.
Le patronat applaudit à ces annonces, les politiciens de droite ont du mal à s’en démarquer, et pour cause : la note est pour les travailleurs. Et elle est salée ! Face à des décisions, les plus régressives qu’on ait vues depuis longtemps, qui s’ajoutent aux mesures déjà prises, une riposte d’ensemble de la classe ouvrière s’impose.

Bangladesh : Rana Plaza : tous les coupables ne seront pas dans le box

Au Bangladesh, le propriétaire de l’immeuble Rana Plaza – qui, en s’effondrant en avril 2013, avait causé la mort de 1 135 ouvrières et ouvriers du textile – devrait prochainement être jugé pour meurtre.
Mais les premiers coupables, à savoir les donneurs d’ordres que sont les patrons des grandes marques occidentales de vêtements, ne seront pas dans le box des accusés. Et si les responsables locaux du drame risquent la peine de mort, les propriétaires de Walmart, Carrefour et autres H&M pourront continuer à dormir – et exploiter – tranquilles.

mercredi 16 avril 2014

Valls paufine son plan contre le monde du travail

D’une poche à l’autre

Valls vient d’annoncer les mesures qu’il compte prendre pour donner des dizaines de milliards au patronat.  Blocage des prestations sociales jusqu'en octobre 2015, tout comme les retraites de base ! 
Les fonctionnaires sont dans le collimateur. Leur point d’indice, c’est-à-dire leur salaire sera bloqué. Jusqu’en 2017 ? Il l’est depuis plusieurs années. 
Baumel, un des animateurs de la « gauche populaire » du PS dit qu’il n’est pas d’accord dans une interview à « 20Minutes ». On ne sait pas trop ce qu’en pense Philippe Doucet, l’animateur argenteuillais du même courant.   
Cela ne les a pas empêché de voter la "confiance" à Valls la semaine passée.
Un nouveau vote sur le sujet doit avoir lieu la semaine prochaine. Baumel dit qu’il n’est pas sûr de le voter.
Soit c’est un vote sans importance. Soit Valls aura préparé à ce que l’on ait pas besoin de leur soutien.
Ces gens-là, c’est : « retenez-moi bien, vraiment bien, sinon je vais faire un malheur ».
Le malheur n’arrive jamais de leur côté, mais il peut arriver pour eux du côté des travailleurs...

Tous en grève le 15 mai !

L’ensemble des fédérations syndicales de fonctionnaires appellent à la grève le 15 mai prochain pour protester contre la régression du pouvoir d’achat des fonctionnaires, passée, actuelle, et prévue.
Cette grève doit être un grand succès et préparer la suite.
Les fonctionnaires sont dans la même situation que les autres travailleurs. Les autres travailleurs sont dans le même bain que les fonctionnaires.

Les travailleurs du privé comme du public doivent se préparer à se battre.

PSA : l’aumône à ses ouvriers

Les 2 400 salariés de l’usine de boîtes de vitesse de PSA de Trith-St-Léger, près de Valenciennes, ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que leur prime de participation et d’intéressement se montait au maximum à 18 euros, et certaines à seulement 40 centimes… Et cela alors que leurs salaires sont bloqués depuis deux ans.
PSA a pourtant trouvé des dizaines de millions pour la retraite-chapeau de ses dirigeants. Ou pour le salaire du nouveau PDG, Tavares, qui touche autant que l’ancien : 3 562 euros par jour (samedi et dimanche compris) au minimum, et jusqu’à 8 904 euros par jour avec la part variable. Sans compter la fortune des actionnaires comme la famille Peugeot.

Par ironie, des ouvriers ont versé leur mini-prime aux Restos du cœur. Mais ce mépris et cette arrogance patronale sont source de révolte. Et, souhaitons-le, pas qu’à Valenciennes.