Les 2 400 salariés de l’usine
de boîtes de vitesse de PSA de Trith-St-Léger, près de Valenciennes, ont eu la
mauvaise surprise d’apprendre que leur prime de participation et
d’intéressement se montait au maximum à 18 euros, et certaines à seulement 40
centimes… Et cela alors que leurs salaires sont bloqués depuis deux ans.
PSA a
pourtant trouvé des dizaines de millions pour la retraite-chapeau de ses
dirigeants. Ou pour le salaire du nouveau PDG, Tavares, qui touche autant que
l’ancien : 3 562 euros par jour (samedi et dimanche compris) au minimum,
et jusqu’à 8 904 euros par jour avec la part variable. Sans compter la fortune
des actionnaires comme la famille Peugeot.
Par
ironie, des ouvriers ont versé leur mini-prime aux Restos du cœur. Mais ce
mépris et cette arrogance patronale sont source de révolte. Et, souhaitons-le,
pas qu’à Valenciennes.
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