mardi 29 octobre 2013

Logement : leur attribution, mais peut-etre contre la "l'opacité", encore faut-il surtout le controle de tous !

Il y a quelques mois, le maire de Bezons annonçait une procédure destinée à plus de transparence dans l'attribution des logements. Cela a, parait-il, donné des idées à l'ex-maire d'Argenteuil, G Mothron.
      Il y aurait beaucoup à dire sur l'action de ce monsieur en matière de logement. Nous rappelerons seulement ici que s'il est dorénavant favorable à un "guichet unique" pour les demandeurs d'emplois pour la jeunesse, il avait liquidé le "guichet unique" pour les demandes de logements dits "sociaux" pour les Argenteuillais, alors qu'il était maire. Les demandeurs devaient s'adresser aux 14 bailleurs de la commune au lieu d'effectuer une seule démarche. Et il faut rendre justice, sur ce plan à la municipalité actuelle, d'avoir rétabli ce service unique.
     Il faut de la transparence, et pour cela, non seulement des procédures adéquates, mais surtout le controle de la population pour que les attributions ne relèvent pas du domaine de l'opaque.
     Mais GM n'est-il pas président de Val d'Oise Habitat ? N'a-t-il pas, au delà de son reve de redevenir maire, la possibilité de mettre dès maintenant en pratique son joli projet ?

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du lundi 28 octobre

« L’impôt saigne le malheureux » (l’Internationale)

Le pays sera-t-il privé de foot pendant tout un week-end ? Voilà l’angoissante question qui a préoccupé la presse la semaine dernière devant la menace de grève des footballeurs professionnels. Mais, attention : la menace ne vient pas des footballeurs du rang, des fantassins du football professionnel. Elle ne vient pas non plus de ses enfants gâtés, ces quelques dizaines de stars qui gagnent en un an l’équivalent de 500 ou de 1000 années de smic !
     Non, la menace de grève émane des présidents et des actionnaires de ces entreprises de spectacle que sont les grands clubs vedettes.
     La raison : la taxe que ces clubs devront payer pour leurs joueurs, entraîneurs et dirigeants qui touchent plus d’un million d’euros par an. Un projet qui soulève tant d’indignation dans ce milieu que Hollande a éprouvé le besoin de les recevoir à l’Élysée dans les jours qui viennent.
     « Cette taxe est totalement inique et scandaleuse », déclare Michel Seydoux, président du club de Lille, et d’ajouter « on veut taxer les pauvres à la place des riches » ! L’indignation ne manque pas de sel venant d’un homme qui fait partie d’un des plus riches clans bourgeois, héritier Schlumberger et grand patron dans la production cinématographique !
     Les autres présidents de club qui ont voté à l’unanimité pour mettre leurs footballeurs en grève sont du même acabit. Sans parler de l’émir du Qatar, propriétaire du PSG, d’un des plus riches oligarques russes, propriétaire de Monaco, les autres sont pour la plupart issus de ces grandes familles bourgeoises qui achètent un club de foot et ses joueurs comme leurs grands-pères achetaient un haras avec des chevaux de course... Tel par exemple feu Robert Louis-Dreyfus, une des grandes fortunes mondiales acquise grâce à la spéculation sur les produits alimentaires, qui avait acheté l’OM. Et parmi les propriétaires de ces clubs si « pauvres », il y a Peugeot pour celui de Sochaux, Pinault pour Rennes.
     Face à ce lobby du football, Ayrault a levé le menton pour clamer qu’il ne cèderait jamais.
     On pourrait rire de ce jeu de rôle entre le gouvernement et le lobby du foot, ou s’en détourner avec dégoût. Mais, bien au-delà de cette mascarade, l’affaire nous concerne. Pendant que les informations se partagent pour ou contre les ligues de foot, le matraquage fiscal continue. Il ne s’agit pas du prétendu matraquage fiscal dont se plaignent les plus riches qui, comme toujours, pleurent la bouche pleine alors qu’ils sont favorisés par le gouvernement, celui en place tout aussi bien, voire plus, que le précédent.
      Le véritable matraquage fiscal concerne les classes laborieuses, les salariés y compris les plus pauvres et, plus généralement, tous ceux dans les classes populaires qui vivent de leur travail. Le véritable matraquage fiscal est la hausse au 1er janvier 2014 de la Tva, l’impôt le plus injuste qui soit parce qu’il frappe indistinctement au même taux les millionnaires et les chômeurs ou les SDF.
      Le véritable matraquage fiscal, c’est aussi l’ensemble des mesures décidées en douce qui font que d’un seul coup près d’un million de ménages (petits salariés et retraités) qui ne payaient pas d’impôt sur le revenu sont devenus imposables. Avec les conséquences qui en découlent comme la perte de certaines allocations et la suppression de l’exemption de la taxe d’habitation.
       Et même l’écotaxe, décidée par le gouvernement Sarkozy et reprise par le gouvernement Ayrault, contre laquelle des manifestations ont eu lieu ce week-end en Bretagne, si elle concerne aussi les grosses entreprises elle frappe surtout les petites et les artisans. Elle sera aussi en fin de compte payée par les consommateurs sur lesquels la hausse de prix sera répercutée.
       On nous dit que tout cela est nécessaire car il s’agit de financer les services publics utiles à tous. La mauvaise blague : dans les services publics, on inclut aussi le coût de l’armée, de l’armement et de toutes les guerres de brigandage menées au Mali ou ailleurs. Et, par les temps qui courent, on paie surtout les cadeaux au grand patronat et les intérêts faramineux que les banques prélèvent sur un État endetté jusqu’au cou... pour avoir, pourtant, emprunté pour aider ces mêmes banquiers.
         Alors, la seule politique fiscale juste du point de vue des exploités serait la suppression des impôts indirects, sauf sur des produits de luxe que seule la bourgeoisie achète ; et que l’impôt sur le revenu ne s’applique justement qu’au revenu, c’est-à-dire ce qui est tiré de l’exploitation par le biais du capital.

          Un salaire n’est pas un revenu. C’est la rétribution d’un travail réel, rétribution déjà amputée par la plus-value prélevée pour le profit capitaliste.

lundi 28 octobre 2013

Atos touchée : Valls finira-t-il par prendre des mesures d’urgence pour les habitants du Colombier à Bezons ?

Le président du Conseil général du Val d'Oise vient d’écrire à Valls pour évoquer Atos, la grande entreprise de maintenance informatique, qui l’a interpellé. Cette entreprise de Bezons, sur les berges, proteste contre l’insécurité qui empoisonne les alentours. En clair, elle aussi subit les conséquences des trafics des dealers contre lesquels protestent les habitants de la cité des Colombiers qui dénoncent depuis des mois des agissements qui rendent leur vie impossible. Atos menace meme de quitter Bezons si rien n’est fait.
     Trois remarques.
     Il faut que ce soit un grand groupe qui proteste pour que l’on apprenne que le président du conseil général du 95 en appelle aux autorités. En tout cas à notre connaissance.
   On peut imaginer l’empressement que mettra Valls à répondre, cette fois, aux protestations d’un grand groupe, dirigé de surcroit par un dirigeant du meme sérail.

      Dernière remarque, les affres de la société capitaliste finissent par concerner et toucher tout le monde. Il serait bien de l’intérêt de tous d’en finir, avec son individualisme, son culte de l'argent facile, du profit sous toutes ses formes.

Emploi des jeunes : un guichet unique pour leur donner un emploi à tous !

La question de la situation dramatique de la jeunesse est une question cruciale que la société a les moyens de résoudre de toute urgence. Les nouvelles générations doivent etre formées. Elles doivent trouver un emploi à la sortie de leurs études.
      La droite locale évoque la question dans les termes suivants : “nous avons trop de jeunes aux bords de la route”…”il y a trop de guichet renvoyant (les jeunes) les uns vers les autres sans leur proposer aucune solution. Il faut un vrai guichet unique municipal et professionnel…”.
      Il est bien évidemment préférable que les jeunes puissent s’adresser à un guichet unique. Mais à condition qu’ils y trouvent une réponse à leur unique question : un emploi !
     Aujourd’hui, il y a un guichet unique pour les chomeurs, jeunes ou vieux, Pole emploi. Cela ne leur donne pas un emploi pour autant.

     Pour que les jeunes comme les anciens en retrouvent un, il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous, embaucher dans les services publics, donc dans les collectivités territoriales, dont les communes.

dimanche 27 octobre 2013

Impots : Il faut une augmentation nette des revenus pour faire face à toutes les augmentations !

G Mothron vient de prendre l’engagement de baisser les taux d'imposition durant son mandat si sa liste l'emportait en mars prochain.
      Non seulement les promesses n'engagent que ceux qui y croient, mais la promesse est suffisamment vague pour n'engager à rien. 
      De combien cette diminution ? De 10% ? De 0,5% qui est lui aussi un pourcentage de baisse ? Immédiatement ? Au bout de trois, six ans ?

       Imaginons une diminution immédiate et substantielle, le retour par exemple aux taux de prélèvement de 2007. Sur quels postes, les économies seront faites. Sur le fonctionnement ? Le personnel ? Les écoles ? Les prestations scolaires ?
      On est impatient de connaitre les réponses à des questions totalement logiques qui concernent toute la population et les employés territoriaux que GM prétend, la main sur le coeur, chérir.

Voilà ce que nous écrivions il y a peu :

Impot : à la population de résoudre l’équation

La question des impôts, d’Etat ou locaux, est au cœur actuellement de l’actualité. A juste titre. Il y a bien évidemment l’approche des prochaines élections municipales qui stimule les polémiques sur le sujet. Il y a surtout le fait que nous sommes dans cette période automnale où chaque individu, chaque foyer, fait l’état des lieux des impôts qu’il va devoir payer, aux uns et aux autres. Et pendant que la note est difficile à digérer pour nombre de salariés ou de retraités qui sont devenus pour les uns imposables, ou ont pu constater une hausse de plusieurs centaines d’euros, le gouvernement fait des cadeaux fiscaux au patronat. Et c’est inacceptable.
     Pour ce qui est des impôts locaux, dans la période actuelle et les difficultés financières grandissantes de la population, comme conseillers municipaux, nous avions refusé de voter les hausses importantes d’impôts des années 2009 et 2010.
     Bien évidemment, il y a le « retour sur paiement d’impôts, d’aujourd’hui et de demain », et les Argenteuillais ne peuvent que constater que la Ville a bougé, au niveau de nombreux aménagements.

    Les données de l’équation des impôts locaux sont les suivantes : la situation des revenus de la population, l’efficacité de telle ou telle dépense, les réalisations souhaitées. Tout cela devrait être transparent, totalement.

Fermeture de PSA Aulnay : l'aveu du directeur des ressources humaines

« L'avenir du site était écrit dès 2008 », écrit Jean-Luc Vergne, DRH de PSA de 1999 à 2009, dans un livre Itinéraire d'un DRH gâté à propos de la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois. 2008... c'est-à-dire bien avant la baisse des ventes en Europe de PSA suite à la crise financière.
     Autant dire que la crise n'est en rien responsable de la fermeture d'Aulnay mais que c'est là un choix délibéré de PSA de supprimer une usine de montage dans le groupe, comme l'avait d'ailleurs dénoncé la CGT d'Aulnay quand elle avait reçu le rapport tenu secret. À la publication de ce rapport, la direction avait pourtant nié et continué de mentir à tous, de l'ouvrier à l'ingénieur, aux syndicats... jusqu'à l'annonce devenue officielle en juillet 2012.
     Vergne précise : « La nomination de mon adjoint à la tête de l'usine de Poissy constituait la première étape du plan. J'ai bien conscience que le changement de prési-dent du directoire, le poids des calendriers financiers et les enjeux politiques électoraux de l'année 2012 ont entraîné des retards dans le traitement du problème qui s'est soldé par une annonce brutale en juillet 2012. »
      Un « traitement du problème » voilà à quoi Vergne réduit le sort de 3 000 ouvriers d'Aulnay et de leurs familles !
      Cet aveu du DRH illustre le fait que tous les grands groupes industriels et financiers font des choix en secret quand bien même ils concernent la vie de milliers de travailleurs, ce qui rend plus nécessaire que jamais la levée du secret des affaires qui sert de camouflage.
     Vergne a été DRH chez Sanofi, Elf et à la BPCE. Aujourd'hui en retraite, c'est bénévolement qu'il fait le service après-vente pour les Peugeot : « J'en profite pour m'insurger ici contre le mauvais procès fait par les politiques à la famille Peugeot. Non, la famille n'a jamais privilégié les dividendes à l'aventure industrielle ! »
La fermeture d'Aulnay, voilà ce que Vergne appelle une « aventure industrielle ».

                                                                                            Étienne HOURDIN

samedi 26 octobre 2013

Yvel-Bezons : aux cotés de Georgette : non aux sanctions

Yvel est une entreprise de la métallurgie de Bezons. La direction voudrait se débarrasser d'une ouvrière, dans l'entreprise depuis dix ans. Elle aimerait bien se débarrasser de cette déléguée CGT appréciée de ses collègues. Le prétexte : une bouteille d'eau et une thermos de thé sur sa machine.
      A l'appel de la CGT de Bezons, nous étions nombreux hier pour un midi, à nous retrouver pour appeler à la solidarité, et bien entendu dire : "Non, non et non, au licenciement de Georgette".
      Ce liccnciement est inconcevable.
      Le rassemblement d'hier : un premier acte, un premier succès.

Lisez les pages suivantes. Ce blog est actualisé chaque jour.

Lutte Ouvrière-Argenteuil : lettre aux Amis du 23.10.13.

                                                                   
Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,
quelques nouvelles de LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil :
1.Les interventions des élus Lutte Ouvrière lors du conseil municipal de ce lundi 21 octobre :
Point 8. Création de dix emplois d’avenir
Il nous est proposé le recrutement par la commune de dix jeunes en « emplois d’avenir ». Nous voterons ce recrutement. Dix jeunes de plus au travail, c’est toujours ça. Mais nous tenons à accompagner notre vote du commentaire suivant.
       Dix emplois d’avenir pour une ville de 100 000 habitants comme la nôtre, c’est très peu. Et on est très loin des 100 000 emplois d’avenir destinés aux jeunes sortis sans diplôme du système scolaire promis par Fr. Hollande en 2012. Ils sont 120 000 dans ce cas chaque année.
      Le taux de chômage chez ces jeunes, dans les quatre années suivant la fin de leurs études, dépasse 45 %, alors qu'il est de 19 % en moyenne pour les jeunes sortis de formation depuis quatre ans. Au total, en 2011, 500 000 jeunes de 16 à 25 ans n'avaient pas d'emploi et étaient sans formation.
      Les conditions de recrutement de ces emplois d’avenir pour des jeunes sans qualification imposent qu’ils doivent pouvoir bénéficier d’une formation, d’un projet, d’un tuteur. On comprend dans ces conditions les difficultés pour les communes à recruter et pour la nôtre, à ne réaliser que dix de ces embauches.
       Combien de ces contrats dits « aidés » n’ont débouché sur rien depuis des années, sinon sur le chômage au terme des trois ans, sans tutorat, sans projet, sans formation. Cela risque d’être le cas pour ces contrats d’avenir. Nous espérons que ce ne sera pas le cas pour ces dix jeunes et qu’ils seront finalement embauchés s’ils le souhaitent.
      Plus généralement, il s’agit de donner à tous les jeunes un véritable emploi et un véritable avenir. Et sur ce plan, c’est à l’échelle de l’Etat que les choses peuvent être résolues.
Point 13. Participation de la Ville au financement d’actions éducatives portées par l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville
Il s’agit de contribuer financièrement au travail de l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville en renouvelant le partenariat entre celle-ci et la commune et en attribuant une subvention de 7500 euros pour aider à l’action de trois volontaires civils. Cette action vise à « lutter contre l’échec scolaire » et à la prise en charge d’élèves exclus temporairement ou définitivement de  leur établissement. Mais elle ne sera qu’une goutte d’eau dans la mer de l’échec scolaire, même si l’on tient compte  d’autres initiatives et projets comme ceux dit « CLAS», évoqués dans une autre délibération de l’ordre du jour, eux aussi insuffisants.
      L’échec scolaire est un fléau qui ronge la jeunesse et la société. La « violence scolaire » entraîne des conseils de discipline débouchant sur des exclusions temporaires ou définitives qui elles-mêmes contribuent à cet échec scolaire.
      Mais je voudrais à propos de cette délibération, que nous voterons, dénoncer des situations dans notre commune, en lien direct avec cet échec et cette violence scolaires et qui ont marqué ce début d’année scolaire.
      Deux faits relèvent de la décision du conseil général du 95 dont deux membres sont ici présents en tant que conseillers municipaux.
      La liquidation de cinq antennes de centre d’information et d’orientation (CIO), dont celle d’Argenteuil, est inadmissible. L’orientation et l’information scolaires offertes dans ces centres sont des nécessités, en particulier pour les milieux les plus défavorisés. Le conseil général doit revenir sur sa décision de couper les vivres au-delà du 31 décembre 2013 à ces cinq CIO en supprimant les crédits de fonctionnement qu’il leur allouait.
      Autre chose. L’imprévoyance devant la hausse programmée des effectifs du collège Camus au Val Notre Dame risque de déboucher, via une recomposition de la carte scolaire du recrutement des élèves, sur une hausse significative du nombre d’élèves des collèges Jean-Jacques Rousseau, Eugénie Cotton et Claude Monnet, qui n’ont pas besoin de cela pour faire face à des difficultés connues importantes.
     Je terminerai par la hausse inadmissible des effectifs par classe dans des lycées de la Ville pourtant considérés toujours comme relevant de l’ « éducation » dite « prioritaire ». Voir la situation scandaleuse du lycée Georges Braque, établissement difficile, qui en quelques années, a vu ses effectifs passer de 25 à 31-32 élèves par classe, avec les conséquences négatives que l’on imagine.   
Point 57. Modification du tableau des effectifs
Il est difficile d’analyser un tel tableau d’autant qu’il n’a pas été présenté aux organisations syndicales. Mais on peut s’interroger, voire s’inquiéter, en lisant les éléments concernant les auxiliaires de puériculture de 1ère classe et en constatant l’écart entre les postes pourvus comparés aux postes budgétés : 52 pourvus face aux 77 budgétés pour cette catégorie d’agents. Mais je voudrais surtout parler des inquiétudes récurrentes, exprimées ces dernières semaines lors des assemblées générales du personnel auxquelles j’ai assisté : le manque d’effectifs des Asem, des Asel et du personnel de l’animation. Les effectifs du personnel ne suivent pas l’augmentation du nombre d’enfants accueillis. Cette situation participe à la hausse des arrêts maladie que l’on observe parmi les agents pressés de toute part. Il faut des effectifs supplémentaires. Il faut résoudre les problèmes des agents Asem, Asel, et du secteur de l’animation. Si des « groupes de travail » vont reprendre leur activité sur ces questions, les personnels attendent toujours des mesures concrètes.

2.A quelques mois dés élections municipales de mars prochain, nous tenions le 4 octobre dernier une réunion des élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil, Patrice CRUNIL et moi-même. Après celle-ci, sur notre blog, nous écrivions le texte suivant :
« Nous avons tenu notre réunion de "bilan" ce vendredi soir avec Patrice Crunil et moi-même. Plus d'une cinquantaine de participants.
     Nous sommes revenus sur la situation actuelle qui pèse sur le monde du travail, avec les risques politiques qu'elle recèle. Il faut que les communistes défendent dans une telle situation le programme nécessaire aux futures luttes du monde du travail. Il faut que face au camp des exploiteurs de toutes obédiences, ils offrent en mars et mai prochains la possibilité aux travailleurs de se prononcer à l'extrême-gauche pour l'union de tous les travailleurs contre la politique du patronat et de son gouvernement. La tactique que nous pouvions pratiquer en 2008 n'est plus de mise aujourd'hui. Comme dans de très nombreuses villes nous l'espérons, il y aura une liste Lutte Ouvrière aux élections municipales d'Argenteuil en mars 2013.
      Dans le débat, un intervenant tout en nous félicitant de notre bilan de conseillers municipaux nous reprochait de nous être alliés avec le PS en 2008. Un autre lui a fait remarquer que ce bilan positif qu'il exprimait à notre égard n'aurait pas été possible sans cette alliance. D'autres interventions portaient sur la situation de la conscience ouvrière, son recul mais aussi la possibilité d'inverser la tendance. En tout, plus guère de soutien parmi les travailleurs envers ceux qui les ont floués une nouvelle fois, tenait à le souligner un camarade de la Snecma.
       A noter, la présence également de militants avec lesquels nous ne nous retrouverons pas sur une liste aux futures municipales, mais que nous estimons et avec lesquels nous nous retrouverons dans de bien d'autres combats. Deux adjoints également qui avaient tenu à être présents pour entendre notre bilan.
      Je peux rencontrer quiconque est intéressé par cette réunion à laquelle il n'aurait pu participer. DM »


3.L’éditorial des bulletins d’entreprise de Lutte Ouvrière de ce lundi 21.10. qui fait du bien à lire par ces temps de surenchère réactionnaire :
« Travailleurs de tous les pays, unissez-vous » - Karl Marx
Après la polémique déclenchée par Valls sur les Roms, après le drame des migrants noyés au large de Lampedusa, l’expulsion de Léonarda et la proposition honteuse de Hollande lui proposant de revenir faire ses études en France, seule, ont relancé le débat sur les frontières et l’immigration.
     Le Pen crie au laxisme et dénonce une fois de plus « les pompes aspirantes de l’immigration  ». Copé se convertit aux thèses les plus extrémistes du FN en proposant de revoir l’aide médicale d’État, le RSA et le droit du sol. Les deux reprochent au gouvernement de ne pas être assez dur contre les immigrés alors que la politique d’immigration des socialistes n’a rien à envier à celle de Sarkozy.
     Valls se vante même du record des reconduites à la frontière battu en 2012. Combien de Léonarda ou de Khatchik dont la scolarité et l’intégration sont brutalement interrompues ? Combien de familles renvoyées dans un pays où elles sont indésirables ?
     Le Pen est spécialiste pour opposer une misère à une autre, pour monter les pauvres contre de plus pauvres. Mais tous l’approuvent en disant « qu’on ne peut pas ajouter de la misère à la misère ». Comme si la misère des chômeurs et des travailleurs venait de la misère des plus pauvres !
     Il ne s’agit pas de partager la misère et encore moins de choisir entre deux misères. La misère, il faut la combattre en allant chercher l’argent dans les poches des exploiteurs.
     Il suffit d’aller dans les beaux quartiers où vivent les familles bourgeoises, les Arnault, Bettencourt, Peugeot pour se rendre compte qu’il y a de l’argent. L’année dernière, tous ces gens-là ont arrondi leur fortune de 30 milliards. Mais s’ils ont fait 30 milliards de plus, en pleine crise, c’est qu’ils ont appauvri d’autant les classes populaires.
     Ceux qui veulent fermer les frontières et empêcher les travailleurs immigrés de circuler le font tantôt au nom de la crise, tantôt parce qu’il y a trop de chômeurs. Mais qui a plongé l’économie mondiale dans la crise si ce n’est les financiers ? Qui sont les responsables du chômage si ce n’est les licencieurs ?
     Certains accusent les immigrés d’occuper des logements qui manqueraient à des Français. Mais sans eux, les millions de logements HLM n’auraient jamais vu le jour, les routes n’auraient pas été construites, les usines n’auraient pas pu tourner. Et c’est encore le cas aujourd’hui.
     Ce sont les capitalistes de la finance et de l’industrie et leur rapacité qui plongent de plus en plus de travailleurs dans la misère et le chômage ici. Et ils en font autant à l’échelle du monde, car pour eux, il n’y a pas de frontières qui tiennent.
      Après avoir pillé les pays pauvres au temps de la colonisation et les avoir condamnés au sous-développement, les groupes capitalistes continuent de les exploiter et de les vider de leur sang. Si des centaines de milliers de pauvres ne voient plus d’autre solution que de tenter de passer clandestinement les frontières au péril de leur vie, c’est qu’ils ne peuvent plus vivre dans leurs pays.
     « Les travailleurs n’ont pas de patrie », disait Marx, tant il est vrai que le sort que le capitalisme réserve aux prolétaires est d’aller là où il y a du travail. Tant il est vrai que rien ne leur sera jamais donné, jamais assuré, pas même le droit de se faire exploiter dans le pays où ils sont nés !
     La vie de beaucoup de travailleurs est celle de perpétuels nomades. Pour certains, il s’agit de faire quelques dizaines de kilomètres pour changer d’usine et de ville. Mais d’autres sont forcés de faire des milliers de kilomètres, de changer de continent, de langue et d’abandonner leurs attaches.
       Aujourd’hui, des jeunes Français diplômés tentent une carrière à l’étranger, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, à Singapour. Personne ne leur conteste ce droit. Il n’y a aucune raison d’en priver les autres travailleurs. Quels que soient sa nationalité, son origine ou ses papiers, tout travailleur doit être libre de circuler et de s’installer où il le souhaite.
     Le mouvement ouvrier conscient s’est toujours affronté à tous ceux qui voulaient opposer les travailleurs les uns aux autres pour les détourner du combat à mener contre les exploiteurs. La solidarité de classe et l’internationalisme doivent constituer les valeurs de la classe ouvrière
        « Non aux expulsions », « régularisation de tous les travailleurs » font partie de ses revendications. Elles participent de la conscience des travailleurs de se considérer comme un tout et d’avoir à mener un combat commun pour se libérer et libérer toute la société de l’oppression et de la misère.

        Le capitalisme a réalisé le brassage des travailleurs du monde entier. Il les a soudés dans un sort commun. Il faut que leur lutte pour s’émanciper devienne commune ! »

4.La Fête-banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil :
Le dimanche 26 janvier 2014 à partir de 12 heures.
Le traditionnel banquet de Lutte Ouvrière
Les billets d’entrée sont dès maintenant mis en vente.
Un grand moment de fraternité et d’union ouvrière
(adultes : 13 euros, de 5 à 14 ans : 6 euros ! Billets déjà en vente.)

Salutations fraternelles et militantes, salut et fraternité,
                                 Pour les camarades d’Argenteuil,
                                                                                                Dominique MARIETTE
Tous les jours, nous essayons d’écrire une page pour notre blog
lo argenteuil blog
Informations politiques, sociales, rendez-vous, nos activités…Consultez-le. Informez-le
                                                                                                               
Pour tout contact avec LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil, et ses conseillers municipaux,
Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE, pour être informé de nos activités
et de nos prises de position :
· Permanence :          le vendredi au carrefour Péri-P V-Couturier, de 17 h 15 à 18 h 15,
      · Contact : 2 rue Rouquès 95100 Argenteuil – MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64
               

                                                                                                                    Imprimé par nos soins le 21/10/2013