mardi 15 octobre 2013

CIO : non à la fermetures des cinq antennes du 95

Hier au soir, nous étions quelques dizaines de militants syndicaux et politiques à accompagner les très nombreux salariés des centres d'information et d'orientation devant la préfecture de Cergy où la question de l'avenir de ces CIO devait être débattue devant le Comité Départementale de l'Education Nationale dont la question était à l'ordre du jour... sans que les membres de celui-ci n'aient reçu la moindre documentation. La séance a en conséquence été boycotée par les représentants des enseignants et des parents d'élèves.
       A la date du 31 décembre prochain, alors que le Conseil Général du 95 a décidé de couper les moyens de fonctionnement pour cinq d'entre eux, quel sera l'avenir de ces centres, et bien évidemment, des personnels ?
       Un rendez-vous a été pris avec le préfet, absent hier au soir, pour le lundi 21 octobre... pendant les vacances de la Toussaint.
       L'affaire n'est ni terminée ni gagnée pour le conseil général du Val d'Oise.
       Les personnels présents hier au soir peuvent beaucoup, en mobilisant le soutien de tous ceux pour qui ces services d'information et d'orientation sont essentiels, et ils sont très nombreux.


Cirque Romanes : mille fois plus attrayant que le cirque de Valls et consorts


Il existe un excellent cirque, le cirque Romanes, Romanes, de Rom, dont j'étais allé voir un spectacle il y a quelques années, un des meilleurs ! Ils sont de retour, non pas ni de Roumanie ni en Bulgarie où Valls aimerait les renvoyer, mais à la porte Champerret à Paris, et donc j'y retourne. Leur spectacle s'intitule "voleurs de poules et flamenco" Et histoire de faire partager le bonheur d'un cirque "bien intégré", j'ai réservé quelques places pour m'accompagner pour la séance du dimanche 10 novembre prochain à 15 heures 30. Cette proposition ne s'adresse ni à Valls ni à ses soutiens, mais à quiconque, "dans la limite des places disponibles" comme on dit. Il en reste 8. Me joindre en direct. C'est 20 euros. Face au cirque nauséabond de politiciens, préférez le cirque Rom !

Il en pense quoi Valls ? Pas son genre d'acrobatie ?

Page suivante : éditorial des bulletins Lutte Ouvrière d’entreprise de ce lundi 14 octobre :
« Rejeter les serviteurs politiques de la bourgeoisie, du PS au FN »

lundi 14 octobre 2013

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise du lundi 14 octobre. Faites circuler.

Rejeter les serviteurs politiques de la bourgeoisie, du PS au FN


La victoire du FN à la cantonale de Brignoles confirme que le Front national est en train de renforcer son influence électorale. Le candidat FN l’a emporté parce qu’une fraction de l’électorat populaire, habitué à voter à gauche, s’est abstenue, mais aussi parce qu’une autre fraction des classes populaires a cru bon de voter pour le Front national afin de rejeter la politique gouvernementale.
Le candidat de gauche, représentant du PCF, a été éliminé au premier tour après avoir perdu plus de la moitié de ses électeurs. Et au second tour, toute honte bue, le PS et le PC ont appelé au « Front républicain », c’est-à-dire à voter pour l’UMP. Après avoir désorienté et poussé dans l’abstention de plus en plus de travailleurs, le Parti socialiste est en train de démobiliser jusqu’à son électorat le plus fidèle !
Le gouvernement récolte les fruits de sa politique anti-ouvrière. Il récolte les fruits de ses capitulations et de sa soumission aux financiers, aux licencieurs comme ArcelorMittal, PSA, Alcatel-Lucent, Air France.
Il avait promis de taxer les riches, il a augmenté les impôts pesant sur les classes populaires ! Alors qu’il était dans l’opposition, Hollande avait dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy, et au pouvoir, il l’aggrave ! Eh bien, il le paye, avec la colère et le rejet des travailleurs, des chômeurs, des retraités modestes.
Mais croire qu’il est possible de rejeter la politique anti-ouvrière du gouvernement et le cirque politicien en votant pour le Front national, c’est se tirer une balle dans le pied.
Que les candidats du FN soient des nouveaux venus au bal des prétendants ne les rend pas moins arrivistes. Que Le Pen n’ait jamais participé à aucun gouvernement, n’en fait pas une candidate anti-système. Elle use de ficelles démagogiques grossières, prend la « défense de la veuve et de l’orphelin » – à condition qu’ils soient français –, mais elle ne vise qu’à aller à la mangeoire.
Le FN, s’il parvenait au pouvoir, gouvernerait au profit de la bourgeoisie, comme les Sarkozy et Hollande, comme ce fameux « UMPS » qu’il dénonce, mais il le ferait dans sa variante la plus autoritaire.
Le FN jette en pâture les travailleurs immigrés qui sont une partie de nous-mêmes, cela fait de ce parti un ennemi mortel pour les travailleurs.
Ceux, parmi les exploités, qui envisagent de voter pour le FN en se disant que « c’est juste pour donner un coup de pied dans la fourmilière », se trompent lourdement. Le vote FN pèsera peut-être, mais il pèsera dans le sens contraire aux intérêts des travailleurs.
Le vote FN sera interprété comme une critique du gouvernement sur sa droite car les votes venant des pauvres se mélangeront avec ceux des pires réactionnaires, des petits patrons anti-ouvriers, des nostalgiques des colonies, de l’OAS, des racistes.
Voter FN, c’est demander une politique plus dure contre les chômeurs, C’est demander une politique dure contre les syndicats, dure contre les travailleurs qui veulent s’organiser et se défendre. Pour un travailleur, voter FN c’est tendre le fouet pour se faire battre.
Oui, il faut rejeter le gouvernement mais il faut rejeter sa politique anti-ouvrière en mettant en avant les intérêts des travailleurs.
Pour faire reculer le gouvernement, il n’y aura pas de miracle, il faudra des luttes massives de la classe ouvrière. Mais quand l’occasion nous est donnée de nous exprimer dans les élections, il faut que les travailleurs l’utilisent pour exprimer une colère consciente contre la bourgeoisie et contre ses serviteurs politiques toutes obédiences confondues, du PS au FN en passant par la droite et le centre.
Derrière le gouvernement, il y a le grand patronat. Il ne suffit pas d’exprimer sa colère contre les marionnettes, il faut viser aussi ceux qui tirent les ficelles, la bourgeoisie, les financiers, les actionnaires. Il faut viser les licencieurs, les exploiteurs, les parasites qui s’engraissent sur le travail de tous.
En plus d’exprimer une colère contre le gouvernement, il faut que les travailleurs affirment leur volonté de se défendre contre les licenciements, contre la démolition de leur pouvoir d’achat, contre l’aggravation de l’exploitation, contre les cadeaux faits au patronat qui démolissent la Sécurité sociale, les retraites, les services publics.
Contre le système capitaliste qui ne promet que l’exploitation à vie et la régression sociale, les travailleurs doivent affirmer leur conscience d’avoir une lutte à mort à mener contre la bourgeoisie car, comme disait Marx, « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

Brignoles : l'urgence de faire entendre une opposition venant de la classe ouvrière

Si la victoire du FN lors de l’élection cantonale de Brignoles n’est pas une surprise, elle est une mauvaise nouvelle pour les travailleurs. D’un côté, les dirigeants politiques de l’UMP au PS, incapables de faire reculer le chômage, ne cessent d’alimenter les idées xénophobes et réactionnaires en stigmatisant les Roms et les étrangers. De l’autre, la politique antiouvrière du gouvernement Hollande - très mollement dénoncée par le PCF dont le candidat a été éliminé dès le premier tour - provoque écœurement et désarroi au sein des couches populaires. Désorientées, elles peinent à discerner qui est dans leur camp et qui est dans le camp de leurs adversaires, les patrons.
Voilà le terreau qui alimente la poussée électorale du FN. Mais le FN au pouvoir mènerait, en plus féroce, la même politique antiouvrière que le PS et l’UMP.
Face à la politique des partis qui se succèdent au gouvernement ou aspirent à y accéder, il est vital d’affirmer l’existence d’une opposition de classe pour mettre en avant les intérêts des travailleurs.

Orientation des élèves : rassemblement de ce soir à 17 heures 30 à Cergy devant la Préfecture

Dernier message reçu ce jour du "collectif des services publics" de la CGT :



---------------------------------------URGENT-------------------------------------------------



L'avenir des CIO du département est menacé. Le Conseil Général a annoncé mi-septembre qu'il cesserait de financer au 31 décembre 2013 les locaux des 5 centres d'Information et d'Orientation dont il a la charge afin de faire des économies budgétaires. Dans le Val d'Oise, il ne resterait donc qu'un seul CIO, celui de Cergy.
Un appel intersyndical SNES-FSU, du SGEN-CFDT, de SUD Education, de la CGT éducation, de l'UNSA éducation, et de la FCPE pour un rassemblement ce lundi 14 octobre à 17h30 devant la préfecture lors du Comité Départemental de l'éducation Nationale est lancé. 

Cette mobilisation s'inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par le collectif Services Publics, c'est pourquoi je vous invite à participer nombreux à ce rassemblement.

Fraternellement
Pour le Collectif Services Publics

Laurence Schmitt

Hier au soir :



 

Brignoles : l'élection partielle et la victoire du candidat d'extrême-droite

Le candidat du FN vient d’emporter l’élection au conseil général dans le Var, battant au deuxième tour la candidate de l’UMP.
     Ci-dessous l’article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de jeudi dernier, portant sur les résultats du 1er tour de ce scrutin.

L'élection partielle de Brignoles : l'escroquerie du « front républicain » 
Les résultats du premier tour de l'élection cantonale partielle du 6 octobre à Brignoles, dans le Var, ont donné le candidat du Front national largement en tête. Le candidat du PCF, soutenu également par le PS, est éliminé. Et le second tour verra s'affronter FN et UMP.
     Ce résultat agite les états-majors des partis politiques : PS et PCF s'angoissent devant l'ampleur du recul de leur électorat, le FN salive à l'idée de ce que cela annonce comme futurs succès électoraux, tandis que l'UMP, si elle est ravie de voir les partis de gauche jouer les rabatteurs de voix à Brignoles, s'inquiète plus largement de la concurrence du Front national. Mais que ressort-il réellement de ce scrutin ?
     Le résultat du Front national (40,4 %) est important au regard du score des autres partis (20,8 % pour l'UMP, 14,6 % pour le PCF soutenu par le PS et 8,9 % pour le candidat écologiste), d'autant plus que, pour mesurer le résultat électoral de l'extrême droite, il faut lui ajouter celui d'un candidat dissident (9,1 %) qui s'était présenté sous l'étiquette Front national il y a un an à peine. Mais il n'y a pas pour autant une explosion de l'électorat d'extrême droite : l'abstention a été importante et, si l'extrême droite totalise 3 330 voix, elle avait déjà obtenu 2 654 voix aux cantonales de 2004. En réalité, c'est surtout l'électorat du PS et du PCF qui s'est effondré. Le candidat du PCF paye la politique gouvernementale antiouvrière que son parti a cautionnée implicitement depuis un an et demi, et il la paye d'autant plus qu'il était aussi le candidat du PS. Il le dit lui-même : « En campagne, nous parlions de politique locale, on nous répondait chômage et difficulté à seulement vivre. »
     Suite au désaveu électoral, PS et PCF ressortent maintenant l'argument du « front républicain » et appellent à voter UMP. Il y aurait pour eux une « solidarité républicaine » que les travailleurs devraient avoir avec la droite, alors même que celle-ci reproche au gouvernement de ne pas en faire assez pour les patrons et de ne pas cogner assez sur les travailleurs ; et alors même que les dirigeants de l'UMP se battent pour savoir lequel ira le plus loin pour concurrencer le Front national dans sa démagogie anti-immigrés et anti-pauvres.
     La politique du Front national représente une politique féroce contre les travailleurs, plus encore même que celle du PS ou de l'UMP, mais ce n'est pas en se rangeant derrière ceux qui en font le lit qu'on pourra s'y opposer. Face au chômage et aux difficultés grandissantes des classes populaires, face à la politique du gouvernement pleine de servilité vis-à-vis des intérêts patronaux, il serait vital d'affirmer clairement les intérêts des exploités, sans se confondre avec les partis qui se sont succédé au pouvoir et ont fait payer la crise aux plus pauvres.
     Ce que paient aujourd'hui PS et PCF, c'est d'être devenus des piliers du système capitaliste en crise et du régime politique qui le soutient. Leur appel à voter UMP revient d'ailleurs à le confirmer, en affirmant leurs valeurs communes avec ce parti de droite. Ce n'est pas de tels partis qu'ont besoin les travailleurs et les couches populaires.


                                                               Pierre ROYAN

Centrafrique : poursuite des massacres, nouvelle intervention

En Centrafrique, depuis que des « rebelles » sont arrivés au pouvoir, leurs troupes officiellement dissoutes ne cessent de piller, commettant des exactions contre la population. Les paysans tentent de se défendre. Les affrontements ont fait plus de trente morts au nord-ouest de la capitale de Centrafrique.
     Le gouvernement français fait mine de s’inquiéter de ce chaos. En fait, il a apporté son soutien au chef des rebelles, Michel Djotodia, après avoir soutenu l’ancien pouvoir. Il vient d’annoncer avec l’envoi de troupe une nouvelle intervention militaire.

     Ex-puissance coloniale, le gouvernement français apporte son soutien à une clique contre une autre.

dimanche 13 octobre 2013

agenda militant de lundi et mardi

Lundi
Le matin, réunion à l'Union locale des syndicats CGT d'Argenteuil.
Rassemblement le soir devant la Préfecture de Cergy pour protester contre le projet de fermeture de cinq antennes du CIO dans le Val d'Oise.

Mardi :
8 h 30 : assemblée générale des personnels territoriaux d'Argenteuil.
12 h 30 : manifestation à partir de Saint-Augustin, à, Paris à l'appel de la CGT entre autre. J'irai avec une pancarte : "ni concurrence entre nous, ni compétitivité, tous unis dans la lutte contre le patronat et un gouvernement à ses ordre" !