M. Sapin en visite à Argenteuil : c'est arrêter le pouvoir de licencier du patronat qui réglera la question du chômage

Le ministre du travail, de l’emploi, et de la formation professionnelle, M. Sapin, est demain en visite à Argenteuil, à l’école dite de la « deuxième chance ».

          Il  est le promoteur des "emplois d'avenir" qui sont des pis allés.

       Depuis des lustres, les contrats précaires ont été proclamés comme des armes pour lutter contre le chômage, des jeunes ou des anciens. Mais ils n’ont jamais réglé le problème de l’emploi, débouchant le plus souvent sur la précarité qu’ils étaient censés combattre. Et le chômage des jeunes demeure en particulier un fléau qui ronge la société.

         C’est le patronat qui mène la danse macabre du chômage. Les ministres ne soignent pas, ils calment à la rigueur le problème provisoirement.

Inégalités dans les grandes villes : les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent... Un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière en vente à la librairie Le Presse-papier

Inégalités dans les grandes villes : les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent...

Une étude sur les 150 premières villes françaises, fondée sur les chiffres de l'Insee sur les revenus dans les communes entre 2008 et 2011, hors impôts et prestations sociales, montre une augmentation importante des inégalités.

     Dans les villes étudiées, le niveau de vie des plus aisés a progressé de 2 000 ou 3 000 euros annuels en moyenne, la progression étant la plus forte à Annecy et Suresnes (+ 4 100 euros), Boulogne-Billancourt (+ 4 500 euros) et Neuilly-sur-Seine (+ 7 200 euros).

Dans le même temps, les revenus des 10 % les plus pauvres ont, eux, diminué, la baisse pouvant dépasser 1 000 euros comme au Mans (- 1 070 euros), à Tarbes (-1 072 euros) ou à Limoges (- 1 128 euros ).

     L'étude cite dix communes, comme Roubaix, Béziers, Charleville-Mézières ou Perpignan, où la baisse des revenus des plus pauvres a été supérieure à 25 % en trois ans. Et le rapport de conclure : « Le décrochage des plus pauvres est manifeste ».

     Les raisons de ce « décrochage » sont évidentes : les licenciements dont le nombre a explosé, le chômage qui en est la conséquence, les mesures d'austérité décidées par les gouvernements de droite puis de gauche depuis 2008 pour pouvoir continuer de financer toujours davantage le patronat.

     Cela confirme que depuis le début de la crise, les plus riches ont continué de s'enrichir en aggravant toujours plus les conditions de vie des plus pauvres !

                                                                                    Marc RÉMY

Nous reviendrons sur la situation à Argenteuil

Tests de grossesse : à quand la gratuité ?

À peine lancée par le gouvernement, l’idée de permettre aux grandes surfaces de vendre les tests de grossesse a suscité des réactions. Du côté des patrons de la grande distribution, on se frotte les mains. De l’autre, le lobby des pharmaciens pleure la perte possible de ce marché (chaque test est vendu une vingtaine d’euros).

     Les femmes devraient pouvoir disposer librement, c’est-à-dire gratuitement, des moyens de contraception... et ce serait alors tant pis pour tous ceux qui ne connaissent que la conception des profits !

Lutte Ouvrière à la fête de l'Huma

Lutte Ouvrière à la fête de l’Humanité

Comme les années précédentes, Lutte Ouvrière tiendra un stand pendant les trois jours de la Fête de L’Humanité : vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 septembre. Il sera situé avenue Frida Kalho.

Dans le stand Lutte Ouvrière, vous trouverez :

 Des débats : vendredi à 19 h, samedi à 16 h et à 20 h, et dimanche à 14 h,

 Un espace librairie avec des ouvrages sur le mouvement ouvrier et les publications de Lutte Ouvrière.

Pour ma part, je passerai saluer les camarades du PCF d'Argenteuil à 10 heures demain dimanche au stand de la localité. Je déjeunerai au stand de la Haute-Garonne à 12h. Si certains veulent manger avec nous : rendez-vous à cette heure-là à ce stand. Puis je passerai un petit moment à partir de 14 heures au stand de Lutte Ouvrière. DM

"Conjugue" : une visite de ma part de solidarité avec les habitants

Comme prévu, je suis allé à la soirée "porte ouverte" organisée par l'association Conjugue hier au soir.

      Il y avait présents des élus de droite que l'on sent toujours pas très à l'aise dans les milieux populaires parmi lesquels l'association Conjugue mène ses activités. A moins que d'autres soient venus plus tard, j'étais le seul "élu de gauche" à être présent. Heureux de l'être parmi les présents de milieux populaires, ces femmes en particulier pour lesquelles la structure associative est si nécessaire. J'ai pu discuter avec elles de leurs difficultés. J'ai aussi pu échanger avec le directeur de Conjugue et des responsables.

     Je le répète une nouvelle fois : Conjugue ne doit pas mourir. Les subventions "gelées" doivent être versées. Conjugue doit pouvoir bénéficier à nouveau des locaux et de l'attention de la municipalité. DM

PSA : on nous informe, une journée de grève le mercredi 18 septembre

La CGT du groupe PSA appelle à la grève les travailleurs à l'échelle du groupe le mercredi 18 septembre. Devant les actions menées dans les différentes usines ces jours derniers et qui ont connu un succès certain, la direction a dû concéder d'urgence une réunion avec les représentants syndicaux du groupe. 

    Cette direction voudrait organiser les mutations comme elle l'entend. Elle veut baisser les salaires.

    Pour les travailleurs, il n'en est pas question.

Capitalisme : c'est aussi le gaspillage alimentaire

Une étude des Nations Unies démontre qu’environ 1600 milliards de tonnes de produits alimentaires sont jetés et perdus chaque année, soit un tiers de la production mondiale.

     Ces pertes ont lieu pour une très grande part dans les pays riches, simplement parce que ce ne sont pas les besoins des hommes qui déterminent la production, mais les seules lois du marché.

    Remplacer ce marché par une production rationalisée, planifiée en fonction des besoins réels, relèverait du bon sens et de la simple humanité.

Médiaposte : fin de la grève

Les salariés de l'entreprise Médiaposte de Saint-Ouen l'aumône ont mis fin hier à la grève qu'ils avaient entamée cinq jours de grève plus tôt. 

     Cette entreprise chargée de la distribution de publicité illustre totalement l'offensive patronale de la période, au niveau du développement de la précarité en particulier.

        Les grévistes grâce à leur mouvement ont obtenu un certain nombre d'aménagements qu'ils n'auraient pas obtenu sans celui-ci.
         Des petits mieux, mais dans tous les cas, pour les travailleurs, une question à poursuivre.