lundi 26 août 2013

Rencontre avec les militants de Lutte Ouvrière samedi 14 Septembre Les militants de Lutte Ouvrière seront présents dans les rues d'Argenteuil, de 10H30 à 12H30


  • Carrefour "Babou", angle avenue G Péri et rue Paul Vaillant couturier (l'après-midi également)
  • devant le magasin "Simply" au Val-Sud 
  • galerie marchande de la cité Joliot-Curie

Retraites, emplois, salaires.
Les travailleurs doivent se faire entendre haut et fort !


     Depuis plus d'un an, le PS est aux affaires et les coups pleuvent sur les travailleurs. Il est plus que temps que le monde du travail montre, dans la rue, collectivement, sa colère. 

    Pas seulement contre le projet de démolition de nos retraites, mais pour dire qu'il y en a ras-le-bol du chômage, de la précarité, des salaires bloqués et du pouvoir d'achat qui s'amenuise.
    Les travailleurs doivent se faire entendre et mettre en avant un programme de défense de leurs intérêts :
  • l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires ; l'embauche des CDD et des intérimaires
  • l'indexation des salaires et des pensions sur les prix
  • Contrôle des travailleurs sur les comptes des banques et du patronat

Un indice de la pauvreté

À Paris, les bains-douches publics sont de plus en plus fréquentés et approchent de la saturation. La crise et l’aggravation de la misère les ont rendus de nouveau indispensables et ont même incité la mairie de Paris à instaurer leur gratuité depuis l’an 2000, par mesure d’hygiène.
     Plus d’un million de douches sont prises chaque année dans les 17 bains-douches de la ville. Ils sont fréquentés par des SDF, des réfugiés immigrés qui vivent dans la rue ou dans des squats, mais aussi par des habitants de Paris ou de la banlieue qui ne disposent pas de douche ou pour lesquels l’eau chaude est un luxe qu’ils ne peuvent s’offrir, par des salariés qui ont perdu leur logement et qui dorment dans leur voiture...
     Le capitalisme c’est la marche vers le 19ème siècle.    

dimanche 25 août 2013

Cout des études universitaires : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Études universitaires - La gratuité : un leurre 

Selon la Fédération des associations générales étudiantes (la Fage) et le syndicat étudiant l'Unef, le coût des études supérieures augmenterait cette année de 2 %. Pour de nombreux étudiants, l'année qui s'annonce va donc être plus difficile. Tout est plus cher : les droits d'inscription, les livres, les matériels nécessaires aux études, le logement et les assurances-maladie. Pour les complémentaires santés, la hausse pourrait atteindre 15 % en un an. Le coût de la rentrée pour un jeune parisien est évalué à 2 787 euros en moyenne, et à 2 370 euros pour un jeune provincial. Et le seul poste du logement pèse pour 55 % dans les budgets.
     Au début de l'été, le gouvernement avait annoncé une réforme des bourses mais ce qu'il donne d'une main, il l'enlève de l'autre : s'il accorde une revalorisation des bourses à 5 % des étudiants, il augmente ou prélève des augmentations sur de nombreux postes pourtant indispensables.
     Ces augmentations affectent surtout les jeunes issus des milieux populaires, ceux qui sont obligés de négliger leur santé pour pouvoir poursuivre leurs études et qui demain en viendront à rogner les dépenses alimentaires pour réussir à boucler un budget toujours de plus en plus restreint. Jusqu'au jour où les conditions imposées à la jeunesse estudiantine lui feront retrouver le chemin de la contestation !
                                                                                                           Aline Urbain

Argenteuil-archéologie. On nous informe (modifié)

On nous informe.
    Il est peu banal de trouver un fémur et quelques os humains du meme acabit, comme un proche féru d'histoire vient de le faire à Argenteuil. Il sortait de son médecin, empruntait la rue Notre Dame, voit la porte  ouverte du chantier d'aménagement du site  où se trouvait il y a moins d'un millénaire la fameuse abbaye d'Héloise, la préférée d'Abélard. Il entre, des os étaient là à tout vent. 
     Mais ce fait somme tout divers fait tout de meme désordre, et interpelle.
     Pour ce chantier intéressant de mise en valeur d'un site historique, on pouvait imaginer que l'on trouverait à cet endroit des vestiges intéressants recouverts par le temps, des vestiges d'inhumation en particulier, et que pour cela, un certain nombre de précautions particulières devaient etre prises, et cela avec soin. Cela a-t-il été fait ?  Et si oui, comment ce fait-il que l'on trouve des ossements et un chantier exposés à tout vent ?
     On espère simplement que ce fémur n'était pas celui d'Héloise, une héroine parmi les plus sympathiques de l'histoire !


Héloise à Argenteuil

Stages : on achève bien les chevaux

Un stagiaire de 21 ans chez Bank of America Merrill Lynch, à Londres, a été retrouvé mort après plusieurs nuits blanches passées à travailler. Les 100 heures de travail par semaine ne semblent par rares chez les jeunes recrues des banques d’affaires de la City, qui sont soumis au chantage à l’embauche. Chez Goldman Sachs l’année dernière, seuls 350 élus ont décroché leur chance sur les 17 000 candidatures. 
Ce sont des jeunes loups. Mais ils y cassent, sinon toujours leur pipe, souvent leurs dents de petites mains du grand capital .

La crise, la fin de la crise ?

Tout l’été, les médias ont parlé de la reprise de l’économie, en particulier aux États-Unis. Certes les Bourses des grands pays capitalistes ont connu une embellie, mais le chômage continue d’augmenter. Et voilà que ce sont les pays que nos économistes autoproclamés considéraient jusque là comme les « moteurs de la croissance » (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Turquie...) qui sont pris dans une tourmente inflationniste et dans la fuite de leurs capitaux, certains capitalistes de ces pays rapatriant leurs capitaux vers les pays riches.
Les choix économiques de ces gens-là, guidés par l’appât du gain immédiat, ajoutent encore à la crise.

Front de gauche : bisbilles très loin des intérets et des préoccupations des travailleurs

Le ton monte entre JL Mélanchon et Pierre Laurent. Petits mots, bouderie, ignorance ont marqué ces derniers jours les rapports entre les dirigeants du Parti de Gauche et du PCF, à l'occasion d'"universités d'été" les concernant.
     Entre l'un et l'autre, il y a l'épine des futures élections municipales. Les Mélanchoniens ont très peu d'élus comparé au nombre de ceux du PCF. Les premiers souhaitent des listes autonomes du Front de gauche en mars prochain quand la direction du PCF, la direction en tout cas, est davantage pour le maintien de listes d'Union de la gauche avec le PS. La façon toute personnelle de Mélanchon d'attaquer celui-ci n'est pas tout à fait, c'est le moins que l'on puisse dire, dans la ligne des préoccupations actuelles des dirigeants du PCF.
     Petits mots aigre-doux, bouderies ne concernent pas les problèmes de l'heure essentiels pour le monde du travail quand il faudrait répondre à l'austérité. Les municipales viendront en leur heure. Mais dans les jours qui viennent, le gouvernement va prendre des mesures, à propos des retraites, une nouvelle fois contre les travailleurs. Il y a l'initiative de la journée d'action du 10 septembre, et la suite qu'il faudrait envisager. Les bisbilles entre les dirigeants des deux forces qui comptent au sein du Front de gauche ne sont pas de nature à aider les militants qui militent sérieusement pour leur succès.
     C'est sur les questions qui préoccupent les classes populaires aujourd'hui, salaires, emploi, retraites, que les militants ont à débattre. En tout cas, à la fin de l'été, les seules qui méritent toute notre attention commune. DM

samedi 24 août 2013

Tunisie cette fois, demain ailleurs : patrons voyous

Dans la région de Bizerte, au nord de la Tunisie, l’entreprise italienne Jal Group, spécialiste de la chaussure de sécurité, vient d’annoncer la fermeture immédiate des ses trois usines, laissant 4000 travailleurs sur le carreau, sans les licencier officiellement, mais sans les avoir payés depuis deux mois. Mi-avril la direction avait annoncé qu’elle voulait fermer une de ces usines en mutant les travailleurs avec de nouveaux contrats, précaires ! Ceux-ci ne l’ont pas accepté et ont occupé l’usine pendant cinq semaines. 
     En fermant tous les sites, de manière complètement illégale, le patron montre simplement ce qu’il est une crapule…. comme tant d’autres.