Le ton monte entre JL Mélanchon et Pierre Laurent. Petits mots, bouderie, ignorance ont marqué ces derniers jours les rapports entre les dirigeants du Parti de Gauche et du PCF, à l'occasion d'"universités d'été" les concernant.
Entre l'un et l'autre, il y a l'épine des futures élections municipales. Les Mélanchoniens ont très peu d'élus comparé au nombre de ceux du PCF. Les premiers souhaitent des listes autonomes du Front de gauche en mars prochain quand la direction du PCF, la direction en tout cas, est davantage pour le maintien de listes d'Union de la gauche avec le PS. La façon toute personnelle de Mélanchon d'attaquer celui-ci n'est pas tout à fait, c'est le moins que l'on puisse dire, dans la ligne des préoccupations actuelles des dirigeants du PCF.
Petits mots aigre-doux, bouderies ne concernent pas les problèmes de l'heure essentiels pour le monde du travail quand il faudrait répondre à l'austérité. Les municipales viendront en leur heure. Mais dans les jours qui viennent, le gouvernement va prendre des mesures, à propos des retraites, une nouvelle fois contre les travailleurs. Il y a l'initiative de la journée d'action du 10 septembre, et la suite qu'il faudrait envisager. Les bisbilles entre les dirigeants des deux forces qui comptent au sein du Front de gauche ne sont pas de nature à aider les militants qui militent sérieusement pour leur succès.
C'est sur les questions qui préoccupent les classes populaires aujourd'hui, salaires, emploi, retraites, que les militants ont à débattre. En tout cas, à la fin de l'été, les seules qui méritent toute notre attention commune. DM
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