Tout l’été, les médias ont parlé de la reprise de l’économie, en particulier aux États-Unis. Certes les Bourses des grands pays capitalistes ont connu une embellie, mais le chômage continue d’augmenter. Et voilà que ce sont les pays que nos économistes autoproclamés considéraient jusque là comme les « moteurs de la croissance » (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Turquie...) qui sont pris dans une tourmente inflationniste et dans la fuite de leurs capitaux, certains capitalistes de ces pays rapatriant leurs capitaux vers les pays riches.
Les choix économiques de ces gens-là, guidés par l’appât du gain immédiat, ajoutent encore à la crise.