jeudi 22 août 2013

Des grands groupes industriels qu'il faudrait empecher de nuire

Gdf Suez a menacé les centaines et les centaines d'habitants d'une résidence privée du Val-Sud de leur couper à tous le gaz. En cause, une dette, parait-il de 210 000 euros, au niveau de l'ensemble de la co-propriété.
      Dans cette résidence, il y a de très nombreuses personnes agées qui ont du connaitre de sacrées sueurs froides. Qu'à cela ne tienne pour les capitalistes de Gdf Suez.
       Ces gens là voudraient faire appliquer une responsabilité collective sur le paiement des factures peut-etre !
      C'est la population qui devrait se mobiliser pour connaitre les comptes de ce genre d'entreprise, et pour qu'elle cesse de nuire. Il y aurait des surprises.
        Gdf suez a vu ses tarifs exploser ces dernières années, et ses profits avec. La bagatelle de près de 1,6 milliards d'euros en 2012 !

Exploiteurs sans frontières, luttes de classe sans frontières

       H&M, numéro deux mondial du prêt-à-porter, dont 80% de la production se fait en Asie, s’apprête à sous-traiter en Éthiopie. Dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde, le coût de production d’un vêtement serait deux fois inférieur à celui pratiqué en Chine. Pour les trusts comme H&M, les salaires des ouvriers chinois ont trop augmenté. Ils ne sont pourtant que de 300€ par mois en moyenne. Alors H&M veut profiter des salaires encore plus misérables des ouvriers éthiopiens avec, en plus, les terrains bon marché, les aides et exonérations de charges diverses offertes par les autorités du pays.
     Si les salaires ont augmenté en Chine, c’est le résultat de la combativité ouvrière. Les ouvriers éthiopiens ne devraient pas tarder à faire de même.

Roms : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Vaulx-en-Velin (Rhône) Nouvel incendie dans un camp de Roms 

Jeudi 15 août, un incendie, dans un camp où vivaient 350 Roms, a détruit une trentaine de cabanes, occupées par 150 personnes, faisant quatre blessés. Ce n'est pas le premier dans l'agglomération lyonnaise. 
     En 2011, un bâtiment industriel que squattaient 63 Roms partait en fumée à Vénissieux. En 2012, à Vaulx-en-Velin déjà, une usine désaffectée, occupée par 140 Roms, prenait feu. En mars 2013, toujours après un départ de feu, 250 Roms étaient évacués d'un camp situé en bordure d'autoroute à Saint-Fons. Et en mai dernier, à Lyon 8e, deux femmes et un enfant mouraient dans l'incendie d'une usine désaffectée où vivaient 200 personnes.
    Tous ces incendies sont apparemment accidentels et cela n'a rien d'étonnant, tant les conditions de vie sont inhumaines et dangereuses, la seule flamme d'une bougie pouvant être la cause d'un incendie ravageur.
     Depuis plusieurs années, d'expulsion en expulsion, les habitants de ces bidonvilles errent dans l'Est lyonnais, où se trouvent déjà les communes les plus pauvres de l'agglomération.
    Cette fois-ci à Vaulx-en-Velin, l'expulsion des familles avait été décidée par le tribunal, mais pas encore appliquée. Certaines étaient là depuis près d'un an, et d'autres étaient venues s'y ajouter après une expulsion de Saint-Priest. Aucune solution n'ayant été proposée pour le relogement, la plupart sont restées sur place, au milieu des détritus et des rats morts. Des enfants dorment à trois ou quatre dans des coffres de voitures, quand ce n'est pas tout simplement par terre.
    Des habitants et des militants d'associations ont donné des couvertures et certains sinistrés ont été hébergés par d'autres Roms dans la partie intacte du camp. Ceux qui ont cherché à s'installer ailleurs dans des communes proches en ont été immédiatement chassés par la police.
     Si le gouvernement ne fait rien, c'est qu'il ne veut rien faire et qu'il entend sciemment laisser pourir la situation. Il laisse se développer les tensions entre Roms de différentes communautés. Il laisse s'exacerber les tensions avec les habitants des quartiers, comme ici à Vaulx-en-Velin où les riverains ont appelé à manifester tous les mardis jusqu'au démantèlement du camp.
     Cela ne coûterait pourtant pas bien cher au gouvernement de faire en sorte que ces populations puissent vivre dans des conditions dignes. Actuellement, moins de 20 000 Roms vivent en France, dont la plupart veulent s'intégrer, travailler et envoyer leurs enfants à l'école pour qu'ils aient une vie meilleure que la leur. Mais à défaut d'améliorer la vie des populations, il est plus facile pour le gouvernement d'en faire des boucs émissaires.

                                                                                                Correspondant LO

Snecma - Gennevilliers : Pour l'embauche des apprentis, un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Snecma - Gennevilliers : Pour l'embauche des apprentis 

Mercredi 21 août 2013 un débrayage a eu lieu sur le centre de la Snecma Gennevilliers, pour l'embauche de deux apprentis. Malgré de peu de présents à l'usine, 50 travailleurs de l'équipe du matin ont arrêté le travail.
      Ces deux jeunes ont passé deux ans dans le secteur Traitement de surface de l'atelier Forge, et il n'est pas question de les laisser partir. Le groupe Safran, auquel appartient la Snecma qui construit des moteurs d'avion, clame partout que l'entreprise recrute et là, dans ce secteur de l'usine, il n'y aurait pas de place pour ces deux jeunes qui y travaillent et qui souhaitent se faire embaucher ?
     Dans un premier temps, une quarantaine de travailleurs de différents secteurs ont interpellé le responsable du Traitement de surface voulant savoir pourquoi ces deux apprentis ne pourraient pas rester. Le directeur du centre a également été interpellé, et là, même son de cloche, la porte de l'embauche reste pour le moment close.
     Le sort des deux jeunes n'est donc pas encore réglé. Mais l'élan de solidarité qui s'est exprimé a montré que les travailleurs voulaient réagir et peu importe que la période des congés soit peu propice à une forte mobilisation. De toute façon, lorsqu'il y a une injustice, les travailleurs doivent s'organiser pour la combattre.

                                                                                           Correspondant LO

mercredi 21 août 2013

CSG : Hollande veut baisser les salaires et les pensions

Pour financer les caisses de retraites, le gouvernement envisage d’augmenter la CSG. Les travailleurs, chômeurs et retraités vont donc voir leurs salaires ou leurs pensions amputés. Cet impôt créé par le gouvernement socialiste de Rocard n’a cessé d’augmenter. Son taux de 1,1% en 1990 a été aggravé au fil des gouvernements de droite comme de gauche pour atteindre sous Jospin 7,5%. Aujourd’hui, ce sont 90 milliards d’euros qui sont récoltés pour l’essentiel sur le dos des travailleurs.
Le 10 septembre, une journée de grève et de manifestation est organisée par plusieurs syndicats. Ce sera l’occasion pour les travailleurs de montrer leur colère face à ce nouveau mauvais coup du gouvernement, mais aussi de ceux déjà annoncés, et ceux qu’il prépare. En espérant que cela ne soit qu’un début.

Retraites : ils nous endorment, préparons-nous !

Toujours des supputations à propos des retraites sur les nouveaux mauvais coups que le gouvernement prépare : allongement de la durée de cotisation, hausse de la CSG, situation des travailleurs de la fonction publique, situation des actuels retraités, .., tout cela est dans les cartons.
       Si la pression patronale est forte, cela fait tout de meme mauvais genre à quelques mois des élections municipales. Dilemme cornélien pour le gouvernement.
      Raison de plus pour que les travailleurs, eux, quelles que soient les hypothèses choisies, montrent qu'ils sont prets à ne pas se laisser faire.
       Une première occasion : la journée du 10 septembre !

Lévothyrox et autres : la santé doit passer avant les profits

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, 45 traitements sont actuellement en rupture de stock, et 17 proches de l’être. C’est le cas du Lévothyrox, médicament sans équivalent pour les affections de la thyroïde, qu’utilisent près de 3 millions de personnes.
     Le trust du médicament Merck, qui a le monopole, produit le Lévothyrox en flux tendu. Pour ces sociétés, constituer des stocks est une dépense qui nuit à leurs profits. Tant pis pour les malades.

PSA : la famille Peugeot doit payer

Les travailleurs de l’usine Citroën d’Aulnay ont arraché à la direction de PSA, après une lutte de quatre mois, une indemnité supplémentaire de licenciement de presque 20 000 euros. Avec une grève élargie à d’autres entreprises, on peut supposer que les concessions imposées aux dirigeants de PSA auraient été plus notables encore.
      Mais ces 20 000 euros sont, pour l’instant, réservés aux seuls grévistes qui quittent PSA ; 550 autres travailleurs n’y ont pas droit. Pourtant, les affaires de la famille Peugeot se portent bien. Elle a les moyens de verser cette indemnité à tous les travailleurs jetés à la rue.