vendredi 9 août 2013

Accident ferroviaire espagnol : le système de sécurité mis en cause

Une commission parlementaire espagnole a débattu de l’accident ferroviaire survenu dans le nord du pays et qui avait fait 79 morts et près de 180 blessés. Le gestionnaire du réseau ferroviaire interrogé sur les causes du déraillement a reconnu que la portion de voie où a eu lieu l’accident devait au départ être équipée d’un autre système de sécurité. Celui qui a été finalement retenu ne prévoyait un freinage automatique qu’au-delà de… 200 km/h !
     Le conducteur avait dénoncé l’aberration d’un tel dispositif, expliquant « qu’on ne pouvait pas passer de 200 km/h à 80 km/h sans aucune supervision d’aucun système de sécurité ».

C’est donc une faille du système de sécurité qui est en cause. Vérité bien gênante pour les constructeurs espagnols au moment même où elles sont en compétition pour vendre leur train à grande vitesse au Brésil.

Choléra en Haïti : l’ONU méprise ses victimes

Une étude de l’université américaine de Yale vient de confirmer la responsabilité de l’ONU dans l’épidémie de choléra en Haïti qui a fait plus de 8 000 morts et infecté près de 650 000 personnes depuis octobre 2010. La souche du choléra a été introduite en Haïti par un contingent de Casques bleus népalais dont les déjections avaient pollué une importante rivière au nord de Port-au-Prince.

     Forte de son immunité garantie par une de ses propres conventions, l’ONU a toujours refusé d’enregistrer les plaintes des victimes haïtiennes, mettant en avant ses efforts pour lutter contre l’épidémie. Ainsi, l’ONU refuse d’indemniser ses victimes !

jeudi 8 août 2013

Entre les petits pavés (dans la mare) et la plage, nous, on préfère la plage

La droite locale a titillé la municipalité sur le coût de l'opération "Argenteuil plage" qui a lieu actuellement à la satisfaction de tous. Elle discute la véracité du financement uniquement par le sponsoring d'entreprises privées.
     1.Si il y a des mécènes pour ce genre de choses, c'est la moindre des choses. ce n'est qu'une toute petite partie de leurs profits récupérée de cette façon, en l'occurrence, pour le bien social de la société.
      2.Si tant est que ce sont les finances locales qui auraient permis ce genre d'initiatives, il n'y aurait rien à dire. Quand on voit le bonheur des participants à Argenteuil plage", petits et grands, on se dit que voilà de l'argent public bien utilisé.
        Mais ces gens qui mégotent et pinaillent, on ne les y voit pas. Ils sont actuellement en vacances loin d'Argenteuil pour la plupart. Il n'y a rien à leur reprocher à cela. Mais qu'ils pensent simplement aux autres qui, eux, ne peuvent pas partir en vacances.

Etats-Unis : le droit à la parole baillonnée par la loi

On vient d’apprendre que des entreprises américaines exploitant du gaz de schiste aux États-Unis ont conclu, en 2011, un accord dit « gag order », surnommé « clause du bâillonnement », avec une famille de fermiers dont l’exploitation est adjacente à l’un des sites de forage de Pennsylvanie. Cet accord stipule qu’en échange de 750 000 dollars dont cette famille a besoin pour sa santé, les parents ainsi que leurs enfants, respectivement âgés de 7 et 10 ans, n’auront plus le droit d’évoquer en public les gaz de schiste, malgré les conséquences ruineuses pour leur santé.
     C’est la première fois que ce type de clause, qui soumet légalement la liberté de parole à la puissance de l’argent, est appliquée à des enfants. C’est dans la dissimulation et l’opacité que ces grandes entreprises prospèrent. En attendant que la vérité sorte de la bouche des enfants...

Grèce : chômage record

Le taux de chômage officiel (donc probablement minoré) du mois de mai montre encore une progression en Grèce à 27,6 %. Quant aux jeunes, les trois cinquièmes sont sans emploi.
      Là-bas comme ici, la crise n’est pas passagère : c’est de plus en plus le mode de fonctionnement habituel du capitalisme. Ce qui le rend d’autant plus insupportable.

Conseil général :Il n’y a pas que le ciel qui ne manque pas d’air

Combien ça coûte pour le CG ?

Le président du Conseil général du Val d'Oise vient d’inaugurer la mise en service par une compagnie privée de vols touristiques en Zeppelin à partir de l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin.
       Nous aimerions connaître le montant du soutien financier souscrit par le conseil général et que matérialiste le logo du CG du 95 en bonne place sur la paroi du dirigeable ?
      Xavier Péricat qui doit déjà depuis des semaines me transmettre des précisions sur l’avenir de la présence du personnel Atos dans tous les collèges du département, comme il s’y est engagé lors d’un dernier CA de collège à le transmettre, tarde à le faire. Il peut donc en profiter  pour m'informer par la même occasion sur le montant de ce soutien.
      N'est-ce pas le premier devoir d’un « élu du peuple » ? Rendre des comptes aux habitants !

Pour les heureux participants, on le voit : ça coûte très cher.

     Nous avons eu la curiosité de chercher sur le site de la compagnie qui commercialise ce type de vol leur coût.
     C’est éloquent.
     - 1 vol royal (1h30) : destination Château de Versailles * 650 € / adulte - 520 € / enfant
     - 2 vols croisières (1h00) : destination Château de Chantilly * ou Château de la Roche Guyon *- 450 € / adulte - 360 € / enfant
     - 1 vol baptême * (30mn) : 250 € / adulte - 200 € / enfant.
      Bon, on peut conclure. Ce n’est pas à la portée de nos bourses.

      Les enfants des quartiers populaires pourront toujours avoir le plaisir de les regarder voler du plancher des vaches.

Armement : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine (lutte-ouvriere-journal)

Programmation militaire : pas d'austérité pour les industriels de l'armement


Vendredi 2 août, le Conseil des ministres a adopté son projet de loi de programmation militaire pour les années 2014-2019. Pour ces six années, 190 milliards sont prévus, soit un peu plus de 30 milliards par an. Quant à savoir si ces prévisions, à supposer qu'elles soient acceptées par le Parlement, seront respectées au fil des ans, c'est encore une autre affaire. Le gouvernement propose, la crise économique dispose.
     Les effectifs dépendant du ministère de la Défense vont continuer à baisser. D'environ 280 000 personnes aujourd'hui, ils devraient passer à 242 000 en 2019. Malgré cette baisse sensible, l'armée coûtera toujours aussi cher. Son budget annuel serait maintenu à 31,4 milliards par an jusqu'en 2016, puis augmenterait un peu pour atteindre 32,5 milliards en 2019. Moins d'argent sera consacré aux salaires, c'est que davantage va aux matériels.
     C'est bien sous cet angle que la presse financière analyse le projet, cherchant à déterminer quel secteur et quels industriels vont perdre ou gagner. Tout va bien pour les fabricants de blindés ou d'hélicoptères de combat, un peu moins bien pour ceux de sous-marins d'attaque ou de frégates, énormes machines dont la production s'étale sur des années.
     Pour Dassault en revanche, la situation n'est catastrophique qu'en apparence. L'armée de l'air n'achèterait que 26 des 66 Rafale produits au rythme de 11 par an. Il faudrait donc en vendre 40. Sauf que le ministère de la Défense s'engage, si les acheteurs potentiels font défaut, à acheter toute la production. Pour Dassault, c'est le risque zéro. Pour le budget, au contraire, le risque frise les 100 % : malgré les multiples annonces aux quatre coins de la planète, aucun Rafale n'a jamais été vendu ailleurs qu'en France. Ce prétendu bijou de technologie militaire devra sans doute continuer à tuer français et uniquement français.
      Pour financer tout cela, l'armée va faire un effort et vendre un certain nombre d'immeubles, de terrains et de participations dans des groupes industriels. Mais le plus gros sera fourni, comme d'habitude, par les impôts. Que ne ferait-on pas pour que l'État français soit en mesure de « tenir son rang » parmi les puissances et d'intervenir militairement un peu partout dans le monde pour défendre les intérêts politiques et économiques de sa bourgeoisie !
       Cela coûte cher au petit peuple ? Peut-être, mais cela permet à des industriels de marcher les poches pleines.
                                                                 Vincent GELAS

Vendu ou pas, pour les profits Dassault "le risaue zéro"

mercredi 7 août 2013

Argenteuil-"Conjugue"

J'étais absent ces dernières semaines. Si nous avons tenu, jour après jour à tenir informer les lecteurs de ce blog de ce que nous pensions des derniers développements concernant l'association Conjugue que nous trouvions et que nous trouvons totalement inacceptables, je tenais, dès mon retour à réaffirmer de vive-voix notre désaccord et notre soutien. Ce que j'ai fait hier après midi, où des responsables de Conjugue ont accepté de me recevoir.
      En passant, cela m'a fait tout drôle de voir que la nouvelle maison de quartier de la Bérionne nécessitait la protection d'un vigile. Comme s'il y avait péril en la demeure, et comme si la commune n'avait pas à utiliser des travailleurs ailleurs.
     Pour "l'affaire Conjugue", nous avons tenu à répéter que nous trouvions tout très extravagant dans cette affaire, dont la dernière séquence, celle de l'expulsion de l'Association de la salle Guy de Maupassant.
      Avant le Conseil municipal d'avril dernier, où "Conjugue" se trouva sur la sellette et concerné par l'ordre du jour, il n'y eut jamais de discussion sur le sujet. Et ce soir-là, nous ne pensions pas que nous en serions là aujourd'hui.
      Jamais nous ne pouvions penser que le versement des subventions serait gelé. On nous affirma même le contraire.
      Il est bien sûr encore temps de revenir en arrière et de mettre un terme à une situation qui met en péril la situation d'une association utile qui a fait un important travail. DM