Une commission
parlementaire espagnole a débattu de l’accident ferroviaire survenu dans le
nord du pays et qui avait fait 79 morts et près de 180 blessés. Le gestionnaire
du réseau ferroviaire interrogé sur les causes du déraillement a reconnu que la
portion de voie où a eu lieu l’accident devait au départ être équipée d’un
autre système de sécurité. Celui qui a été finalement retenu ne prévoyait un
freinage automatique qu’au-delà de… 200 km/h !
Le conducteur
avait dénoncé l’aberration d’un tel dispositif, expliquant « qu’on ne
pouvait pas passer de 200
km/h à 80
km/h sans aucune supervision d’aucun système de
sécurité ».
C’est donc une
faille du système de sécurité qui est en cause. Vérité bien gênante pour les
constructeurs espagnols au moment même où elles sont en compétition pour vendre
leur train à grande vitesse au Brésil.
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