mardi 4 juin 2013
Bezons-Territoriaux : on nous informe
"Après
1 an ½ de bataille la CGT
des territoriaux de Bezons a obtenu :
·
L’augmentation d’un 1 point d’IAT en avril + 0,5 point en juillet 2013 pour
tous les agents de la catégorie C ( soit entre 55 € et 87 € mensuel
brut)
(
au départ ce devait juste être une prime exceptionnelle de 500 € en juin 2012
non renouvelable)
·
Le salaire minimum à 1400 € net de tous les agents à temps complet (en
régulant leur IAT)
·
L’ouverture des négociations pour la participation de la ville aux contrats de
mutuelles et de prévoyances"
Commentaire DM : Tous les petits plus sont bons à prendre, même si de véritables augmentations du salaire de base sont plus que jamais nécessaires.
Libellés :
actualité locale
Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du lundi 3 juin 2013
Pour mettre fin au chômage, il faut combattre les
licencieurs
Le
gouvernement a décidé de baisser le plafond du quotient familial pour économiser
1,1 milliard d’euros dès 2014. 12 % des familles verront leur impôt
augmenter, « les plus aisées », dit Ayrault. Sauf qu’il suffit de
toucher deux smic et d’avoir trois enfants pour se retrouver imposable et
perdre les avantages des familles exonérées d’impôt.
Sous couvert de « justice
sociale », le gouvernement attaque y compris des familles modestes. Ce
recul est, pour tous, de mauvaise augure, car demain on nous expliquera qu’il
faut combler le déficit de la caisse du chômage, puis celui de la caisse de
retraite et, comme toujours, le gouvernement demandera des sacrifices aux
travailleurs.
Tous ces déficits proviennent d’un seul et
même problème : le chômage. C’est le chômage qui fait baisser les
cotisations sociales et vide les caisses de la protection sociale. Le chômage
ronge notre société de multiples façons.
De Chirac à Hollande en passant par
Sarkozy, ils ont tous déclaré vouloir « combattre le chômage » et en
faire leur « priorité ». Mais le chômage augmente depuis des années
et, depuis deux ans, la hausse est même ininterrompue avec chaque mois de
nouveaux sommets.
L’annonce des « mauvais chiffres du
chômage » est devenue une litanie qui ne fait plus les grands titres des
journaux, comme s’il n’y avait rien à faire. C’est un fait que ceux qui se
succèdent au gouvernement, de gauche ou de droite, ne veulent et ne peuvent
rien faire parce qu’ils sont dévoués aux licencieurs.
La semaine dernière, Michel Sapin,
ministre du Travail, a regretté le licenciement « injuste » des
salariés de Spanghero à Castelnaudary et a trouvé « dommage » la
fermeture de l’usine de Goodyear à Amiens. Mais les travailleurs n’ont que
faire de ses larmes de crocodile !
L’usine Spanghero appartient à un groupe
qui aurait les moyens d’assurer un emploi à ces salariés mais le gouvernement
n’imagine pas une seconde l’y contraindre. Goodyear, n° 3 mondial du pneu,
veut mettre sur le carreau 1173 travailleurs mais le gouvernement ne veut rien
lui interdire. C’est la même chose pour IBM qui affiche 2,5 milliards d’euros
de bénéfices au premier trimestre 2013 et veut supprimer 689 emplois.
La préoccupation de tous les
gouvernements, quels qu’ils soient, est d’aider le grand patronat et de
favoriser ses affaires. Leur priorité ce sont les profits de la bourgeoisie
car, disent-ils, « les profits d’aujourd’hui font les emplois de
demain ». Mais si les travailleurs marchent dans ces sornettes, ils
sont condamnés au chômage, car c’est toujours au nom des profits que tous les
grands groupes restructurent et suppriment des emplois.
Le gouvernement nous trompe en faisant
croire que baisser le coût du travail et accroître la flexibilité va créer des
emplois. Cela fait des années que cette politique est menée et nous en
connaissons le résultat : les caisses publiques sont vidées, la précarité
explose et le chômage flambe. Seuls les profits sont préservés, mais ils
servent à payer des rémunérations extravagantes aux PDG, à arroser les
actionnaires et à spéculer !
Dans cette période de crise, supprimer des
emplois est le b.a.-ba de la politique patronale et le chômage en est la
conséquence automatique. C’est cette politique de classe que le gouvernement
reprend à son compte, quitte à saccager l’économie et à détruire toute vie
sociale.
La politique correspondant aux intérêts
des travailleurs est à l’exact opposé. Pour les travailleurs, interdire les
licenciements et forcer le grand patronat à maintenir les emplois et à en créer
de nouveaux est une exigence vitale. Combattre l’exploitation et prendre sur
les profits est le seul moyen de préserver leur vie.
Oui, c’est une question de vie ou de mort
pour les chômeurs, condamnés à vivre au jour le jour. C’est vital pour les
travailleurs qui ont un emploi et qui subissent le chantage patronal. C’est
vital pour la jeunesse qui ne se voit pas d’avenir. C’est vital pour toute la
société car, comme le disaient les mères des quartiers Nord de Marseille qui
ont manifesté ce week-end, le chômage, les inégalités et l’exploitation forment
le terreau de l’individualisme, de la délinquance et du racisme.
Les travailleurs ont toujours eu à se
battre pour imposer leurs droits sur les profits qu’ils sont pourtant les seuls
à produire. Aujourd’hui, ils doivent se battre pour leur droit à la vie.
C’est la crise ? Raison de plus pour
que les profits et l’argent de l’État servent à ce qui est vital à tous :
les emplois, les salaires et les retraites.
Ratp : extrait du bulletin Lutte Ouvrière du dépôt de Nanterre dont dépend le 272 (ce qui concerne les salariés a aussi des conséquences pour les usagers)
Mobilisons
nous
Il
y a un préavis de grève le 6 juin et une manifestation au siège à Bercy à 10h,
pour nous opposer au projet de refonte des horaires de
travail machinistes.
Ce projet vise à rallonger nos horaires
de travail, avec un compteur de temps pris directement sur le TS. C’est
inacceptable.
Soyons le plus nombreux possible à
manifester à Bercy. Il faut que la direction remballe son projet.
TS
= temps supprimé
Dans
son projet, la direction prévoit de ne plus comptabiliser le retard de la même
manière. Si le retard dépasse 15 minutes, il ne sera plus comptabilisé
intégralement, mais diminué de 15 minutes.
Une raison de plus de se mobiliser.
Tous
concernés
Le
3 juin, il y avait une grève au RER et dans le métro, contre son projet
d’avenant qui aggrave les conditions de travail, avec par exemple l’utilisation
de la réserve métro sur le RER.
Les grévistes sont conscients que si la
direction parvient à faire passer ce mauvais coup dans un secteur, bientôt elle
l’étendra à tous.
Ils ont raison de ne pas se laisser
faire.
Trains
virtuels
Le
3 juin, sur les tableaux d’affichage de la ligne B, on voyait apparaitre de
nombreux trains, presque comme d’habitude. Ceux-ci étaient supprimés à la
vitesse de la lumière,
La preuve que la grève marchait plus que
la direction voulait le faire croire.
…
Big
brothers
Face
aux nombreuses protestations, la direction de la RATP a dû désavouer le projet
de validation par reconnaissance faciale.
Avec ce projet, elle aurait pu enregistrer
la bobine des fraudeurs.
La
direction aime bien ficher, en commençant par ses propres agents. Une sale
habitude !
Soirée
à hauts risques
Sur
le 272, sur les services de soirée, il y a un rentrant du Pont de Bezons.
Alors qu’il y a de nombreux voyageurs qui
attendent le bus et que l’attente est longue à cette heure, il nous faut leur
annoncer que le bus ne prend plus personne.
De quoi créer des frictions et des
risques d’agression.
Encore une bonne idée de la
direction !
Libellés :
bulletins d'entreprises
Vente logement hlm de Montigny-les-Cormeilles : le refus de la CGT : pour information et avec son accord, la prise de position de son représentant, Serge Dupau lors du dernier CA d'AB-Habitat
Conseil d’Administration d’AB HABITAT du 30 mai
2013
Intervention
de Serge DUPAU administrateur représentant la CGT
« Que vous le vouliez ou non
vous vous apprêtez à brader une partie du patrimoine d’AB HABITAT situé sur la
commune de Montigny les Cormeilles (632 Logements) à une entreprise privé. Il s’agit de VILOGIA, une branche de la famille
MULLIEZ (1er rang des fortunes françaises),
qui a priori a fait la meilleure offre de rachat pour 71 277 100 €.
C’est ’une Société Anonyme d’HLM que l’on désigne maintenant sous le nom
d’ESH : entreprise sociale pour l’Habitat. Cette entreprise gère
89 000 logements et son siège est à Villeneuve d’Ascq dans le Nord et a 4
bureaux en région parisienne (Paris, Tremblay en France, Issy les Moulineaux et
Brétigny sur Orge). Question proximité, on peut faire mieux !
Dans ces conditions qu’en sera-t-il de la
de la maîtrise des loyers et surtout des charges ? (A ce sujet une
association de locataires a attaqué en justice VILOGIA pour un report de
charges abusif à hauteur de 2 000 000 €), ce n’est pas rien !
Qu’en sera –t-il aussi du maintien des conditions de vie des locataires, d’une
gestion de proximité de qualité, de l’entretien et des investissements, de la
préservation attributions des logements aux habitants de la ville de
Montigny ? Quelle valeur ont les engagements pris ? Quel
recours ? lorsque l’on constate que VILOGIA a supprimé les gardiens sur
Roubaix et tente de faire payer les
locataires pour financer des agents de sécurité.
Ces questions sont légitimes et les
locataires ont de bonnes raisons d’être inquiets si cette vente se réalise car
d’une part ils n’ont pas été consultés et d’autre part ils vont être les
premières victimes du bradage du patrimoine public. Les loyers vont servir à
enrichir les banques pour rembourser un nouvel emprunt au lieu d’être utilisés pour
réaliser l’entretien et les travaux nécessaires. Les seuls bénéficiaires vont
être une nouvelle fois les banques au détriment des locataires.
En conséquence, en tant que représentant la CGT au sein de ce Conseil
d’Administration, je vous demande expressément,
Monsieur le Président, de renoncer à la vente du patrimoine d’AB-HABITAT situé
sur la commune de Montigny les Cormeilles. Cette vente, si vous la décidez
(et ce quelle que soit la SA
retenue dont les pratiques n’ont rien à envier avec celles de VILOGIA), est
contraire aux intérêts des locataires et
tourne le dos au développement d’un service public du logement.
Au nom de la CGT ,
je vote contre cette vente et je
demande aux administrateurs d’en faire de même dans l’intérêt des locataires et
de l’Office ainsi que pour la sauvegarde du service public.
Libellés :
actualité locale,
Actualité municipale
lundi 3 juin 2013
Garges-les-Gonesse : des impacts de balles sur les locaux de salle de prière de la communauté juive
Selon
la presse, vendredi, des tirs ont atteints la salle de prière de la communauté
juive de Garges-les-Gonesse.
Selon les enquêteurs, il pourrait aussi
bien s’agir de balles perdues dans un règlement de compte que d’un acte antisémite
délibéré.
Il y a quelques mois, à Argenteuil, des
balles avaient atteint le centre communautaire de la communauté juive de la
commune.
L’occasion de rappeler que l’antisémitisme
est un fléau que les communistes combattent résolument, et d’affirmer notre
solidarité à la communauté juive de Garges qui ne peut être qu’inquiète.
Libellés :
Actualité départementale
L’inauguration des rues Lounès Matoub et Jean-Ferrat, au Val-Nord à Argenteuil
J’ai
assisté ce samedi à l’inauguration, au cœur du quartier du Val-Nord, des rues
Jean Ferrat et Lounès Matoub. C’était l’occasion de se retrouver aux côtés de
militants ou d’anciens militants du PCF, d’originaires d’Algérie, d’originaires
parmi ces derniers, de Kabylie, venus très nombreux.
La coloration de l’inauguration de la rue
Lounès Matoub a été donnée par les revendications « nationales »
berbères, dont Lounès Matoub était un militant.
J’ai signé la pétition revendiquant que la
langue berbère soit élevée en Algérie au même niveau que l’arabe. Si le
programme des communistes vise aux Etats-Unis socialistes du monde et affirme
que les travailleurs de la ville et des champs en seront les forces vives,
au-delà des frontières, ils appuient les revendications « nationales »
des peuples opprimés, dont celle de pouvoir s’exprimer et éduquer dans la
langue de ces peuples.
Etre présent ce samedi, c’était surtout
pour moi affirmer ma solidarité avec ces Algériens des deux rives de la Méditerranée blessés
durement par la décennie de guerre civile des années 1990-2000. D.M.
Libellés :
actualité locale
Inscription à :
Articles (Atom)