dimanche 14 octobre 2012

"De Sarkozy à Hollande : la continuité de l'appareil d'État" : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière n° 2305



                           De Sarkozy à Hollande : la continuité de l'appareil d'État

Face aux attaques de l'UMP qui l'accuse de remplacer les hauts fonctionnaires, patrons des entreprises publiques, etc., en poste sous le précédent gouvernement, par des proches du Parti socialiste, le gouvernement se défend de s'être livré à cette « chasse aux sorcières ». Ainsi, « seuls les directeurs, préfets et recteurs considérés comme trop ouvertement liés au pouvoir sarkozyste ont été éloignés. Nombre de personnalités marquées à droite conservent, à l'arrivée, leurs positions » commente le journal Le Monde. Et Hollande de se vanter d'avoir respecté l'engagement de sa campagne électorale d'un « État impartial ».
     Il n'y a pourtant pas de quoi se vanter. Car tout ce que cela montre, c'est que, pour l'appareil d'État, entre le gouvernement de Hollande et celui de Sarkozy, c'est la continuité, pas le changement. D'élection en élection, les gouvernements changent, mais pas les hauts fonctionnaires, ni les magistrats, les policiers, les chefs militaires, les diplomates, etc. Et ce sont aujourd'hui à peu de choses près les mêmes hauts fonctionnaires qui préparaient les dossiers des ministres de Sarkozy-Fillon qui préparent aujourd'hui ceux des ministres de Hollande-Ayrault, les mettent en forme et les font -- ou pas -- appliquer. Cherchez la différence !
                                                                   J.J.L.

Collège Albert-Camus : trop d'élèves : la peste !

Le collège Albert Camus d'Argenteuil craque de toutes parts. Il y a trop d'élèves et le Conseil général du 95 n'envisage pas à brève échéance une solution , la construction, par exemple, d'un 9ème collège sur Argenteuil
       Car la solution n'est certainement pas que des élèves aillent dans le privé.
       Une pétition circule demandant une solution. Nous l'avons signée.

Agenda militant

Lundi 15 octobre :
Conseil Municipal d'Argenteuil
20 heures

mercredi 17 octobre :
Commémoration du 17 octobre 1961
17 heures 30
Pont d'Argenteuil entre Argenteuil et Gennevilliers

jeudi 18 octobre
Procès de M. Kerfali
9 heures 
Tribunal de Pontoise

samedi 20 octobre
Venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière à Bezons

Affaire Ali Zri : aux côtés de M. Kerfali jeudi 18



Le Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
appelle à un rassemblement de soutien à M. Kerfali
Jeudi 18 Octobre 2012 à 9 heures
devant le Tribunal de Grande Instance de Pontoise.
Covoiturage dès 8 h à partir des 2 gares d’Argenteuil.

      SOYONS NOMBREUX !

samedi 13 octobre 2012

Solidarité avec la Palestine : les sept militants doivent être relaxés


Il n’y a pas eu de procès hier dans le cadre des poursuites intentées à l’encontre des 7 militants val d’oisiens de la cause palestinienne,  accusés d’avoir mené une opération contre les produits d’origine israélienne dans une grande surface commerciale en 2010.
           Sur la base d’une question de procédure, le procès a été renvoyé à dans un an.
           De report en report, voilà la preuve que les poursuites n’ont pas de fondement.
           Relaxe pour les 7 militants poursuivis !

Extrait du meeting du 5 octobre à Montreuil de Nathalie Arthaud : exproprier les grands groupes capitalistes !


Sous la gauche comme sous la droite, le grand patronat fait ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut, parce que le Parti socialiste lui laisse les mains libres.
     Le Parti socialiste au pouvoir n'imagine pas une seconde avoir une politique contraignante vis-à-vis du grand patronat. Il ne veut le forcer à rien, rien lui interdire. Il ne veut rien faire qui puisse le gêner. Alors il est voué à l'impuissance, mais c'est une impuissance choisie et voulue. Ce n'est pas qu'il ne peut pas, c'est qu'il ne veut pas !
     Oh, être contraignant vis-à-vis des travailleurs, ça, ils savent faire. Tout peut être imposé aux travailleurs : leur formation, leur métier, leurs horaires, leur lieu de travail. On peut leur imposer de changer de poste, de ville, de région. Dans l'entreprise, c'est le règne de la contrainte : interdiction de faire ceci, obligation de faire cela. Et on peut licencier les travailleurs, les priver de salaire, de ce qu'ils ont de plus précieux, quand bien même c'est toute leur vie qui en dépend !
     Eh bien un gouvernement des travailleurs, au service des travailleurs, ferait l'inverse ! Un gouvernement dans le camp des travailleurs empêcherait la fermeture d'ArcelorMittal. Il pourrait lui interdire de licencier et forcer Mittal à garantir, sur le site même, les emplois et les salaires de tous, ouvriers et intérimaires compris, sous peine de supprimer toutes les subventions qu'il touche dans le pays.
     Il pourrait aussi forcer Mittal à continuer l'activité, sous peine de réquisition. Il pourrait décider d'exproprier Mittal, c'est-à-dire de réquisitionner le site pour continuer de le faire tourner.
     Dans cette période de crise, alors que les grands groupes comme ArcelorMittal, Peugeot-Citroën, Sanofi, Unilever sont responsables du chômage et de la désolation de régions entières, il faut les empêcher de nuire, il faut leur imposer une politique coercitive, il faut les contraindre à prendre sur les profits pour sauver les emplois et verser des salaires.
     Pour cela, il faut contester le pouvoir qu'ils ont sur les entreprises, il faut être prêt à contester le monopole de la propriété capitaliste, il faut être prêt à exproprier pour de bon les grands groupes capitalistes et les banques, c'est-à-dire sans indemnité ni 

Ecole publique/Ecole privée : une concurrence inégale


L’installation d’un nouvel établissement privé dans une commune ne peut qu’accentuer la concentration des problèmes scolaires du côté de l’école publique, et la sélection par l’argent –même si les sommes demandées ne sont pas astronomiques- des élèves dont les parents peuvent payer. Au lieu d’élever le niveau de l’ensemble des jeunes et de l’ensemble de l’enseignement, c’est à une ségrégation renforcée des élèves que l’on assiste. Depuis des années, les problèmes s’accumulent du côté de l’école publique. Ni la qualité des enseignants ou du personnel, ni les élèves n’en sont responsables. Ce qui est en cause, c’est le manque de moyens adaptés à la situation des jeunes, de leurs familles, qui ne sont pas donnés pour remplir au mieux la tâche des éducateurs.
     Depuis la loi Falloux de 1850, des lois successives ont favorisé les établissements privés et depuis la loi Debré de 1959, les enseignants du privé sont rémunérés par l’Etat. C’est déjà scandaleux. Il n’y a aucune raison d’aller encore plus avant en ce sens en facilitant l’implantation d’écoles confessionnelles.

Retraités dans la rue



La manifestation des retraités du 11 octobre a permis de prendre la mesure de leur mécontentement. Il faut dire que le gouvernement, à la recherche de nouvelles façons d’augmenter les recettes de l’État, lorgne aussi vers les retraités. En particulier ceux qui sont imposables, ce qui ne veut pas dire qu’ils roulent sur l’or. Il y a déjà une nouvelle taxe de 0,15%, mais d’autres mesures sont dans les cartons, comme une hausse de la CSG qui les touchera aussi. Sans compter que, comme d’autres catégories de la population laborieuse, ils sont frappés par l’augmentation des prix. 
     Ce gouvernement cible les catégories les moins aisées pour permettre aux très riches d’échapper à la crise .Même avec la meilleure volonté, on ne voit pas le changement promis.