samedi 13 octobre 2012

Ecole publique/Ecole privée : une concurrence inégale


L’installation d’un nouvel établissement privé dans une commune ne peut qu’accentuer la concentration des problèmes scolaires du côté de l’école publique, et la sélection par l’argent –même si les sommes demandées ne sont pas astronomiques- des élèves dont les parents peuvent payer. Au lieu d’élever le niveau de l’ensemble des jeunes et de l’ensemble de l’enseignement, c’est à une ségrégation renforcée des élèves que l’on assiste. Depuis des années, les problèmes s’accumulent du côté de l’école publique. Ni la qualité des enseignants ou du personnel, ni les élèves n’en sont responsables. Ce qui est en cause, c’est le manque de moyens adaptés à la situation des jeunes, de leurs familles, qui ne sont pas donnés pour remplir au mieux la tâche des éducateurs.
     Depuis la loi Falloux de 1850, des lois successives ont favorisé les établissements privés et depuis la loi Debré de 1959, les enseignants du privé sont rémunérés par l’Etat. C’est déjà scandaleux. Il n’y a aucune raison d’aller encore plus avant en ce sens en facilitant l’implantation d’écoles confessionnelles.

Retraités dans la rue



La manifestation des retraités du 11 octobre a permis de prendre la mesure de leur mécontentement. Il faut dire que le gouvernement, à la recherche de nouvelles façons d’augmenter les recettes de l’État, lorgne aussi vers les retraités. En particulier ceux qui sont imposables, ce qui ne veut pas dire qu’ils roulent sur l’or. Il y a déjà une nouvelle taxe de 0,15%, mais d’autres mesures sont dans les cartons, comme une hausse de la CSG qui les touchera aussi. Sans compter que, comme d’autres catégories de la population laborieuse, ils sont frappés par l’augmentation des prix. 
     Ce gouvernement cible les catégories les moins aisées pour permettre aux très riches d’échapper à la crise .Même avec la meilleure volonté, on ne voit pas le changement promis.


vendredi 12 octobre 2012

Technicolor : un communiqué de Nathalie Arthaud


Technicolor, profiteur et licencieur, se débarrasse de ses 350 salariés d’Angers

Le tribunal de Nanterre a donc prononcé la liquidation judiciaire de l’usine de décodeurs Thomson Angers. 350 salariés se retrouvent sur le carreau. D’après la maison-mère Technicolor, l’usine d’Angers, la dernière du groupe à produire des décodeurs en Europe, entraînait une perte de 10 millions par an…
     Mais Technicolor n’est pas une PME victime de la crise. Contrôlée par plusieurs grandes banques européennes, convoitée par la banque d’affaires JP Morgan, Technicolor caracole dans les sondages des instituts boursiers et conclut des alliances avec Telecom Italia. Elle a organisé la mise en redressement judiciaire de sa filiale Thomson Angers, tandis que ses actionnaires continuent de s’engraisser.
     Alors, je dis et je répète qu’il faut interdire les licenciements. Et, comme le scandent les travailleurs d’Angers, qui ne comptent pas en rester là : « Maintenant ça suffit, Technicolor, casseur de 350 emplois, doit payer » !
                                                                                      Nathalie Arthaud

Conseil municipal


Lundi 15 octobre 
20 heures

Avec un point n°1 que nous ne voterons pas : celui qui envisage un partenariat entre la municipalité et l'enseignement catholique dans le cadre de la vente d'un terrain pour la construction d'un lycée privé.

Médef et compagnie : les « pigeons » pleurent la bouche pleine


Onze organisations patronales, Parisot et Medef en tête, proclament que « l’entrepreneuriat est gravement en danger ». À la suite des « patrons pigeons », ils exigent l’abandon complet de la taxation des plus-values sur la cession d’actions. Elles contestent l’intention proclamée du gouvernement de taxer le capital au même taux que les revenus du travail.
     Dans les faits, le gouvernement ne fait qu’écorner un peu les revenus du capital, et laisse aux capitalistes largement de quoi maintenir leur train de vie.
     Les impôts qui pèsent sur le capital sont bien inférieurs à ceux qu’ils payaient sous Giscard. Mais l’avidité des patrons n’a pas de bornes et la couardise du gouvernement qui recule face à des mobilisations patronales, y compris sur Internet, les encourage à exiger toujours plus.


Italie : Monti, le bonimenteur


Pour faire passer la pilule du nouveau plan d’austérité de 12 milliards que son gouvernement veut imposer, Monti a annoncé que les impôts des plus faibles tranches diminueraient. Mais comme il augmente la TVA de 1%, les Italiens les plus pauvres seront largement ceux qui paieront l’austérité. Ils paieront aussi à cause des coupes dans les services publics, en particulier la santé, qui perd un milliard de crédit.

     L’austérité en italien, en grec ou en français se traduit toujours par des attaques contre les couches populaires.


Européenne de Produits de Beauté : le ton mon chez Revlon

Le trust EPB veut se débarrasser de son site de Bezons... et de ses salariés. Après plusieurs jours de débrayage d'une heure, les salariés étaient en grève hier toute la journée.
     Cette grève aura déjà permis aux travailleurs de faire le point et d'envisager la suite. Personne n'envisage que Revlon et EPB ne puissent pas payer, et payer, à la mesure du préjudice subi par chacun. Et cela, pour le personnel en fixe comme pour les intérimaires !

Militants de la cause palestinienne : relaxe pour les 7 inculpés !

En 2010, des militants de la cause palestinienne avaient manifesté dans l'enceinte d'une grandes surface de Montigny-les-Cormeilles dans le cadre d'une campagne de boycott contre les produits en provenance d'Israël. 7 d'entre eux ont été poursuivis par la justice et mis en examen. Ils passent aujourd'hui en procès à Pontoise.
     La relaxe est la seule issue de justice pour ces militants qui dénoncent la situation inique faite au peuple palestinien par l'Etat d'Israël depuis des décennies.