vendredi 12 octobre 2012

Médef et compagnie : les « pigeons » pleurent la bouche pleine


Onze organisations patronales, Parisot et Medef en tête, proclament que « l’entrepreneuriat est gravement en danger ». À la suite des « patrons pigeons », ils exigent l’abandon complet de la taxation des plus-values sur la cession d’actions. Elles contestent l’intention proclamée du gouvernement de taxer le capital au même taux que les revenus du travail.
     Dans les faits, le gouvernement ne fait qu’écorner un peu les revenus du capital, et laisse aux capitalistes largement de quoi maintenir leur train de vie.
     Les impôts qui pèsent sur le capital sont bien inférieurs à ceux qu’ils payaient sous Giscard. Mais l’avidité des patrons n’a pas de bornes et la couardise du gouvernement qui recule face à des mobilisations patronales, y compris sur Internet, les encourage à exiger toujours plus.


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